REVUE DE PRESSE DU 08 AOUT 2008

8 aoû 2008

REVUE DE PRESSE DU 08 AOUT 2008

Fraternité Matin : ONUCI : Côte d'Ivoire / Le chef de l'ONUCI explique les 1000 micro projets à un séminaire sur la réintégration .............. Le Représentant Spécial du Secrétaire Général pour la Côte d'Ivoire, YJ Choi, s'est adressé ce mardi aux participants du séminaire sur la réintégration socio économique des ex combattants. Il les a entretenus de l'importance de ces 1000 micros projets, financés par le Fonds de Consolidation de la Paix des Nations Unies à hauteur de 5 millions de dollars, et destinés aux ex combattants, aux groupes d'auto défense et des jeunes à risques. Le lancement officiel de ces projets est prévu dans les prochains jours à Bouaké. L'objectif de ces microprojets est de créer des conditions propices à l'établissement d'un environnement apaisé au moment de la période électorale. M. Choi va entreprendre dans les prochains jours une tournée à l'intérieur du pays pour rencontrer les éventuels bénéficiaires de ces micros projets. Ce séminaire organisé par l'Opération des Nations Unies en Cote d'Ivoire (ONUCI) conjointement avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a commencé ce lundi 4 Août et durera 3 jours. Il réunit les principales parties prenantes au processus de réintégration à savoir le Programme National de Réinsertion et de Réhabilitation Communautaire (PNRRC), le Programme de Service Civique National (PSCN) et le Centre de Commandement Intégré (CCI) et devrait permettre une bonne coordination de la mise en œuvre de ces microprojets.

Fraternité Matin : Fête de l'Indépendance/"Le pays n'appartient ni à une famille, ni à un clan "GBAGBO: Nous sommes en République ! - Les grandes institutions sont célébrées...........Véritable hommage rendu par le président de la Cour suprême, Tia Koné, au Chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, au nom des 166 personnes décorées dans l'ordre national. Saluant l'acte posé en ce jour de fête nationale et tant d'autres diligentés par le Président de la République dans le cadre de la conduite des affaires de l'Etat, Tia Koné a surtout relevé son « génie» politique. Il en veut pour preuve, «le dialogue direct dont tout le monde se complaît à reconnaître aujourd'hui et enfin le succès». Pour toutes ces raisons, le président de la Cour suprême promet que les chefs des institutions de la République seront toujours prêts et disponibles à ses côtés pour «le succès de l'entreprise du renouveau de la nation». Il faut dire que le Président Gbagbo a placé la commémoration du 48e anniversaire de la Côte d'Ivoire indépendante sous le signe des institutions de l'Etat. De ce fait, la médaille de Grand-Croix à la dignité a été décernée au président de l'Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly, au président de la Cour suprême, Tia Koné, au président du Conseil constitutionnel, Yanon Yapo, au président du Conseil économique et social, Laurent Dona-Fologo, au président de la Commission électorale indépendante (CEI), Mambé Beugré Robert et à l'inspecteur général de l'Etat, Sangaré Aboudrahamane. Bien qu'officiellement le 48e anniversaire de la nation ait été dédié aux institutions de la République, il convient de reconnaître que le corps préfectoral et le personnel de la santé étaient de la fête. Une soixantaine de personnes du corps médical ou paramédical dont trois anciens ministres de la Santé ont été décorées. Il s'agit de Djédjé Mady, Alain Ekra et Kadio Richard. Ils ont été élevés au grade d'Officier dans l'ordre national. Quant au corps préfectoral, ce sont 12 préfets dont le directeur de cabinet adjoint du ministre de l'Intérieur, 5 secrétaires généraux de préfecture, et 11 sous-préfets qui ont reçu la médaille de Chevalier.........Encore une fois, des opérateurs économiques ont été décorés................

