REVUE DE PRESSE DES SAMEDI 25 ET DIMANCHE 26 OCTOBRE 2008

25 oct 2008

REVUE DE PRESSE DES SAMEDI 25 ET DIMANCHE 26 OCTOBRE 2008



La famille des Nations Unies en Côte d'Ivoire célèbre les 63 ans de l'ONU
Le Jour plus
– « L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et les agences du système des Nations Unies ont commémoré ce vendredi 24 octobre au siège de la mission à Sebroko, le 63e anniversaire de l'organisation internationale, en présence du Représentant spécial adjoint principal du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Abou Moussa, du Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sport et le Développement, Wilfried Lemke et de La cérémonie a débuté par la levée des couleurs et le dépôt d'une gerbe de fleurs en mémoire de tous les fonctionnaires des Nations Unies disparus au cours de leur mission. Dans un message lu par M. Abou Moussa, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a indiqué que 2008 était une année cruciale dans la vie de l'Organisation. Il s'est inquiété des menaces du XXIe siècle qui compromettent ainsi les objectifs du Millénaire pour le développement à la date butoir de 2015 et dit sa préoccupation des répercussions de la crise financière mondiale. Le Secrétaire général a plaidé pour un partenariat qui, selon lui, est la voie de l'avenir, citant en exemple l'action mondiale de lutte contre le paludisme qui a permis de contenir une maladie qui tue un enfant toutes les 30 secondes. « Nous avons besoin d'autres exemples comme celui-ci pour nous attaquer à d'autres tâches ardues » a noté M Ban, avant d'en appeler à tous les partenaires et à tous les dirigeants pour qu'ils assument leur part de responsabilité et tiennent leur promesse. De son côté, M. Lemke s'est dit honoré d'être ce jour, avec les fonctionnaires de l'ONUCI et des Nations Unies Il a indiqué que beaucoup de passerelles existaient entre le sport et la politique, avant de souligner que le sport développe des activités fondamentales telles le respect de soi, le respect des autres, la non violence etc. « Le sport est un langage universel que tous peuvent parler et cela sans égard à la race, à la religion et au sexe » a lancé le Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sport et le Développement. Evoquant l'organisation de la coupe du monde pour la première fois en Afrique en 2010, M. Lemke a indiqué que le Secrétaire général des Nations Unies lui a demandé de faire tout ce qui est en son pouvoir pour que ce 1er rendez-vous en terre africaine soit un succès. L'Adjoint au Chef de la division de la police à New York, Ann-Marie Orler actuellement en visite en côte d'Ivoire, a également pris part à la cérémonie. »

En visite en Côte d`ivoire/ Wilfried Lemke (Conseiller spécial du SG des Nations Unies chargé du développement du sport et de la paix) : "Le sport a un rôle à jouer dans les pays qui sortent de crise"
Le Nouveau Réveil
– « Le Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies, chargé du développement du sport et de la paix, M. Wilfried Lemke a été reçu en audience, hier, par le premier responsable du sport ivoirien, Dagobert Banzio à son cabinet de l`immeuble Sogefiha. Nommé à ce poste depuis huit (8) mois, l`envoyé de Ban Ki Moon est venu apporter le soutien de l`Organisation mondiale au sport africain en général et au sport ivoirien en particulier. Selon l`Allemand, cela fait la deuxième fois qu`il effectue une telle mission en Afrique subsaharienne. Après son audience avec le ministre Banzio dont le sujet essentiel était la recherche de projets de développement du sport, l`émissaire de l`ONU a déclaré que cette institution s`implique dans le sport parce que persuadée " qu`il a un rôle à jouer dans les pays qui sortent de crise comme la Côte d`Ivoire ". Aussi a-t-il souhaité que l`organisation de la prochaine Coupe du Monde en Afrique du Sud soit un réel succès. Car le sport étant un facteur d`union .M. Lemke séjourne en Côte d`Ivoire jusqu`au lundi prochain et avant de s`envoler pour les USA, il aura une rencontre avec certaines fédérations sportives ivoiriennes pour échanger sur des projets importants auxquels les Nations Unies souhaitent apporter un appui financier et humain. Le ministre Banzio s`est dit heureux de cette visite inhabituelle d`une telle personnalité de l`ONU. Il a déclaré que cette visite est essentielle pour la paix par le sport et indiqué qu`ensemble, un projet sur les sports de masse sera élaboré pour son développement. »

