REVUE DE PRESSE 29 JUILLET 2009

29 juil 2009

REVUE DE PRESSE 29 JUILLET 2009








Nord-Sud Quotidien :

Visite de travail :Soro chez
Kadhafi......

Plusieurs séances de travail vont meubler  la visite  que le chef
du gouvernement  ivoirien  a entamée depuis  hier (et non dimanche comme  nous 
l'écrivons) au pays du guide libyen Mouammar Kadhafi. Guillaume Soro  abordera
avec le chef de l'exécutif de Syrte divers sujets ayant certainement trait à
l'évolution du processus électoral et  la sortie de crise en Cote d'ivoire au
cours de ce séjour qui  prend fin jeudi .Dès son retour sur les bords de la
lagune ébrié,  le premier ministre fera  face à un calendrier particulièrement
chargé. Au menu, annonce un communiqué de  son cabinet, « trois importantes
réunions» dont la première aura lieu le vendredi 31 juillet. Elle mettra
Guillaume Soro face aux acteurs impliqués dans la sécurisation du processus de
sortie de crises et le règlement définitif des questions militaires
(harmonisation des grades et quotas  des FAFN pour la nouvelle armée nationale).
Il s'agira  au cours de  cette réunion, d'actualiser le plan de déploiement des
8000 éléments du centre de commandement intégré (CCI) et d'évaluer la mise en
œuvre des recommandations  de l'Accord Complémentaire 4 de Ouaga. Le président 
de la commission  électoral indépendante CEI, le ministre de la sécurité et
celui de la défense ,le représentant  spécial du facilitateur  en Côte d'Ivoire
,le  chef d'état major des FANCI et celui  des FAFN, le DG  de la police, le
commandant supérieur de la gendarmerie  et les chefs du CCI sont conviés à
cette  rencontre. Le deuxième rendez-vous du chef du gouvernement est fixé au
samedi 1er aout. Il servira de cadre pour la présentation  officielle
à Soro du fichier fusion (fichiers historiques fusionnés)devant servir  aux
croisements des données lors des traitements informatiques, de même que celle du
fichier d'état civil obtenu à partir de la numérisation des registres d'état
civil .Le communiqué de la primature précise que  les structures  nationales
chargées du processus d'identification des populations et du recensement
électoral sont  conviées à cette  réunion qui aura lieu à 10 h. Enfin  le mardi
4 aout, à 15 h, le PM sera face à l'ensemble des syndicats  de la santé, après 
la dernière  grève qui  a secoué ce secteur. Les revendications des agents de
santé seront certainement  au cœur  des échanges.




 





Fraternité Matin :

Cci, grades, quotas... : Soro convoque une réunion.......
Dès
son retour de Libye, jeudi, les questions sur le CCI, les grades, les quotas, le
traitement des données, la grève des médecins... seront examinées. Le Premier
ministre Guillaume Soro est, depuis hier, en mission à Syrte en Libye jusqu'à
demain jeudi. Où il aura plusieurs séances de travail avec le Guide libyen,
Mouammar Kadhafi, dans le cadre des relations qui lient les deux pays, a annoncé
son conseiller spécial chargé de la Communication et des médias, Alain Lobognon,
dans un communiqué transmis à notre rédaction hier. Son programme, à son retour,
ne sera pas de tout repos puisqu'il présidera trois importantes rencontres à la
Primature. Les deux premières seront axées sur l'évaluation du processus de
paix, notamment ses volets militaire et identification. Quand la troisième
rencontre portera sur la situation sociale, notamment la dernière grève des
médecins. Ainsi, le vendredi 31 juillet, Guillaume Soro et les responsables
impliqués dans la sécurisation du processus de sortie de crise vont plancher sur
les moyens de régler définitivement les questions militaires (harmonisation des
grades et quotas des FAFN pour la nouvelle armée nationale). Ce sera l'occasion
d'actualiser le plan de déploiement des 8.000 éléments du Centre de commandement
intégré dont les premiers contingents ont été affectés à Bouaké et Abidjan
depuis le 5 juin dernier. Et d'évaluer la mise en œuvre de Ouaga IV. Les
personnalités conviées à la séance de travail sont le président de la Commission
électorale indépendante, les ministres de l'Intérieur et de la Défense, les
chefs d'état-major des FANCI et FAFN, le directeur général de la police, le
commandant supérieur de la gendarmerie et les chefs du Cci. Le samedi 1er août,
à 10h, les fichiers historiques fusionnés devant servir au croisement des
données lors des traitements informatiques, lui seront officiellement présentés.
De même que le fichier état civil. Les structures intervenant dans le processus
d'identification et de recensement électoral sont conviées à cette cérémonie.
Enfin, le mardi 4 août, à 15h, le chef du gouvernement échangera avec l'ensemble
des syndicats de la santé, souligne le communiqué. Ces réunions sur le processus
de paix interviennent au moment où l'identification et le recensement électoral
ont pris fin pour laisser place au traitement des données et après les réserves
formulées par le représentant spécial du SG de l'Onu, Young Choi, le 23 juillet,
à la réunion du Conseil de sécurité.