Soir Info : 48è anniversaire de l'indépendance de la Côte d'Ivoire - Laurent Gbagbo : « Il n'y a pas deux Etats ».............. Mes chers compatriotes, La Côte d'Ivoire est une République. C'est le choix opéré à l'indépendance. De tous les régimes, nous avons choisi de vivre en République, c'est-à-dire sous un régime où le pouvoir n'appartient ni à une famille, ni à une région encore moins à un individu. Il est l'expression de la souveraineté d'un peuple et c'est au nom de ce peuple que le pouvoir est exercé. C'est pourquoi la clé de voûte de l'Etat en République, c'est la loi et l'égalité de tous devant la loi. D'où l'importance de la Constitution, la loi fondamentale. En prenant la défense de notre Constitution, comme axe principal de la résistance du peuple de Côte d'Ivoire durant la crise, il s'agissait pour moi, pour vous tous, de sauver d'abord la République. Et nous avons gagné ensemble cette bataille. C'est à partir de là qu'il a été possible de construire une solution à la crise, sur la base de ce que nous sommes, et non selon les vues des autres. C'est également la Constitution qui donne son sens à l'Etat et définit les règles de son fonctionnement. Lorsqu'on parle de l'Etat, on désigne, bien sûr, l'autorité qui incarne la souveraineté sur le territoire national et vis-à-vis de l'extérieur. Mais je voudrais insister ce soir sur les fonctions et obligations de l'Etat vis à vis du pays et de ses habitants. Il s'agit, en premier lieu, des fonctions régaliennes de l'Etat qui sont connues de tous : La défense du territoire, l'exercice de la justice, et le maintien de l'ordre public. La Côte d'Ivoire doit pouvoir assurer la défense de son territoire et, pour cela, nous avons besoin d'une armée pleinement réunifiée et républicaine. Mais la sécurité de notre pays ne dépend pas uniquement de la force de son armée. Elle dépend aussi et surtout de notre volonté de rechercher sans relâche la Paix avec nos voisins ; la Paix en Afrique de l'Ouest, la Paix sur le Continent. Dans un monde de plus en plus interdépendant, la coopération en matière de sécurité entre les pays de même niveau et avec les grandes puissances, pour faire face aux nouveaux types de conflits et de menaces collectives est aussi un impératif de Paix. La Côte d'Ivoire entend jouer pleinement son rôle dans cette coopération. Concernant l'exercice de la justice, je rappelle que la Côte d'Ivoire est un Etat de droit. Nous devons veiller à ce que les droits de nos concitoyens, mais aussi les droits de tous ceux qui nous font l'amitié de vivre et de travailler dans notre pays soient sauvegardés et défendus équitablement. C'est à cette condition que nous mériterons notre propre estime et le respect des autres. Quant à l'autre fonction de l'Etat, relative à la sûreté publique, il faut savoir que l'ordre ne dépend pas uniquement du recours aux forces de l'ordre. Il résulte de la volonté de vivre en communauté. Il repose sur le respect, en toutes choses, des limites au-delà desquelles l'on risque de compromettre cette vie en communauté......... Nous avons tous constaté, durant la guerre, à quel point la contestation de l'autorité de l'Etat dans certaines régions a lourdement pesé sur la vie des populations et les activités économiques. Non seulement l'ordre, la justice, la défense du territoire étaient entravés dans ces régions, mais aussi, l'activité économique, la protection sociale des citoyens, étaient gravement compromises. Cette situation est intervenue dans un contexte international marqué par de graves crises qui ont contribué à fragiliser davantage nos Etats faibles en développement. En Côte d'Ivoire, nous avons été directement touchés par la crise alimentaire et la crise de l'énergie. J'ai donné des instructions au Gouvernement, et des mesures ont été prises pour amortir le choc de ces crises, en évitant une flambée des prix des denrées de première nécessité. Mais cela n'a pas suffi. D'où la hausse récente des prix du carburant à la pompe qui a suscité des remous dans le pays. J'ai compris la colère des Ivoiriens. Mais c'est ensemble que nous devons faire face. Aujourd'hui, l'autorité de l'Etat s'établit progressivement sur tout le territoire national.

Gbagbo promet de décorer Soro et son gouvernement : Hier jeudi 7 août 2008, lors de la célébration du 48ème anniversaire de la fête de l'indépendance de la Côte d'Ivoire, le chef de l'Etat Laurent Gbagbo a décoré certaines personnalités politiques dont les présidents des institutions de la République. Pour certainement éviter de frustrer d'autres, il a tenu à faire des précisions importantes. S'adressant au premier ministre et à son équipe, le président de la République a expliqué que ceux-ci n'ont pas été décorés parce qu'il avait à opérer un choix. A savoir décorer le premier ministre seul ou le décorer en même temps que le gouvernement qu'il dirige. Après avoir rappelé que le gouvernement Affi N'guessan a été décoré dans son entièreté, Laurent Gbagbo a promis de décorer incessamment le premier ministre Guillaume Soro et les membres de son gouvernement. ''La décoration se fera. Le premier ministre sera décoré à la tête du gouvernement'' a promis le chef de l'Etat. Par ailleurs, Laurent Gbagbo a proposé une innovation pour la prochaine cérémonie de décoration du 7 août. ''J'ai souhaité que désormais, les ministres et députés en fonction soient décorés '' a-t-il dit.

