REVUE DE PRESSE DES SAMEDI 27 ET DIMANCHE 28 JUIN 2009

27 juin 2009

REVUE DE PRESSE DES SAMEDI 27 ET DIMANCHE 28 JUIN 2009


A quelques mois des élections, ONUCI et Licorne s'exercent au contrôle de foule
L'inter
– «Des éléments des forces de police constituées jordaniennes (JORDFPU) de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) ont effectué, le 24 juin 2009, en collaboration avec la Force licorne, des exercices de contrôle de foule et de sécurisation de personnalités. Les soldats du bataillon togolais de l'ONUCI ont joué le rôle de manifestants lors de l'exercice, qui s'est déroulé au champ de tir de Licorne sur la route de Grand Bassam, près d'Abidjan. Le scénario de l'exercice était le suivant : investis de la mission de sécuriser un représentant des Nations Unies en mission d'observation des élections, les JORDFPU et les soldats de Licorne devaient démontrer leur capacité de réaction face à la montée de la violence dont faisaient preuve les manifestants. La démonstration s'inscrit dans le cadre des exercices périodiques organisés par le bureau de coordination des FPU de l'ONUCI, en collaboration avec la Force licorne, pour maintenir la capacité de réaction de leurs éléments. Le commissaire par intérim de l'UNPOL, le colonel Pierre-André Campiche, le commandant de Licorne, le général de Brigade Jean-François Hogard, un conseiller militaire de la représentation permanente de la France auprès des Nations Unies à New York, le général de brigade François Estrate, et plusieurs commandants d'unités de contrôle de foule ivoiriennes ont assisté à la démonstration. »

Fraudes massives sur l'identité e Côte d'Ivoire - YJ Choi complice du FPI
Le Nouveau Réveil
– « Par la résolution 1765, le Conseil de sécurité a confié au représentant spécial le mandat de certifier les stades du processus électoral en Côte d'Ivoire. [...] Le Représentant spécial, YJ Choi doit s'assurer que toutes les garanties sont réunies pour que les élections se déroulent dans les conditions transparentes et apaisées. Comme il l'a dit lui-même récemment dans un point de presse « il s'agit de sauvegarder aussi bien le processus que le résultat des élections. Il s'agit de veiller à ce que toutes les étapes se déroulent conformément aux normes. La certification souligne les avancées et relève les anomalies ou éléments de risque conformément à son rôle de veille. En ce cas les leviers nécessaires à la correction des anomalies sont déclenchés pour ramener le processus dans le respect des critères cadres concernés... »Et c'est regard justement de ce qui précède, que le silence de M. Chi sur les révélations de fraudes massives sur l'identité dans l'interminable opération d'identification interpelle et inquiète plus d'un en ce moment. [...] Prévue pour durer 45 jours, elle se poursuit encore, 8 mois après. Avec de multiples prolongations qui ont fini par nourrir l'ingéniosité et la créativité frauduleuse de ceux qui ne veulent pas que le pays sorte de cette crise et qui mettent tout en œuvre pour que les élections débouchent sur des contestations massives qui vont nous ramener au point de départ. En effet, depuis quelques semaines il ne se passe pas un seul jour sans que la presse ivoirienne ne fasse l'écho des fraudes massives organisées sur l'identité avec des milliers de faux extraits de naissance signé par des sous-préfets, au mépris de leur propre vie. [...] les informations données par la presse sont précises et ne font l'objet d'aucun démenti officiel. Alors pourquoi le Représentant spécial du SG de l'ONU n'interpelle t-il pas, conformément a sa mission de certification, les acteurs politiques ivoiriens sur les conséquences de telles pratiques ? Pourquoi ne se rend-il pas sur les sites où ces faux extraits sont saisis pour se rendre compte de par lui-même de la véracité des faits allégués ? 5 mille faux extraits ont été saisis à Bloléquin, les preuves existent. Pourquoi M. Choi reste t-il silencieux sur cette affaire ? Ces fraudes massives dénoncées à juste titre ne vont-elles pas nous conduire à un blocage grave au niveau du croisement des listes électorales et nous conduire à une situation pleine d'incertitudes ? N'est-ce pas à ce niveau que se situe le véritable enjeu des futures élections ? M. Choi, à notre avis, devrait ouvrir l'œil et mener sa propre enquête en se saisissant des informations livrées par la presse. S'il découvre après cette enquête que tout n'est que rumeur, il n'aura qu'à le signifier aux uns et aux autres. Mais qu'il ne reste pas silencieux alors que s'organisent des fraudes préjudiciables au processus de paix. Aucun Ivoirien n'a envie de voir cette situation de souffrances indicibles se prolonger indéfiniment. [...] M. Choi devrait rassurer tout le monde en mettant fin à son inquiétant et assourdissant silence pour éviter (empruntons le mot à M. Tia Koné) les suspicions légitimes. »