 





L'Inter :

Processus de sortie de crise :
Soro règle définitivement la question des grades et quotas des FAFN dans la
nouvelle armée -Le Premier ministre en Libye depuis hier.......

Le
Premier ministre Guillaume Soro va s'attaquer cette semaine au règlement
définitif des questions militaires qui ont bien souvent grippé le processus de
sortie de crise en Côte d'Ivoire, depuis la signature de l'Accord politique de
Ouagadougou, le 4 mars 2007. Selon un communiqué de la Primature dont nous avons
reçu copie hier mardi 28 juillet 2009, '' le vendredi 31 juillet 2009 à 11h, le
Premier ministre rencontrera les responsables et les acteurs impliqués dans la
sécurisation du processus de sortie de crise et le règlement définitif des
questions militaires (harmonisation des Grades et quotas des Fafn pour la
nouvelle armée nationale). Il s'agira au cours de cette réunion d'actualiser le
plan de déploiement des 8000 éléments du Centre de Commandement Intégré (CCI) et
d'évaluer la mise en œuvre des recommandations de l'accord complémentaire IV à
l'accord politique de Ouagadougou '', souligne le communiqué signé du Conseiller
spécial chargé de la communication et des médias, Alain Lobognon. Cette
importante réunion verra la participation du ministre de la Défense, celui en
charge de la Sécurité, les chefs d'état-major des FANCI et des FAFN, le
Commandant supérieur de la Gendarmerie, les patrons du CCI, le représentant
spécial du facilitateur en Côte d'Ivoire et le président de la CEI. La qualité
de ces différentes personnalités qui seront autour du Premier ministre Soro,
témoigne de l'importance de la réunion du vendredi prochain pour la sortie de
crise. Faut-il le rappeler, le déploiement des 8000 soldats du CCI pour la
sécurisation des élections et la question des grades et des quotas FAFN pour la
nouvelle armée, sont bien souvent des sujets qui fâchent dans la résolution de
la crise ivoirienne. Selon l'accord complémentaire IV à l'APO, 8000 soldats,
repartis en 4000 FDS et 4000 FAFN, devraient être rassemblés pour la
sécurisation du processus électoral. Mais le projet connaît quelques difficultés
dans sa mise en œuvre. Les FAFN peinaient, jusqu'à une date récente, à réunir
leurs éléments. Du côté des Fds, les hommes sont en place, mais les
revendications liées aux conditions de vie et de travail freinent quelque peu la
machine. Quant aux grades et aux quotas des éléments Forces nouvelles dans la
nouvelle armée, tout ne semble pas encore parfait. 5000 éléments FAFN devraient
constituer le quota des hommes de Soro dans la nouvelle armée. Ces éléments
sont-ils disponibles ? Difficile à dire. Pour les grades, notons que des
appréhensions étaient nées du côté des FDS face à la montée en grade des
éléments FAFN. Autant de problèmes que le Premier ministre, secrétaire général
des Forces nouvelles entend régler avant le scrutin de sortie de crise. En plus
de la réunion sur le règlement des questions militaires, le Premier ministre
recevra le samedi 1er août 2009 le fichier fusionné (fichiers historiques
fusionnés) devant servir au croisement des données lors des traitements
informatiques, de même que le fichier d'état civil obtenu à partir de la
numérisation des registres d'état civil. Le mardi 04 août, Guillaume Soro
rencontrera l'ensemble des syndicats de la santé pour parler de leurs
revendications suite à leur dernière grève. Mais avant toutes ces réunions, et
ce depuis hier mardi 28 juillet 2009, le Premier ministre s'est envolé pour la
Libye où il séjournera jusqu'au 30 juillet. Le chef du gouvernement ivoirien
aura plusieurs séances de travail avec le guide libyen Mouammar Kadhafi,
toujours dans la perspective de sortie de crise.




 





L'Expression :

Tension dans le processus de
paix : Mangou retire la garde de Bédié et d'ADO....

Le Général Philippe Mangou a demandé, dans un message en date du 22 Juillet, aux
militaires présents dans la garde rapprochée des présidents du PDCI, du RDR et
d'autres personnalités de rejoindre leurs unités respectives sous peine de voir
leurs soldes suspendues.