Soir Info : Célébration de la fête de l'indépendance à Akoupé - Le préfet interdit Mme Dagri de prendre part à la cérémonie.......... Le préfet du nouveau département d'Akoupé, Koffi Akpoleh Kouamé Albert, a opposé un refus poli à la demande de la secrétaire générale du RDR (Rassemblement des Républicains) du Dr Alassane Dramane Ouattara de prendre part aux festivités marquant l'an 48 de l'accession de la Côte d'Ivoire à la souveraineté nationale et internationale, célébrée dans cette localité. « Nous sommes désolés. Aucune place n'a été prévue pour elle », a-t-il sèchement signifié à M. Bogui, chargé de mission de Mme Dagri et aux responsables locaux du Rassemblement des Républicains. Mme Henriette Dagri Diabté, en tournée politique dans le département d'Akoupé depuis le 5 Août 2008 avait fait part de sa volonté d'assister aux cérémonies commémoratives aux côtés des autorités administratives et politiques de cette localité étant donné que sa visite coïncide avec la célébration de la fête de l'indépendance. En bonne républicaine, elle voulait saluer et communier avec les populations dans la dynamique de la réconciliation enclenchée par l'accord de Ouaga. C'est ainsi qu'au cours de la visite de courtoisie qu'elle a rendue au préfet la veille de la fête, elle a émis le vœu d'assister à la cérémonie. Le préfet à d'abord donné son accord de principe, soulignant toutefois qu'il lui donnerait l'accord définitif le jour J, c'est-à-dire le jeudi 7 août. Alors qu'elle s'apprêtait à se rendre à la cérémonie, avec sa suite, c'est un émissaire du préfet qui vient signifier qu'elle est « persona non grata » sur la place publique où à lieu la fête. Que c'est-il passé entre temps pour que le préfet se rebiffe ? S'agit-il d'un zèle à titre personnel ou alors a-t-il reçu des instructions de sa hiérarchie, notamment du préfet d'Abidjan, Sam Ettiassé, ou du ministre de l'Intérieur Désiré Tagro ? Quoi qu'il en soit, M. Koffi Akpoleh Kouamé Albert a opposé une fin de non recevoir à la requête de l'ex-ministre d'Etat. Le préfet que nous avons rencontré en compagnie du chargé de mission de la secrétaire générale du Rdr a invoqué « une question de protocole », tout simplement. Au demeurant, des dirigeants du Front Populaire Ivoirien ( FPI), dont les députés Mollé Mollé et Boni Beda ont pris part à la cérémonie. Mme Henriette Dagri Diabaté a fait bon coeur contre mauvaise fortune devant l'attitude du préfet qu'elle dit ne pas comprendre.

Fraternité Matin: Regroupement : Des ex-combattants FN réclament leurs primes............Des éléments de la direction générale de la police et de la gendarmerie (Dgpg) Forces nouvelles (FN) ont manifesté dans la matinée de mardi à Bouaké (centre) pour le non- paiement de leurs primes de regroupement, a constaté un journaliste de IPM. Rassemblés dans l'enceinte de la Dgpg située au quartier commerce, ces éléments ont déploré le manque de communication avec la hiérarchie au sujet de leurs primes de démobilisation. Aucun acte de vandalisme n'a été déploré et la circulation n'a pas été perturbée. En l'absence du commandant Tuo Fozié, DG de la police et de la gendarmerie, c'est le commandant de la zone 3, Chérif Ousmane, qui a appelé les éléments mécontents au calme, surtout à la discipline et leur a expliqué le mécanisme du processus de regroupement. «Les problèmes ne se règlent pas par la violence, mais par les discussions. Nous avons débuté ensemble depuis septembre 2002 et soyez rassurés que personne ne sera oublié» a-t-il, affirmé. Et de promettre «la prochaine rotation des enregistrements sera à la DGPG». Chérif Ousmane a par ailleurs invité les soldats mécontents '' au respect de la hiérarchie». Au terme de son intervention, les éléments de la DGPG ont été appelés, dans la discipline, à aller se faire enregistrer. Quelques ex-combattants des Forces nouvelles avaient manifesté le 1er août dernier devant le camp Génie à Bouaké (centre) pour exiger leur regroupement en vue d'être enrôlés dans l'armée nouvelle ivoirienne.