Choi est un problème
Le Nouveau Réveil
– « Depuis quelques temps, il ne se passe pas un seul jour sans que des cas de fraudes avérées ne soient dénoncés dans la presse. De faux extraits de naissance inondent l'opération d'enrôlement, en mettant en péril la crédibilité de celle-ci. Le phénomène de la fraude sur les extraits de naissance s'est généralisé à l'échelle du territoire national. L'imprimerie nationale vient de confirmer que le ministre Désiré Tagro a passé commande de 250.000 imprimés d'extraits de naissance et de 10.000 registres d'état civil. A quelle fin ? Quelqu'un qui a pour mission de certifier les élections en Côte d'Ivoire peut-il rester les bras croisé lorsqu'un problème aussi grave et sérieux comme la fraude sur les actes d'état-civil se pose ? Choi attend-il que les élections se déroulent sur la base d'une liste électorale contestée pour venir parler de certification ? Le processus électoral est un tout, chaque étape est importante, celle de l'enrôlement est cruciale. Parce que c'est elle qui tient tout le reste. Si on infiltre le fichier électoral avec de fausses données, tout le reste est compromis. Le traitement des données dont on parle ne peut permettre de purger des erreurs ou fraudes d'une certaine nature. C'est donc maintenant qu'il faut agir. Jeter un coup de projecteur sur les cas de fraude dénoncées pour voir s'ils sont avérés où non. Mais Choi reste imperturbable. Cela participe t-il d'un choix, d'une option ou d'une stratégie ? Seul Choi connait les termes de son mandat. Il ne faut surtout l'embrouiller avec nos palabres. »

Relation Burida/ONUCI FM, L'Onuci FM doit s'acquitter des droits d'auteurs
Notre Voie-
Les relations entre le Bureau ivoirien des droits d'auteurs et la radio ONUCI-FM sont des plus tendues ces derniers temps. Pour causes, le non-paiement du droit des œuvres diffusées sur les fréquences de cette radio. C'est donc pour interpeller les autorités compétentes en la matière que Me Ndry Claver, Conseil du BURIDA, a animé hier après-midi une conférence de presse en son étude...il estime en effet qu'il n'est pas normal qu'une radio de l'ONU, organisme international chargée de la protection des droits humains soit en porte à faux avec ses principes propres. »L'organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI)est un organe de l'ONU chargé de faire la promotion de la propriété intellectuelle... »raison pour laquelle, il lance un appel pressant au représentant de Ban Ki Moon en Côte d'Ivoire, Choi, et aussi au gouvernement ivoirien afin que la situation soit le plutôt réglée....en tout état de cause, si la requête n'aboutissait pas, le BURIDA se verra le droit de saisir le Conseil national de la communication audiovisuelle (CNCA) seule instance compétente pour brouiller les émissions musicales de la radio de l'ONUCI, a-t-il déclaré(...)