Identification/ Méïté Sindou : "Il n'y a pas péril en la demeure"
Fraternité Matin
– « Le porte-parole du Premier ministre Guillaume Soro lève le voile sur la visite qu'il effectuera à Fraternité Matin, lundi, et rassure. M. le porte-parole, le Premier ministre Guillaume Soro est attendu à Fraternité Matin lundi prochain.
Dans quel cadre s'inscrit cette visite?

Le chef du gouvernement vient principalement pour participer à la tribune appelée «L'invité de la rédaction de Fraternité Matin». C'est une idée que nous avons partagée au cabinet avec la direction générale de Fraternité Matin qui s'y est montrée très ouverte et très favorable. Il s'agira, pour le Premier ministre, de saisir cette opportunité pour s'exprimer sur une série de sujets de fond. Bien entendu, le sujet majeur aujourd'hui en Côte d'Ivoire, c'est l'opération d'identification des populations et de recensement des électeurs, démarrée depuis le 15 septembre dernier. Elle sera principalement au centre des débats. Comme vous le savez, cette opération connaît quelques difficultés sur le terrain et suscite quelques inquiétudes. Elle est également parfois perturbée par des rumeurs persistantes de fraude. Il s'agira donc pour le Premier ministre, d'aborder cette question dans tous ses compartiments avec la presse, sans faux-fuyant et de contribuer, par le biais de Fraternité Matin et des autres médias qui seront présents à la rencontre, à rassurer l'opinion nationale et même internationale. Il y a seulement quelques jours, on a vu le Premier ministre débattre de la question sur les antennes de la télévision nationale. Aujourd'hui, il revient sur le sujet à Fraternité Matin.
Y aurait-il péril en la demeure?
Non, non, il n'y a pas péril en la demeure. Mais il est nécessaire, dans une action de communication, de répéter certaines choses importantes, de manière pédagogique, de manière à ce que le public le plus large possible soit touché. Vous savez, la question de l'identification est la plus épineuse du processus de sortie de crise. C'est le programme le plus délicat de la mise en œuvre de l'Accord politique de Ouagadougou. Et il est impératif que cette étape se passe avec brio. C'est pourquoi il importe au Premier ministre de s'engager aux côtés des structures nationales d'identification dans la campagne de sensibilisation des populations et d'expliquer aux Ivoiriens les tenants et les aboutissants, les modalités et mécanismes de l'opération. Sinon, il n'y a pas péril en la demeure. [...] ».

Identification des populations - L'Observatoire de l'Apo note des irrégularités
Le Patriote
– « L'observatoire de l'Accord Politique de Ouagadougou, chargé de faire le suivi de la mise en œuvre dudit accord a présenté, hier vendredi, son premier rapport du mois de septembre dernier. Selon le responsable de ce projet, M. Coulibaly Tiésson, les opérations prises en compte au cours du mois écoulé étaient les audiences foraines de rattrapage et les opérations d'enrôlement pour l'identification et le recensement électoral. Dans l'ensemble, le rapport note un satisfecit quant à l'effectivité de ces opérations « L'observatoire félicite la Cei, l'Ins et la Sagem pour les efforts déployés pour le démarrage effectif de l'enrôlement. », a relevé M. Coulibaly. Avant de noter quelques insuffisances au niveau de la sensibilisation des populations, en ce qui concerne les audiences foraines de rattrapage. « L'organisation de ces opérations a été entachée d'irrégularités. », résume M. Coulibaly. Le rapport note que la grève des greffiers a causé une perturbation majeure de ces audiences dans certaines localités. « Conséquence, plusieurs requérants n'ont pas pu avoir leurs documents. », indique le rapport. En sus de ce constat, le rapport a noté une absence de sécurisation des opérations par les brigades mixtes comme prévu par l'accord politique de Ouagadougou. Des cas de racket des pétitionnaires par certains agents a aussi été constaté. L'observation de l'Apo recommande au président Laurent Gbagbo et au Premier Ministre Guillaume Soro de mettre à la disposition de la Cei des agents des forces de sécurité pour la sécurisation des opérations d'identification et de recensement électoral en cours. Ainsi que l'ouverture rapide de l'ensemble de ces centres d'identification et d'enrôlement sur le territoire. »

