REVUE DE PRESSE 28 JUILLET 2009

28 juil 2009

REVUE DE PRESSE 28 JUILLET 2009







Le
Quotidien:


Désarmement : l'ONUCI évalue l'encasernement des troupes à Bouaké .......


Le chef de la Division du soutien logistique de l'appui aux
missions de la paix de l'ONU, Xavier Devaux de Chambord a effectué une visite le
25 juillet à Bouaké au centre du pays, dans un site d'encasernement  des
éléments de la nouvelle armée ivoirienne. La visite de M. de Chambord visait à
évaluer l'appui à apporter à la Côte D'Ivoire pour la réhabilitation des
différents sites d'encasernement destinés à accueillir les éléments  de la
nouvelle armée  de Côte d'Ivoire. L'ONU apporte également  une assistance
logistique accrue  au pays  dans le cadre du processus électoral




 





Nord-Sud Quotidien :

Encasernement  des éléments 
Forces Nouvelles/ Bouake : Un émissaire de l'ONU en inspection........
Un
membre de l'administration  onusienne chargé de la division  logistique  à New
York était  à Bouaké ce weekend  .L'émissaire  fait  partie  du département 
d'appui  aux mission (dépendant du département  des opérations  de maintien  de
la  paix ).Après  avoir visité l'école des  forces armées (EFA ),l'un des sites 
prévus  pour  l'encasernement  des  ex-combattant  des forces  nouvelles
,Xavier  Devaux  De Chame  s'est confié à la presse . « je  suis  en fait  en
charge  à New York  d'organiser la totalité de l'appui logistique  à l'ensemble 
des opérations de maintien de la paix  à travers le monde .J'ai  pensé qu'il 
était normal de venir  voir  en Côte d'Ivoire  le résultat de ce  que j'ai 
organisé à New York  et de venir  voir  quelles étaient  les difficultés 
rencontrées sur le terrain par  la mission  »,a-t-il indiqué. Pour  lui, « la
restructuration  des forces armées  nationales est importante  pour le retour de
la stabilité en Côte d'Ivoire.




 





L'Inter :

Nouvelle brouille
Gbagbo-Sarkozy Soro engage une médiation. Ce que vise le Premier ministre.....
Guillaume
soro veut arranger les choses entre Nicolas Sarkozy et Laurent Gbagbo. Le
Premier ministre de Côte d'Ivoire, qui supporterait mal la nouvelle brouille
entre le chef de l'Etat ivoirien et son homologue français, aurait proposé,
selon des sources concordantes, d'engager une médiation pour rapprocher les deux
chefs d'Etat de France et de Côte d'Ivoire. Pour ce faire, Soro entend effectuer
une mission de bons offices auprès de l'Elysée, au mois d'août prochain. « Le
Premier ministre (Soro) n'est vraiment pas à l'aise avec ce qui se passe ces
derniers temps entre les présidents Gbagbo et Sarkozy. C'est une situation qui
le gêne énormément et qui n'est pas de nature à rassurer les uns et les
autres », nous confiait, le week-end dernier, un proche conseiller du chef du
gouvernement ivoirien. Et Guillaume Soro pense qu'il y a urgence d'arranger les
choses ''ici et maintenant''. Le Premier ministre ivoirien voudrait, selon nos
informations, tenter de convaincre le chef de l'Etat français et ses
collaborateurs sur le fait que le président Gbagbo est de bonne foi quand il
parle d'élections le 29 novembre 2009. Guillaume Soro veut faire comprendre aux
autorités françaises que l'Accord politique de Ouagadougou (APO), dont il est
co-signataire avec Laurent Gbagbo, est en train d'être appliqué sur le terrain.
Au demeurant, les doutes exprimés par le président français, sur la tenue
effective de la présidentielle en Côte d'Ivoire le 29 novembre 2009, ne font
nullement plaisir à Guillaume Soro. Après les propos tenus, le 18 juin dernier
au Gabon par Nicolas Sarkozy, qui avait qualifié de ''promesses fallacieuses''
la date du 29 novembre, Soro avait appelé à faire confiance au gouvernement
ivoirien. « Je voudrais, au nom du gouvernement, rassurer tout le monde, que
nous sommes en train d'œuvrer pour que les élections du 29 novembre, que nous
sommes déterminés à tenir, soient des élections calmes, apaisées », rassurait le
chef du gouvernement, à Odienné dans le nord du pays, 48 heures après les
déclarations de Sarkozy faites au Gabon. Mais les assurances du Premier ministre
ivoirien n'ont pas suffi à mettre fin aux critiques du président français contre
Laurent Gbagbo. Lors d'un tête-à-tête avec le secrétaire général des Nations
unies, Ban Ki-Moon, le 18 juillet 2009 au siège de l'organisation mondiale à New
York, le chef de l'Etat français a réitéré ses attaques contre son homologue
ivoirien. « Ce monsieur (Laurent Gbagbo) n'est pas digne de confiance », aurait
confié Sarkozy au secrétaire général de l'ONU, ajoutant que « c'est fort de la
présence des casques bleus qu'il(Gbagbo) fait tout cela, sinon j'aurais depuis
longtemps demandé à mes gars de faire le nettoyage nécessaire. » Des propos qui
en disent long sur l'état des rapports entre la Côte d'Ivoire et l'ancienne
puissance colonisatrice, à quelque quatre mois de l'élection présidentielle du
29 novembre 2009. Guillaume Soro estime qu'il est opportun et politiquement
correct d'engager un ''dialogue direct'' avec Nicolas Sarkozy pour aplanir les
divergences avec l'Elysée. Et le Premier ministre ivoirien s'y prépare dans la
discrétion, selon des confidences proches de la Primature.