Le chef d'état major des armées a frappé comme un sourd dans les colonnes de
l'opposition. Lé Général Philippe Mangou a décidé dans un message classé «NON
PROTÉGÉ URGENT».
(N°1523/EMA/DORH/BPERS/EFF) de suspendre les soldes des
militaires affectés à la garde rapprochée d'Henri Konan Bédié, Alassane Dramane
Ouattara et d'autres personnalités (ministres) proches de l'opposition.Le
message qui passe en revue toutes les décisions de «reversement de militaires
détachés pour emploi de garde du corps» de 2009 stipule : «Honneur vous
suspendre solde de présence des militaires ci-dessous, détachés en qualités de
garde du corps auprès des autorités civiles et qui n'ont pas encore rejoint».Ce
message concerne 45 militaires des unités rattachées à l'état major de l'armée
qui n'ont pas encore obtempéré. Ils sont 7 appartenant au GSPM ; 02 du GMMG, 5
du BCS, 2 de l'ENSOA, 01 de l'EMPT. Au niveau du Commandement terrestre
(COMTER), 8 sont attendus au BCP, 01 au 1er BG, 03 au 1er
BTON, 2 au 2ème BTON, 01 au 1er BB ; 04 au COMAIR
(Commandement Aérien et 09 au Commandement de la Marine(COMAR).De bonne source,
ce message ne vise pas spécifiquement la garde rapprochée des présidents du PDCI
et du RDR comme une décision politique, une sanction. Ils seraient
touchés par cette décision parce que des militaires rappelés aujourd'hui par
leurs unités avaient été affectes par l'état de Côte d'Ivoire à leur
protection.«Il paraît normal que leur reversement, soulignent nos sources,
perturbe leur sécurité. De toutes les façons, c'est le même Etat qu'il
sert».Joint hier, une source à l'EMA a confirmé l'information. «Oui, nous avons
dit à tout le monde de rentrer dans les casernes. Il n'y a rien de caché. Le
CEMA met en œuvre ce qu'il a décidé. Lors de sa tournée dans les casernes, le 2
Juillet, il l'a rappelé aux soldats. Il leur a demandé de rentrer dans les
casernes pour faire face aux nécessités de service. Il a dit qu'il avait besoin
d'eux. Il n'y a pas d'autres interprétations à faire. Il leur a rappelé que les
fonctions de garde du corps sont dévolues à la police nationale».Pour l'état
major et pour les militaires concernés par cette décision, cette opération est
un moyen «pour faire rentrer les soldats dans les casernes» et mettre à jour la
liste du personnel militaire. L'EMA estime que depuis le début de la crise, «il
y a trop de militaires dehors». L'Etat-major compte tenir une nouvelle liste,
répertorier les personnalités qui ont droit à la garde rapprochée et celles qui
n'y ont pas droit. Puis, il fera une redistribution plus juste. Ce message des
suspensions de solde de militaire fait suite à un premier intervenu depuis
plusieurs semaines, demandant aux militaires détachés pour l'emploi de garde du
corps de rejoindre leurs casernes. Cette opération, à en croire des sources
proches de l'Etat-major, entrait dans le cadre normal de la division et
l'organisation des ressources humaines de l'Etat-major des armées. Cette
décision, vient renforcer, malheureusement, le climat de tension et de
suspicions entre l'armée et l'opposition. Dans les milieux des partis politiques
concernés, on s'interroge sur l'opportunité d'une telle décision qui fragilise
la sécurité des deux principaux opposants au régime à la veille du scrutin
présidentiels. Des opposants qui ont un fort contingent de militaires dans leurs
gardes rapprochées respectives et contre qui le pouvoir a parfois usé de
méthodes brutales et répressives. Elle vient en ajouter à la récente passe
d'armées entre l'EMA et le RDR. Le 2 Juillet, à l'occasion d'une tournée dite
d'encouragement et de mobilisation dans les casernes, le général Philipe Mangou
a demandé aux hommes politiques, sans citer de nom, «d'avoir du respect et de la
considération pour les FDS qui œuvrent, chaque jour que Dieu fait, pour leur
sécurité afin de leur permettre de faire campagne comme ils sont en train de le
faire».Mangou avait mis à l'index «certaines personnes (qui) pensent que les
actes que nous avons posés sur le terrain sont des actes barbares et stupides,
des actes honteux. Nous leur disons tout simplement qu'elles n'ont rien
compris». L'allusion à Alassane Ouattara était sans ambages. Le 25 Juin, lors
d'un meeting à Béoumi, ADO avait qualifié le bombardement du bac sur le Bandama,
qui permettait aux populations de cette localité de se déplacer d'une rive à
l'autre, de «stupide, barbare et honteux».Comme quoi les petits ruisseaux font
toujours les grandes rivières.




 




Le
Temps :