Fraternité Matin: Elections : Le Raidh s'implique..............Le Regroupement des acteurs ivoiriens des droits humains (Raidh), a organisé le 30 juillet, à son siège aux Deux-Plateaux, un panel d'échanges autour du thème central : «Condition pour des élections réussies en Côte d'Ivoire». A cette occasion, trois sous- thèmes ont été animés par d'éminents experts. Le premier sous-thème ayant trait au «Rôle des médias dans le processus électoral en Côte d'Ivoire» a été animé par M. Samba Koné, président de l'Observatoire de la liberté de la presse, de l'éthique et de la déontologie (Olped). Le deuxième parlant de «La CEI : quelle contribution pour les élections transparentes et justes en Côte d'Ivoire ?» a été conduit par Dr Traoré Fatoumata Diop, vice-présidente de la CEI. Et le dernier sous-thème traité par M. Traoré Wodjo Fini, coordonnateur général de la Coalition de la société civile pour la paix et le développement démocratique en Côte d'Ivoire (Cosopci) s'intitule : «Société civile : quelle contribution pour des élections réussies en Côte d'Ivoire». Pour M. Samba Koné, il n'est pas aisé pour un journaliste qui travaille dans des conditions difficiles de surveiller le processus électoral, d'observer les partis politiques et donc de travailler avec le maximum d'objectivité. C'est pourquoi, il suggère qu'un mécanisme soit trouvé pour donner les moyens aux organes de presse. Dr Traoré Fatoumata Diop a, quant à elle, assuré les panélistes de l'indépendance de la CEI et de la transparence et la justesse des élections prochaines. M. Traoré Wodjo Fini a exhorté la société civile à s'approprier le processus électoral.

Fraternité Matin: A l'écoute : Les compagnons de Gbagbo œuvrent à sa victoire...............Le mouvement «Les compagnons de Gbagbo» veut donner une victoire éclatante au candidat Laurent Gbagbo dès le premier tour de l'élection présidentielle du 30 novembre prochain. Déterminés à lui donner un second mandat, «Les compagnons de Gbagbo », ont tenu à lui apporter leur soutien en ces moments difficiles que traverse la Côte d'Ivoire. C'était le 26 juillet, lors de la cérémonie d'investiture dudit mouvement à Cocody. Giscard Kodiané, président du mouvement, estime que ce soutien au candidat du FPI se justifie par le fait qu'il incarne des «valeurs de dignité, de courage, d'humilité, de justice et d'amour vrai pour son peuple». Pour le directeur de campagne local adjoint de Gbagbo, M. Titi, et le représentant du maire de Cocody, Mme Gnondé, une telle initiative mérite d'être appuyée et encouragée.

Fraternité Matin : Sortie de crise : Soro demande plus de souplesse aux bailleurs de fonds.........Une réunion relative à la trésorerie de sortie de crise a eu lieu, mercredi dernier, à la Primature. Instruit par le Premier ministre Soro Guillaume, le ministre de l'Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, a retracé les grandes lignes du processus électoral, passé en revue l'essentiel des programmes pour s'assurer que le financement existe.Dans son point détaillé, selon la déclaration du porte-parole du Premier ministre, Méité Sindou, le ministre Charles Koffi Diby a dit que sur une prévision de 28 milliards pour le mois de juillet 2008, il y a eu 60% d'exécution.Il a ensuite expliqué que pour les mois de juillet et août 2008, 70% seront consacrés tâches prioritaires. Entre autres, le paiement des opérations de la Sagem-Sécurité, la préparation des élections, les activités du Centre de commandement intégré en rapport avec la sécurisation du processus électoral, la poursuite des audiences foraines et la reconstitution des registres, le financement du regroupement des ex-combattants.Par ailleurs, le Premier ministre en demandé, a poursuivi le porte-parole, à ce que les bailleurs de fonds fassent preuve de plus de «souplesse» dans les procédures de décaissement de fonds en faveur de la Côte d'Ivoire. Ce qui permettrait, a-t-il dit, d'intensifier les programmes liés à la sortie de crise et de respecter ainsi le délai du 30 novembre retenu pour l'organisation de l'élection présidentielle. Méité Sindou a ajouté que les travaux du site central de Sagem devraient être achevés en principe aujourd'hui.