Identification : Kima Émile appelle les ressortissants de la Cedeao à rester à l'écart
Fraternité Matin
– « La sensibilisation pour que les étrangers ne s'en mêlent pas continue. Le président du Comité de soutien à l'Accord politique de Ouagadougou et au facilitateur Blaise Compaoré entreprend depuis quelques jours une campagne de sensibilisation sur l'opération d'identification des populations et du recensement électoral en cours. Kima Emile sera, dans ce cadre, à Bouaflé le 8 novembre 2008. Mais avant cette visite dans la capitale de la Marahoué, il animera un meeting aujourd'hui, à la mairie d'Abobo. Il s'agira pour lui, de donner des précisions à ses frères Burkinabè et à tous les ressortissants de l'espace Cedeao. « Il ne faudrait pas que les politiques vous utilisent. Les opérations d'identification des populations et du recensement électoral ne concernent pas les étrangers. C'est l'affaire des Ivoiriens. Celui qui se fait prendre sera responsable de son acte. Car notre ambassade n'est pas là pour régler les affaires judiciaires », dit-il avec force.Le président du Comité de soutien à l'Accords politique de Ouaga et au facilitateur Blaise Compaoré qui nous a rendu visite hier à notre rédaction, affirme avoir reçu beaucoup de plaintes faisant état de ce que des étrangers se rendraient dans des centres de collecte pour se faire enrôler. « Chaque pays a ses lois. Si vous les respectez, vous n'aurez pas de problème », leur conseille-t-il. Kima Emile demande à tous les ressortissants des pays membres de la Cedeao de rester sereins et responsables. Il rappelle que leur devoir, est de soutenir les Ivoiriens engagés gans un processus de sortie de crise qui va les amener aux élections. »

Visite d'Etat à Bouna les populations : "Le Président vient régler nos problèmes"
Fraternité Matin
– « Le Chef de l'Etat commence aujourd'hui une tournée dans le département de Bouna, confronté à de nombreux défis. Vendredi 24 octobre 2008, 12h00. Il fait un soleil de plomb à Bouna, chef-lieu de département dans l'extrême nord-est de la Côte d'Ivoire. A plus de 600 km d'Abidjan, à 97 km du Burkina Faso, le voisin du Nord, et à 37 km du Ghana qui est situé à l'Est de la Côte d'Ivoire. Le marché est ouvert avec des commerçants assis fièrement derrière leurs étals. Dans les rues, des élèves passent. A vélo ou à pied. Selon toute vraisemblance, ils viennent de l'école. D'autres enfants, n'hésitent pas à exprimer leur joie, en levant les bras en l'air au passage de grosses cylindrées qui traversent les rues de la ville depuis quelques jours. Tout va bien donc à Bouna? Que non ! Les habitants ne manquent pas de faire cette précision dès qu'on leur pose la question. «Le taux de chômage est trop élevé ici, il n'y a aucune usine à Bouna. [...] Pour tous les fonctionnaires, ce sont des dépenses en plus chaque fin de mois, avec des déplacements que les agents se doivent d'effectuer sur Abengourou, plus loin vers le sud, ou même vers Abidjan. Parce que les banques commerciales, celles où sont virés les salaires, n'existent pas. C'est ce département-là qui accueille le Président de la République, Laurent Gbagbo, à partir de ce samedi. Et ils sont heureux, les habitants de Bouna. «Il y a longtemps que nous attendions le Président. Il vient régler nos problèmes», pense Mamadou Ouattara. «Nous n'avons rien ici. Il n'y a pas de lumière. Son arrivée est donc salutaire», renchérit Abia Traoré, commerçante.