Election en Cote d'Ivoire :Le Préfet de
Yamoussoukro  crache ses vérités à la communauté internationale.......
Un
atelier de formation en  Droits de l'Homme  et élections à l'intention  des
membres  de la Commission Electorale Indépendante locale CEI et des parties et
groupements politiques organisé par le Bureau Régional des Droits de l'Homme  de
l'Opérations des Nations Unies  en Cote d'Ivoire  ONUCI  basé à Yamoussoukro 
s'est tenu hier, dans les locaux  de la mairie de  la ville, en présence  du
préfet  de région, Nassa Dakoury  et des  autorités onusiennes .Profitant  de
l'occasion  à lui  offerte, le  Préfet  du département de la Régions des Lacs  a
salué la tenue d'un tel atelier ,visant à renforcer les capacités  des
participants ,les dotant des outils  de base aux fins de contribuer à la
 promotion des Droits  de l'Homme, certes, mais  et  surtout  pour la tenue
d'élections libres et apaisées  en Cote d'Ivoire .Ainsi  pour le préfet Nassa 
Dakoury, il convient d'étendre  l'atelier à la notion  de devoir .Puisqu'il
participe à la cohésion nationale. «Allez au-delà de la simple  formation sur
 nos droits en alliant  droits et devoirs»,
a dit Nassa Dakoury, car, a-t-il
prévenu les organisateurs, l'ONUCI, et donc la communauté internationale « Ne
créez  pas des petits  tyrans  et de dictateurs en enseignant que les Droits de
l'Homme  aux citoyens ,les devoirs aussi  ont droit de cité
 ».Puis  il  a
été un peu incisif : « Cessez  de  caricaturer et de diaboliser à souhait les
élections  en Cote d'Ivoire
».Non sans préciser que  cela  fait  trente ans
(30) qu'il assiste à l'organisation  des élections  en Cote d'Ivoire . « Depuis 
1979, a dit Nassa Dakoury ,je  participe  aux élections .Je ne  sais pas  ce
qu'on  vous  a dit  avant  de venir  en Cote d'ivoire  .ici (en cote d'Ivoire
,ndlr), des  dispositions  démocratiques  existent .De quoi parlent  donc  les
gens ? »
S'est-il interrogé. Invitant les participants à faire bon usage des
recommandations du séminaires .Quant  au chef du Bureau des Droits de l' Homme
de l'ONUCI à Yamoussoukro, Charles Ndikuriyo, les velléités d'affrontements à
caractères tribal, politique ou communautaire pouvant  ressurgir lors des
élections ,il urge que l'enseignement du droit et de la bonne conduite soit
l'affaire des représentants des partis et groupements politiques .Qui, à leur
tour, doivent véhiculer  le message de paix  à leurs militants de base. « Nou
 encourageons les participants à sensibiliser leurs militants ou les membres
de leurs  communautés ethniques  et autres  au  respect  des Droits de l'Homme 
au respect du code électoral à l'effet de contribuer à prévenir d'éventuelles 
violences causées par la méconnaissance ou l'ignorance  des règles de droit à
l'occasion  des prochaines  échéances électorales  en Cote d'Ivoire
»,a
souhaité, Charles Ndikuriyo.




 




Le
Quotidien :

Règlement de la crise Blon-Mabri - Les émissaires
de Gbagbo échouent......
 La
crise Mabri-Blon Blaise prend une tournure nationale. Les émissaires du
président Laurent Gbagbo n'ont pu éviter le clash entre les deux hommes. Le
meeting longtemps annoncé par le président de l'Union pour la démocratie et pour
la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI), Dr Albert Toikeusse Mabri aura bel et bien
lieu aujourd'hui au stade Léon Robert de Man. Malgré la présence massive des
émissaires du Président Laurent Gbagbo, selon nos sources, qui, avaient investi
la capitale des 18 Montagnes pour éteindre le feu entre les deux frères que sont
Mabri et Blon. Notamment le Député Sokouri Bohui, «le Monsieur élection du FPI»
qui a conduit une délégation de cadres proches de Laurent Gbagbo pour convaincre
Mabri de surseoir à son meeting vu les risques d'affrontement qui se profilent à
l'horizon. Mais la médiation n'a pas porté. Puisque le président Mabri et ses
hommes sont restés sur leur position. Selon le chef de l'UDPCI qui a rendu
lui-même la nouvelle publique, des hommes seraient venus de la part du chef de
l'Etat à l'effet de le convaincre de reporter le meeting. Malheureusement, les
tractations qui auraient duré toute la nuit, selon des responsables du parti
arc-en-ciel, n'ont pas atteint leur objectif. Et le secrétaire général adjoint,
Jean Blé Guirao, de confirmer qu'après l'échec des émissaires de Laurent Gbagbo,
c'est au tour de personnes se disant hommes de Dieu qui ont approché le parti
pour demander également le report du meeting. Parce que selon leurs songes, ce
rassemblement va connaître un bain de sang. Mais ils ont été également
éconduits. C'est donc tout naturellement que Mabri et ses hommes ont continué à
inviter leurs militants à un meeting cet après-midi au stade Léon Robert de Man.
En attendant, les populations de la capitale des 18 montagnes retiennent leur
souffle sur ce qui va se passer ce soir dans leur commune, car aujourd'hui, il y
a de l'électricité dans l'air à Man.