Fraternité Matin: Le Cdt Losséni Fofana sensibilise ses troupes........... Le commandant Losseni Fofana dit ''Loss'' de la zone 6 (Man), sillonne depuis quelques jours les casernes militaires pour sensibiliser ses troupes en prélude au regroupement des ex-combattants des Forces Nouvelles, annoncé pour le 11 août prochain dans cette zone. Expliquer le processus de regroupement de façon détaillée aux ex-combattants est l'une des priorités qui meublent les interventions du commandant Losséni Fofana lors du rassemblement, tous les jeudis. Le commandant Losséni Fofana vient de sillonner tous les secteurs de la zone 6. Notamment les villes de Facobly, Sémian, Danané, Kouibly, Sangouiné, Logoualé, Mahapleu pour expliquer à ses troupes la nécessité du regroupement. «C'est sur les sites de regroupement que vous indiquerez vos vœux pour qu'on vous prenne en charge. Alors, vous direz ce que vous voulez. La communauté internationale est prête à nous aider. Cela suppose que personne ne sera oublié. Mais il faut se regrouper parce qu'on ne peut pas aider ceux qui sont dispersés. Vous serez orientés en fonction de vos choix», a-t-il soutenu durant les rencontres avec ses troupes. Pour lui, «il est nécessaire, voire indispensable de faire ce travail de sensibilisation des soldats au processus de regroupement qui est un volet primordial des Accords politiques de Ouagadougou». «C'est par le regroupement que vous aurez une bonne réinsertion sociale», a-t-il indiqué. Le regroupement des ex-combattants des Forces Armées des Forces Nouvelles a redémarré le 02 mai 2008 avec 1.000 ex-combattants à Bouaké et se poursuit progressivement dans les autres zones.

L'inter : II Plateaux -Fusillade nourrie autour du domicile du président de la Cour constitutionnelle......... Que s'est- il passé exactement, ce petit matin du jeudi 7 août 2008, jour anniversaire de l'indépendance de la Côte d'Ivoire, dans la rue en cul de sac qui mène chez le président de la Cour constitutionnelle ? Selon des habitants de ce quartier où réside également l'ancienne ministre Assana Sangaré, c'est vers trois heures que les armes ont commencé à tonner. La fusillade très nourrie, à en croire le voisinage, a duré entre cinq et dix minutes. En dehors des impacts de balles visibles sur certaines maisons des alentours, ainsi que des douilles tombées dans le jardin d'une des résidences de la rue, il n'y aurait pas eu de victimes. Quant au déroulement des faits, les avis divergent. Selon un voisin du quartier tiré de son sommeil, la cible des assaillants pourrait bien être la résidence du président de la Cour constitutionnelle. Il n'en veut pour preuve que la farouche riposte de la garde de ce dernier. En effet, les éléments commis à la surveillance du domicile de M. Yanon Yapo auraient ouvert le feu en guise de riposte. Mais contre qui ? Qui étaient ces agresseurs que ni les nombreuses unités de la police et de la gendarmerie dépêchées sur les lieux, ni la garde de M. Yanon Yapo, n'ont pu capturer ? C'est la grande interrogation. Une source policière est cependant formelle là- dessus : « l'attaque ne visait nullement le domicile du président de la Cour constitutionnelle. C'est plutôt la résidence située en face de celle de la ministre Assana Sangaré, qui a été visitée par une dizaine de bandits. » A en croire cet élément de la police qui n'a pas voulu décliner son identité, la résidence visitée par les malfrats, est celle d'un agent commercial que le gang a réussi à enfermer dans l'une des pièces de la maison, avant d'opérer. Mais, toujours selon la même source, le butin trouvé a été bien maigre, car constitué tout au plus de quelques téléphones portables. Joint au téléphone, le président de la Cour constitutionnelle, n'a pas voulu privilégier une version au détriment d'une autre, préférant attendre les résultats de l'enquête......