Le Président depuis hier à Bondoukou
Le Président Laurent Gbagbo est arrivé à Bondoukou hier vendredi aux environs de 18 h (heure locale). C'est dans cette ville, capitale de la région du Zanzan, qu'il résidera durant ces deux jours de visite d'Etat dans les départements de Bouna et Nassian. Venu par hélicoptère, il a atterri au stade Ali Timité de la ville, où il a été accueilli par le Premier ministre, Guillaume Soro. Celui-ci avait à ses côtés, le ministre de la Défense, Michel Amani N'Guessan, le préfet de la région du Zanzan, Germain François Goun, le président du Conseil général de Bondoukou, Kouamé Sécré Richard, et le maire de la commune, Kouakou Dapa. La haute hiérarchie militaire, conduite par le général de division Philippe Mangou, chef d'état-major des armées, les chefs traditionnels et religieux, ainsi que de nombreux cadres de la région dont les anciens ministres Yaya Ouattara et Kobenan Kouassi Adjoumani ont également effectué le déplacement pour rendre les honneurs au Chef de l'Etat. Après l'exécution de l'hymne national, Laurent Gbagbo a passé en revue les troupes placées sous les ordres du chef de bataillon Okoua David. Le Président n'a fait aucune déclaration à son arrivée. »

En visite dans un village de Yamoussoukro : Kouacou Gnrangbé échappe à un attentat
Le Nouveau Réveil
– « Le délégué départemental du PDCI-RDA de Yamoussoukro I, Kouacou Gnrangbé Kouadio Jean, par ailleurs maire de ladite cité, a échappé à la mort hier après midi. Des hommes en armes à la solde du FPI ont attenté à sa vie dans le village de Bossi. Fort heureusement, la main de Dieu était sur lui et le pire a été évité. Pour la mobilisation exemplaire dont ils ont fait preuve le mercredi dernier, lors du meeting que le président Bédié a animé à la place Jean Paul II, meeting qui marquait le clou de la tournée du président du PDCI-RDA dans la région des Lacs, le délégué départemental a décidé de sillonner les villages pour leur dire merci. C'est dans ce cadre que le Maire Kouacou Gnrangbé Kouadio Jean qui nous a joint au téléphone s'est rendu hier dans le village de Bossi situé à quelques kilomètres de Yamoussoukro sur la voie menant à Bouaflé. "Après la rencontre avec les populations, alors que, je m'apprêtais à regagner Yamoussoukro, relate le maire, grande fut ma surprise de constater que la voie principale était barrée. Le motif, le FPI animait là un meeting. J'ai demandé tout simplement la levée de la barrière pour que je puisse passer. Mais je bute sur le refus catégorique des individus en tenue militaire et armés, qui pourraient être des gardes du corps de Kouassi Oussou, Directeur général de l'Economie présent sur les lieux. A l'effet de me faire identifier, je descends de la voiture pour me présenter à eux. Ceux-ci, visiblement animés de l'intention manifeste d'en découdre avec moi, me lancent : "tu es qui ?" Ils me saisissent au collet et sans autre forme de procès, me rudoient de coups, déchirent ma chemise. La scène s'est passée sous les yeux de sieur Kouassi Oussou qui n'a pas réagi. Amorofi Kouassi Edouard du FPI était, lui, au micro. Les populations villageoises dont des jeunes ont accouru pour me secourir en opposant une farouche résistance aux hommes en armes. Face à la détermination des jeunes, ils ont tiré des coups de feu en l'air. Je détiens des douilles des balles tirées". Le maire de Yamoussoukro a ainsi expliqué au téléphone la scène qu'il a vécue. Il parvient toutefois à saisir la police. Le préfet de police de Yamoussoukro et son adjoint se sont rendus aussitôt dans le village avec des éléments. Mais les hommes armés avaient déjà pris la poudre d'escampette pour se diriger du côté de Bouaflé. Le maire Kouacou Gnrangbé Kouadio Jean a déposé une plainte. »