 





L'Inter :

Affaire « lynchage manqué de
Mme Amah Tehoua » : Comment le PDCI et le FPI ont manqué de s'affronter ......
Le
dimanche 26 juillet dernier, Yakpabo-Sakassou, nouvelle sous-préfecture du
département de Tiébissou, a failli être le théâtre de graves affrontements entre
le PDCI et le FPI, n'eut été la vigilance et la détermination des 5 gendarmes
commandos composant la sécurité de Madame le ministre Amah Marie Tehoua. En
effet, invitée par les sections 13 et 14 de la délégation PDCI de Tiébissou,
Mme Tehoua, en sa qualité de membre du Bureau politique du PDCI, était dans ce
village pour y parrainer « La Journée du Militant ». Un meeting et un match de
football étaient au menu de cette journée qui a vu la participation d'environ
500 militants venus des 8 villages constituant les sections 13 et 14. C'est
après un pénible trajet de 2H sur environ 70 km de piste, que Mme Tehoua et sa
délégation ont rejoint le village pour prendre place sous les bâches qui leur
étaient réservées. On en était aux civilités, lorsqu'une dizaine de jeunes
surexcités fait son entrée sur la place du meeting, conduite par Assié Ahué,
fils du chef du village et président de la Mouvance pour la Victoire de Gbagbo à
Yakpabo-Sakassou. Ces jeunes surexcités demandent à M. Yves Fofana, député PDCI
de Tiébissou et membre de la délégation, de quitter leur village. « Il a
toujours été contre le développement de ce village. Nous ne pouvons donc pas
accepter qu'il y vienne. Et tant qu'il sera présent, aucune cérémonie n'aura
lieu ici », lance le chef de file des manifestants à l'assemblée. Il intime même
l'ordre de façon très musclée à la chefferie traditionnelle remarquablement
présente à la cérémonie de ne point y prendre part. Aux villageois, il demande
de se lever pour regagner leurs domiciles et villages. La tension est alors
montée d'un cran. Les jeunes commis pour la sécurité de la cérémonie ont été
aussitôt débordés par ces jeunes manifestants visiblement déterminés à faire
capoter la cérémonie. Les 5 gendarmes, composant la sécurité rapprochée de
Mme la ministre, ayant perçu le danger, se sont aussitôt interposés. Ils
parviennent à les isoler en un temps record. C'est à ce moment que, lancée par
Mme la ministre, Mme Bernadette Bouama, député PDCI de Vavoua commune et membre
de la délégation, a pris le micro pour dire une prière. « Dieu des Armées. Toi
qui es le maître de tous les temps, jette un regard sur tes fils, car ce qui se
passe en ce moment ne vient pas de Toi. Impose-nous ce qui vient de Toi et que
ce qui vient des forces du démon s'éloigne d'ici, afin que l'esprit de paix
rentre dans ce village. Et qu'en ce lieu, règne en ce moment même, la paix,
l'hospitalité et l'amour si chers à notre parti, le PDCI-RDA », priera-t-elle
dans un silence imposé par la force de sa voix. Juste quelques minutes, le calme
revint. Les jeunes surexcités acceptent de s'éloigner. « A cause de Mme la
ministre, à cause du respect que nous avons pour elle, nous allons calmer le
jeu. Mais que le député Yves Fofana, qui a lutté pour que ce village ne devienne
pas une sous-préfecture, ne prenne pas la parole. Et que de tous les discours
qui seront prononcés ici, les noms du président Gbagbo et de M. Kouamé Raymond
(Conseiller de Gbagbo et fils du canton couvert par les sections du parti, ndlr)
ne soient en aucun cas écorchés », lâchent Assié Ahué et ses amis avant de
repartir. Le calme revenu, place est faite donc au meeting. C'est à ce moment
que le chef du village de Yakpabo-Sakassou, Nanan Zran Kouadio, réagissant aux
menaces de son fils, refuse de faire la libation. C'est finalement le chef d'un
village voisin qui le fera. Tour à tour, le président du conseil général, le
député Yves Fofana, et la marraine, Mme Tehoua, ont, dans leurs messages,
présenté la situation vécue ce jour comme la caractéristique des enseignements
du FPI.




 




 




Le Patriote
 :

Un ''proche'' de
Mangly au cœur du

scandale?

......
(...)

A l'analyse des opérations frauduleuses effectuées par ce badge,
la Direction de l'Informatique a cherché à savoir comment il a pu acquérir des
droits autres que ceux des déclarants. C'est ainsi que des investigations
poussées à partir du même fichier TRACE ont permis de mettre en évidence le
badge ayant activé le badge malveillant, le 26 juin 2008 à 13 h 40 à partir du
terminal 912. Ce badge est le badge N° 850217 appartenant au chef de bureau de
San Pedro, le Colonel Ba Loua. L'activation en question a été possible parce que
le badge du Colonel Ba Loua a des droits administrateur. Il ne s'agit donc, ni
d'intrusion, ni de piratage informatique. Le fichier TRACE fera ressortir que
les manipulations frauduleuses ont porté sur 19 déclarations (...) » Clair comme
de l'eau de roche. Ces quelques lignes du rapport sur le détournement de 20
milliards à la Douane achève de convaincre les plus sceptiques que, c'est bien à
tort que les deux premiers responsables de la Direction de l'informatique,
notamment le directeur et la sous directrice ainsi que les autres membres du
service qui ont été entendus et mis sous mandat de dépôt l'ont ou le sont
abusivement. Dans la mesure où il est clairement mentionné que le badge par
lequel le scandale est arrivé appartient bel et bien à quelqu'un. Et cette
personnalité est bien connue. C'est le chef de bureau de San Pedro, le Colonel
Ba Loua. Alors si tant est que le DG des Douanes est préoccupé à faire éclater
la vérité dans cette affaire, pourquoi ne fait-il pas appel à ce dernier pour le
confronter avec les enquêteurs afin qu'il leur dise où et comment son badge- qui
demeure par-dessus tout un instrument personnel et personnalisé,-a permis la
désactivation. Selon des informations en notre possession, le Colonel Ba Loua
est libre comme un poisson dans l'eau et se trouve à San Pedro où il vaque
tranquillement à ses occupations quotidiennes. En réalité, il y a bien une
raison qui pousse le DG des Douanes, Alphonse Mangly à se détourner de cette
voie. Selon des indiscrétions, le Colonel Ba Loua serait un de ses proches.
Cette proximité entre les deux hommes est-elle basée sur l'amitié ou sur un
quelconque lien de parenté? Nos sources ne le précisent pas. Mais tout porte à
croire que quelque chose de très sérieux les lie pour que d'autres personnes
paient à sa place. Alors question, et si ce dernier était impliqué dans les
détournements des 20 milliards? Simple question