L'inter: Présidentielle 2008 ■ Tapé Koulou : « Il n'y aura pas d'élection le 30 novembre ».... Le président du Front national d'initiatives démocratiques ( Fnid), Laurent Tapé Koulou, a estimé mercredi dernier, que l'élection présidentielle, fixée au 30 novembre, n'aura pas lieu. C'était au cours de la conférence de presse hebdomadaire qu'il tient à son domicile depuis l'ouverture de l'enquête dans la filière café-cacao. « Je reste convaincu que les élections n'auront pas lieu le 30 novembre. », a fermement soutenu Tapé Koulou, qui a déploré un énième report préjudiciable au pays. « Gare à vous, les pauvres ont faim ; ils veulent des élections. Evitons par ces reports successifs d'aiguiser des appétits », a prévenu le président du Fnid, dont le parti se présente de plus en plus comme le porte-voix des pauvres. Au cas où l'échéance du 30 novembre ne pourrait être tenue, Tapé Koulou propose que les signataires de l'Accord de Ouaga proposent une nouvelle date, qu'ils devront cette fois respecter. Se prononçant par ailleurs sur l'enquête dans le filière café-cacao, il est revenu sur la nécessité d'entendre les ministres supposés complices ou, à défaut, relâcher les personnes détenues dans le cadre de cette affaire

L'inter : Education nationale ■ La Cesci menace la rentrée prochaine.......... N'dri Michel et ses camarades de la Coordination des enseignants du second degré de Côte d'Ivoire (Cesci) se signalent à nouveau. Ils menacent en effet de boycotter la rentrée scolaire prochaine prévue pour le 15 septembre 2008. Par ce débrayage, la Cesci entend amener le gouvernement à satisfaire ses revendications. C'est la décision qui a sanctionné l'Assemblée générale tenue mardi dernier 05 août, au lycée municipal d'Attécoubé. N'dri Michel et ses camarades de la Cesci réclament de l'Etat, le paiement des salaires des mois de novembre et décembre 2007, de quelque 3000 enseignants du secondaire, qui avaient été suspendus pour raison de grève. La Cesci exige également la détermination des nouveaux salaires des enseignants du secondaire et ce, conformément au décret sur le profil de carrière employés du secteur Education / Formation.

L'inter : Installations sur les ouvrages publics ■ Le ministre Amon Tanoh annonce des déguerpissements......... Le ministre de la Construction de l'Urbanisme et de l'Habitat Marcel Amon Tanoh a effectué, le mercredi 06 août dernier, une visite des différents sites des travaux d'assainissement et de réhabilitation des ouvrages publics du District d'Abidjan. Au terme de cette tournée qui l'a conduit, en compagnie du directeur général de la société de distribution d'eau de Côte d'Ivoire (SODECI), à Marcory, Treichville et Port Bouët, le ministre a annoncé qu'il était temps désormais de procéder au déguerpissement des occupants de ces ouvrages qui leur empêchent un fonctionnement normal. En effet, le ministère, en collaboration avec la Sodeci, a entrepris depuis cette semaine d'effectuer des travaux d'urgence sur plusieurs sites ''à problème''. Il s'agit, à Marcory des ouvrages situés sur le boulevard Lorraine, et à Treichville à la rue des brasseurs. Il s'agira de curer les caniveaux pour faciliter l'écoulement des eaux pluviales. Sur le boulevard de Marseille, au carrefour Socobin, seront réalisés des travaux de démolition de la chaussée qui s'est affaissée suite à l'effondrement de la conduite de drainage, rendant difficile la circulation des véhicules. Et à la place Akwaba à Port Bouët, de pallier le vol des plaques de recouvrement. Au-delà de ces différents travaux, le ministre Amon Tanoh voudrait résoudre les problèmes de sécurité routière et de l'environnement malsain observés dans le District. « La plupart des ouvrages à ciel ouvert sont occupés de façon anarchique par des constructions et par certains commerçants. Ce qui leur pose un problème d'entretien », a t- il dit avant de poursuivre ; « nous serons obligés de déguerpir tous les occupants de ces sites. Ce sera une opération douloureuse mais nous allons le faire. Que tous les occupants acceptent de quitter les caniveaux et libérer l'accès de ces ouvrages ». Quant au DG de la Sodeci, M. Basile Eba dont les services ont été retenus pour la réalisation des travaux, il a évoqué la difficulté d'accès à ces sites. Il faut préciser que la Sodeci qui bénéficie déjà d'un contrat d'affermage pour l'entretien et l'exploitation des ouvrages de la ville d'Abidjan, notamment les stations de pompage, les réseaux d'eau usées enterrés..., disposera de trois mois pour réhabiliter les caniveaux et éviter les inondations de chaussées en temps de pluie.