Article repris par Le Patriote (Tendance RDR) sous le titre « conflit Burida/Onuci FM, Me Dry Claver (avocat du Burida) : « Onuci FM refuse de payer les droits des artistes »

Soro Guillaume, hier, à Paris : « Sans élection en novembre, la situation sera "intenable"
Le Nouveau Réveil
– « Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a estimé vendredi à Paris que la situation serait "intenable" dans son pays si le premier tour de l'élection présidentielle n'avait pas lieu à la date prévue du 29 novembre. "La situation sera intenable sans l'élection", a déclaré M. Soro lors d'un déjeuner de presse. Jusqu'à présent, "il y a un consensus entre les principaux acteurs de la classe politique", a-t-il expliqué. "La classe politique s'est mise d'accord sur une commission électorale, sur le gouvernement, sur les élections". Dans la mesure où "de façon réaliste, nous pouvons tenir l'élection (...) il me semble qu'il sera difficile d'avoir un autre consensus", a ajouté le leader de l'ex-rébellion des Forces Nouvelles (FN). Ce scrutin, sans cesse reporté depuis la fin du mandat du président Laurent Gbagbo en 2005, est censé mettre fin à la grave crise politico-militaire que traverse le pays depuis le coup d'Etat manqué des rebelles des FN contre M. Gbagbo en 2002. En avril, l'ex-rébellion avait déclaré que ces élections devaient "impérativement se tenir en 2009", menaçant de revoir sa participation au processus de paix au-delà de cette échéance. "Nous pouvons tenir la date du 29 novembre", a assuré M. Soro, soulignant qu'"à ce jour, 6.200.000 Ivoiriens ont été inscrits" sur les registres électoraux sur une population estimée à 15 millions de citoyens. Fin 2008, "ce qui nous avait fondé à reporter l'élection, c'est que nous n'avions même pas atteint le chiffre de 100.000" inscrits, a-t-il expliqué. Le recensement électoral doit être achevé le 30 juin et les listes publiées en septembre, pour que la campagne électorale puisse commencer à la mi-novembre. M. Soro a souligné l'importance de la "transparence" de cette élection. "Notre pays sort d'une guerre, et il faut qu'on s'en tienne strictement à la clarté, la limpidité de cette élection", a-t-il déclaré, ajoutant: "si l'élection n'est pas d'une limpidité nette, cela peut être source de difficultés"."

La Banque mondiale échange avec les Forces nouvelles à Bouaké
Fn-ci.com
– « Dans le cadre de son programme d'assistance post-crise en Côte d'Ivoire, une délégation de la Banque mondiale... a rencontré jeudi en fin d'après-midi le cabinet du Secrétaire général des Forces nouvelles à Bouaké pour faire une évaluation de la situation sur le terrain. Le cabinet du Secrétaire général des Forces nouvelles était représenté par les Directeurs de cabinet adjoints M. Cissé Sindou et Dr Ouattara André. Au sortir de cette rencontre qui s'est tenue à huis clos pendant plus d'une heure de temps dans la salle de conférence de la cellule de communication des Forces nouvelles, le Directeur de cabinet adjoint chargé des affaires générales, M. Cissé Sindou, a précisé et expliqué le contenu des échanges. « Très souvent, les jeunes eux-mêmes se posent des questions auxquelles les structures d'encadrement du service civique, le Pnrrc, le bureau des démobilisés du cabinet du Secrétaire général n'ont souvent pas d'information. Nous enregistrons souvent des plaintes mais nous n'avons pas souvent la réponse adéquate à donner aux bénéficiaires de ces projets. » a-t-il expliqué d'entrée de jeu pour montrer le bien fondé de cette rencontre avec la Banque Mondiale. Selon M. Cissé Sindou, le respect du Smig, concernant les projets de réinsertion des ex combattants, a été également abordé au cours des échanges avec la délégation de la banque mondiale... « Si on veut une réinsertion réussie, une paix durable, la valeur des kits ou la rémunération des ex combattants ou des jeunes à risque à réinsérer, doit être acceptable afin de permettre à ces jeunes d'être en adéquation avec l'environnement général du pays, c'est-à-dire avoir le minimum pour se prendre en charge et aussi pour pouvoir faire des économies » a indiqué le Dir cab adjoint. Poursuivant, M. Cissé Sindou a fait savoir que la mission de la banque mondiale conduite par Mme Tovo Maurizio a eu une oreille attentive à toutes les préoccupations des Forces nouvelles. [...] ».