 




Le
Mandat :

Soutien à l'effort de paix et à l'armée - Roland
Dagher appelle à une mobilisation citoyenne......
Le Comité national de
soutien aux forces de réunification (Conasfor) a procédé hier, à l'Etat Major
des armées au Plateau, au lancement officiel de ses activités. Au cours de cette
cérémonie, cette structure dirigée par Evariste Méambly a reçu le soutien
d'éminentes personnalités dont M. Roland Dagher, Conseiller économique et
social. Ce dernier qui s'est érigé en défenseur des hommes en treillis a lancé
un appel à l'endroit des personnes morales et physiques afin qu'elles les
soutiennent plutôt que de les vilipender. « L'armée fait beaucoup de choses pour
nous. Mais il suffit qu'elle faille pour que nous voyons beaucoup de gens se
lever sans hésitation pour dire la police a fait ça, telle personne a été
impunie grâce à la protection d'un général. » a-t-il dénoncé avant d'accuser les
politiques d'être à la base du dérapage des forces de défense qu'ils manipulent
à leur guise. Pour M. Dagher, les forces de réunification méritent d'être
soutenues pour leur permettre d'avoir les moyens de travailler en faveur du
retour de la paix en Côte d'Ivoire et à la tenue des élections cette année comme
prévue. Raison pour laquelle, il a salué l'initiative du Conasfor avant de
demander que cette structure soit soutenue. Il a par ailleurs apporté une
contribution à hauteur de 5 millions Fcfa afin de concrétiser son soutien à
cette structure. Pour sa part, le président du Conasfor, Evariste Méambly, a
donné les objectifs de sa structure qui sont, entre autres, la consolidation de
la sortie de crise et le soutien aux forces de défense et de sécurité, mettre
les forces de défense et de sécurité à l'abri des besoins nécessaires à
l'accomplissement de leur tâche et rétablir la confiance entre les ivoiriens.
Evariste Méambly a annoncé 215 millions Fcfa déjà recueilli y compris la
contribution du Groupe Méambly dont lui-même est directeur général qui s'élève à
100 millions Fcfa. Le ministre de la défense, les Fds, les Forces nouvelles, les
forces impartiales ainsi que des autorités civiles étaient présents à cette
cérémonie pour apporter leur soutien au Conasfor.




 




Le
Quotidien :


Résultats Bac 2009 - C`est l`hécatombe ! Les résultats du baccalauréat session
2009 ont été proclamés hier, avec 20,27 % de taux de réussite......