Folles rumeurs d`enlèvement, hier : Sur les traces des présumés enleveurs d`enfants
Le Nouveau Réveil
– « La nouvelle comme une trainée de poudre a envahi tout le District d'Abidjan hier. Elle faisait état de ce que des individus, à bord d'un véhicule 4x4 enlèveraient des enfants dans les quartiers ou dans des établissements scolaires. Dans toutes les communes, Abobo, Adjamé, Yopougon, Treichville... Et partout la peur panique s'est emparé des populations créant ainsi une véritable psychose générale »
Communiqué de la police : 2 civils tués, 4 agents de police blessés, des véhicules endommagés – [...] Des badauds se sont attaqués à des agents de police en patrouille. Qui ont dû se replier dans un domicile. L'on dénote 4 agents de police blessés à la machette. A Yopougon, ce jour (Ndlr : vendredi) à 11h 30mn, M. Fofana Mamadou à bord de son véhicule particulier de marque jupe Cherokee de type 4x4 aux vitres teintées, parti rendre visite à son frère, le directeur de l'EPP gare nord 3, a été pris à partir par des badauds et des riverains. Ces derniers l'accusant de vouloir enlever des enfants. Ils l'on battu et endommagé son véhicule par jets de pierres. Il a été exfiltré par les agents de la police du district de Yopougon. Et conduit au CHU de cette commune pour y recevoir des soins. Ces jours ne sont heureusement pas en danger. A Adjamé, aux environs de 13 heures, le sergent des FANCI, Allah Houphouët, conducteur d'une forte autorité militaire a été agressé par des badauds au Forum des marchés d'Adjamé, où il était allé faire des courses. L'intéressé, qui était en uniforme militaire et à bord d'un véhicule aux vitres teintées a eu sa vie sauve grâce à l'intervention des agents de police en patrouille sur le Boulevard Nangui Abrogoua. Le militaire ne porte aucune blessure apparente. Quand au véhicule, hors mis les impactes de projectiles, il n'a pas été endommagé. Au total, nous enregistrons 4 agents de police blessés et 2 civils décédés. L'on note également pour le jour (ndlr : vendredi 24 octobre) que des écoles primaires ont été fermées du fait de la peur panique qui s'est emparée aussi bien des élèves, des encadreurs que des parents d'élèves. Tous ces faits appellent les observations suivantes : Premièrement, en dehors du sergent des sapeurs pompiers Dodo Charles, dont la fille se trouve d'ailleurs avec lui, aucun commissariat de police n'est saisi d'une plainte d'enlèvement d'enfant par des hommes en treillis, circulant à bord de véhicule de type 4x4 aux vitres teintées.
Deuxièmement, les parents des 10 autres enfants, dont il est fait mention par la fille du Sapeur pompier, n'ont déposé aucune plainte. Ce qui porte à croire que les faits sont loin d'être exacts. En conséquence, le directeur de la police nationale, invite les populations, plus particulièrement, celles du district d'Abidjan au calme. Il leur demande de porter à la connaissance des services de police toute information ou faits suspects de nature à perturber leur quiétude ou leur sécurité en donnant les précisions qui permettront de réagir promptement. Les populations peuvent à cette fin, appeler au 20 22 16 33 et 20 21 00 70 à la préfecture de police d'Abidjan ou au 20 21 23 00 à la police criminelle anciennement appelée police judiciaire (PJ). Le directeur général de la police nationale, saisit cette occasion pour demander aux populations de ne pas être des éléments de propagation de rumeur et de ne pas s'attaquer pour quelques raisons que ce soient aux forces de défense et de sécurité, chargées d'assurer la tranquillité des citoyens et de veiller sur leurs biens. »

Fraternité Matin indique : Rumeurs d'enlèvements d'enfants : PEUR PANIQUE ...hier à Abidjan 2 morts 4 policiers et 2 civils grièvement blessés 7 bus et des véhicules cassés -
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