Le sort des
163.523 candidats du baccalauréat session 2009 est connu depuis hier mardi 28
juillet comme prévu. Les résultats sont catastrophiques. C`est la déception
totale. 20,27 %. C`est le taux de réussite à cet examen à grand tirage sur
l`ensemble du territoire, contre 30% l'année dernière. Soit seulement 28.487 sur
163.523 candidats qui ont pu avoir leur ticket pour le supérieur. Dans bon
nombre de centres visités, les pleurs et les cris fusaient de partout. Tant les
«victimes» étaient nombreuses. Les statistiques l`illustrent clairement. Sur 200
candidats au bac à Séguéla, 25 ont été admis. Soit un taux de 5,20%. Le plus
faible taux enregistré sur l`ensemble du territoire. Quand Yamoussoukro et
Dimbokro ont réussi à se démarquer. Elles ont respectivement 29,74% et 29,71%.
Cette année, le moins qu`on puisse dire, c`est que le taux d`absence a été très
élevé : 14,05%. La série C a enregistré le plus grand nombre d`admis. Sur les
6.388 candidats, 5.815 ont été reçus. Soit un taux de 66,26%. Quand la série D,
comme cela est de coutume depuis plusieurs années, est à la traîne. Le taux de
réussite, le plus faible des 16 séries. Ces résultats, bien que tristes, ne sont
guère surprenants en réalité. En effet, depuis plus de trois ans, les résultats
du baccalauréat n`atteignent pas les 45%. Au grand dam des parents qui se
saignent, en dépit de la crise financière qui gagne la majorité des foyers
ivoiriens, pour scolariser leurs enfants. C`est le lieu également d`interpeller
sur la qualité et les conditions de formation qui laissent à désirer. La série D
encore au bas de l`échelle depuis plusieurs années, le taux d`échec de la série
D est le plus élevé. Cette année, la «tradition» a été respectée. Sur les 99.249
candidats, 11.591 ont été admis. Soit un pourcentage de 13,68. Cette situation,
on ne peut plus récurrente, ne laisse personne indifférent. C`est le cas du
proviseur de l`un des établissements d`excellence en Côte d`Ivoire, en
l`occurrence le Lycée Classique d`Abidjan, M. Sylla. Selon lui, il ne faut pas
caresser le problème dans le sens du poil. Lorsqu`il y a problème, il faut agir
en identifiant les bases de cette situation. «Le système d`encadrement et
l`orientation des élèves sont la base de ce dérapage éducatif», explique-t-il.
D`où la nécessité pour lui d`une révision des critères d`orientation, en
équilibrant le niveau dans les matières spécifiques et d`une multiplication des
établissements scolaires, en insistant sur la qualité de l`instruction. Les
Zones Cno à la traîne. Les zones Centre Nord et Ouest du pays ont encore du mal
à retrouver la cadence. C`est le moins qu`on puisse dire. A en juger par le fort
taux d`échec enregistré dans ces zones. Tout comme dans les autres villes, la
proclamation des résultats du bac 2009 y a suscité la détresse. Elles ont ravi
la palme des faibles taux. Sur l`ensemble des 15.206 postulants, ce sont 2.424
qui ont été admis. Le dernier de la classe dans cette session est Séguéla, le
plus faible avec un taux de 5,20%. Suivi de 7,53% pour Odienné




 





L'Inter :

Résultats de l'examen du Bac
2009 :La catastrophe : 79,73% d'échec/ Résultat catastrophique du BAC Pourquoi
c'était prévisible !.....
25,50%
en 2007, 26% en 2008 et 20,27% en 2009... Un véritable malheur frappe l'école
ivoirienne. Le système éducatif ivoirien se caractérise par des résultats peu
satisfaisants. Les taux de réussite successifs au baccalauréat en Côte d'Ivoire
ces dernières années, ne sont pas reluisants pour le pays. Sous d'autres cieux,
l'on aurait même assisté à la démission des personnes en charge de l'école en
Côte d'Ivoire. En effet, ces résultats appellent à des réflexions sur ces
chiffres qui ne franchissent plus la barre des 30% depuis quelques années.
S'agit-il d'un système insidieusement mis en place afin de freiner le nombre de
bacheliers qui frappent aux portes de nos universités publiques quand on sait
que celles-ci font face à une insuffisance de leurs capacités d'accueil ? Même
si les grandes écoles privées viennent pour combler le déficit en
infrastructures, l'évidence est que l'Etat ivoirien n'arrive plus à éponger sa
dette vis-à-vis des chefs d'établissement. Mais bien plus que de parler d'une
politique destinée à freiner la montée galopante du nombre d'étudiants dans
l'enseignement supérieur, c'est la qualité de la gestion de la politique
éducative ivoirienne qui se trouve posée. Au-delà des grandes théories sur la
fiabilité de notre système éducatif, il est assez difficile de cacher des
dysfonctionnements. C'est d'ailleurs ce que révèle le Rapport d'Etat du Système
Educatif ivoirien (RESEN), récemment établi sous la conduite de la Banque
Mondiale avec l'appui de la Coopération française (pôle de Dakar, ATF en poste à
Abidjan). Dans ce rapport, il est clairement établi qu'un certain nombre de
réformes destinées à optimiser la capacité du système et à atteindre les
objectifs fixés, doivent être entreprises, et qu'entre autres, il convient de
procéder au renforcement des capacités de pilotage et de gestion du système.
C'est de l'euphémisme employé par les rédacteurs de ce rapport. En des termes
sans voile, l'on parlerait de mauvaise gestion de l'école ivoirienne. Budget
insuffisant et mal reparti, vétusté des infrastructures, mauvaise communication,
capacités d'analyse, de diagnostic et de suivi inappropriées, mauvaise
définition des rôles et responsabilités dans l'encadrement et le pilotage de la
politique éducative.... A cela s'ajoute les grèves à répétition des enseignants
qui paralysent l'école ivoirienne. Résultat : la crise de confiance entre les
principaux acteurs de l'école ivoirienne a un impact négatif sur les élèves qui
ne bénéficient plus d'un encadrement adéquat





Fraternité Matin :


Cedeao : Les femmes s'engagent pour une paix durable......
Salimata
Porquet a été élue mardi, à l'issue d'une assemblée générale constitutive,
première présidente du Réseau des femmes oeuvrant pour la paix et la sécurité en
Afrique de l'Ouest (Repsfeco). Cette élection vient boucler trois jours de
travaux intenses qui ont eu pour cadre un hôtel du Plateau à Abidjan. Ils ont
regroupé, au cours d'un séminaire, une soixantaine de femmes représentant 30
organisations non gouvernementales et réseaux oeuvrant pour la paix et la
sécurité et qui avaient le soutien du Centre de la Cedeao pour le développement
du genre. Elles ont constaté que les conflits qui, depuis 20 ans, affectent la
région avec leurs lots de déplacés internes, de réfugiés, de destruction
d'infrastructures, de désintégration sociale, économique et culturelle, rendent
davantage vulnérables les femmes et les enfants. Qui subissent toutes sortes de
violences, notamment sexuelles, des pratiques discriminatoires et autres formes
de maltraitance. Les femmes ont aussi pris conscience des obstacles politiques
et institutionnels qui les tiennent à la périphérie du pouvoir, si elles ne sont
pas simplement sous –représentées dans les instances et sphères de décisions et
timidement associées aux entreprises de prévention ou de règlement des conflits
en Afrique. Elles sont d'autant plus perplexes que les Etats ont pris des
engagements à travers plusieurs instruments et plates-formes :Le Protocole de la
Cedeao relatif au mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des
conflits, de maintien de la paix et de la sécurité ; le Protocole sur la
démocratie et la bonne gouvernance, le Protocole à la Charte africaine des
droits de l'homme et des peuples relatif aux droits de la femme en Afrique, la
Déclaration solennelle des Chefs d'Etat sur l'égalité entre les hommes et les
femmes en Afrique. Les organisations non gouvernementales et réseaux des femmes
ont décidé d'apporter leur contribution à la résolution des problèmes
susmentionnés et à une paix durable dans l'espace Cedeao. Le Repsfeco dirigé par
Salimata Porquet entend coordonner et optimiser les rôles et initiatives des
femmes dans la prévention des conflits, le maintien de la paix et de la
sécurité, les opérations de reconstruction post-conflit et la promotion des
droits humains, notamment ceux des femmes et autres groupes vulnérables.





Fraternité Matin :


Pluies diluviennes : La CEDEAO offre 75 millions de Fcfa aux
victimes des inondations......
Adrienne
Diop, commissaire de la Cedeao chargée du Développement humain et du Genre, a
remis hier au cours d'une cérémonie au ministre de l'Intégration africaine de
Côte d'Ivoire, Amadou Koné, et en présence de Togba Behi Ernest, directeur de
cabinet du ministre de l'Intérieur, Désiré Tagro et du préfet d'Abidjan, Sam
Etiassé, un chèque d'une valeur de 75.000.000 de Fcfa. Selon l'envoyée du
président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de
l'Ouest, c'est l'expression de la solidarité de cette institution Communautaire
e qui entend désormais se préoccuper du bien-être des populations en réussissant
la mutation de «la Cedeao des Etats pour la Cedeao des peuples». Cette nouvelle
approche qui tend à décentraliser les efforts pour une meilleure assistance et
une intervention rapide de la Cedeao en cas de catastrophes, nécessite le
renforcement des capacités des points focaux qui viennent de boucler une session
à Cotonou au Bénin et qui vont se retrouver dans une semaine au cours d'un autre
atelier de formation. Le ministre de l'Intégration africaine, Amadou Koné, a
salué ce geste et a recommandé à la Cedeao de développer des mécanismes de
prévention et d'information, en somme d'éducation, des populations pour éviter
que les autorités des Etats membres paraissent toujours surprises, quand les
catastrophes surviennent, curieusement à la même période. Pour lui, la Cedeao
doit accompagner les Etats membres dans leur politique d'urbanisation au-delà
des politiques nationales pour éviter des inondations qui endeuillent de
nombreuses familles. Togba Behi Ernest, le directeur de cabinet du ministre de
l'Intérieur, à qui le ministre Amadou Koné a remis le chèque de 75.000.000 Fcfa
a apprécié à sa juste valeur le geste de la Cedeao. A la suite du ministre
Amadou Koné, il a traduit aux chefs d'Etat et au président de la Commission
économique de l'Afrique de l'Ouest, Ibn Chambas, toute la gratitude du Président
de la République, du gouvernement et du peuple ivoirien. Il a évoqué les efforts
déployés par le gouvernement pour soulager les victimes des inondations, puis il
a indiqué que la mise en œuvre du Plan Orsec nécessite à la fois des moyens
humains et financiers. Parce qu'en plus des secours d'urgence, il faut organiser
des actions de longue durée. Les populations déguerpies des zones à risques ne
doivent pas rester dehors. Une procédure diligente va donc être engagée pour que
le chèque de la Cedeao serve à soulager les souffrances des victimes des
dernières inondations qui ont fait 20 morts. Le préfet d'Abidjan, Sam Etiassé, a
annoncé pour jeudi à Banco1, une opération de déguerpissement et de recasement
des populations pour éviter de nouvelles tragédies.