 




Le Patriote
 :
Election présidentielle du 29 novembre - Des
hommes de Dieu appellent à l'union......
Les hommes de Dieu veulent jouer
un rôle significatif dans la réussite de l'élection présidentielle du 29
novembre. C'est dans cette optique que le Bishop Kassi d'Azito, président de la
confédération des Eglises de Côte d'Ivoire (CONFECI) a appelé hier, à la Maison
de la presse au Plateau, les Ivoiriens à l'entente et à l'union. «Il faut que
nous, Ivoiriens, nous nous entendions. On doit aller à l'élection présidentielle
dans l'union. Celui qui gagne est le président de tous les Ivoiriens.», a-t-il
indiqué. Le conférencier a ensuite fait remarquer qu'il n'existe pas de
différence entre Ivoiriens. Pour joindre l'acte à la parole, le président de la
CONFECI a annoncé une série de rencontres avec des personnalités du pays dont le
président du RDR Alassane Ouattara, Jean Louis Billon, Gervais Coulibaly le
port- parole de la présidence de la République et Laurent Dona Fologo le
président du Conseil économique et social pour ne citer que celles-là. Le Bishop
Kassi en a profité pour dénoncer les fausses prophéties que vont véhiculer
certains hommes de Dieu qui, selon lui, sèment le trouble dans le pays: «Je
dénonce l'attitude des pasteurs qui font des fausses prophéties pour semer le
trouble dans le pays. Le rôle d'un homme de Dieu n'est pas de troubler l'ordre
public», a rappelé l'orateur. Pour le reste, l'homme de Dieu a mentionné les
activités que son organisation compte mener. Sur le plan humanitaire, il est
prévu des séminaires sur le VIH- Sida et l'installation des comités locaux de
sensibilisation. Pour finir, le Bishop Kassi d'Azito a annoncé la dissolution du
Conseil des églises. Une institution qui, selon lui, n'est pas légalement
constituée et qui par conséquent, n'est pas habilitée à parler au nom des
églises de Côte d'Ivoire.




 




Le Patriote:


Gbagbo, un des
atouts de Ouattara....

Gbagbo
va faire gagner Ouattara. Cela paraît paradoxal. Pourtant, Ouattara n'aurait
jamais rêvé gagner la Présidentielle à venir si Gbagbo n'avait pas trahi les
Ivoiriens. Parce que l'actuel Chef de l'Etat a effectivement fait rêver ses
concitoyens. Il savait parler, il savait dire ce dont les ivoiriens souffraient.
Dans l'opposition, il a promis, entre autres, plus de démocratie, plus de
liberté, plus de justice, l'achat du cacao à 3000 FCFA/kg, l'école gratuite, un
toit pour chacun, la santé à un moindre coût. Vraiment un pays où il ferait
mieux vivre que sous feu Félix Houphouët-Boigny. C'est vrai, très peu
d'Ivoiriens l'ont cru. Mais lorsqu'un concours de circonstance l'installe au
Palais présidentiel fin octobre 2000, magnanimes, certains ont dit : «
essayons-le ! ». Mal leur en a pris. La première chose que M. Laurent Gbagbo a
commencé à faire est de détruire le premier héritage d'Houphouët : la paix. Il a
avancé au Palais en regardant « mille morts à gauche, mille morts à droite ». Et
comme cerise sur le gâteau, il a poussé plusieurs de ses compatriotes a rentré
en insurrection armée deux années plus tard. Pour autant, la Côte d'Ivoire n'a
pas cessé de vivre. Ses ressources sont restées intactes. Mais, au prétexte de
la guerre, ces richesses ne profitaient plus qu'à une minorité, les hommes du
régime Gbagbo. La corruption, le favoritisme, la gabegie, la luxure, les
incivismes, le mensonge, le mensonge d'Etat, la violence, la violence d'Etat,
les abus de biens sociaux etc. tous ces maux alors décriés par le ''camarade
Laurent'' sont devenus la norme. Cela fait neuf années que ça dure. Bien
évidement, le peuple a compris qu'il a été abusé. Que le Chef de l'Etat les a
trompés, les a trahis. Disons-le tout net : Il a fait des promesses en l'air. A
la vérité, les Ivoiriens ont manqué de vigilance. Car, il faisait des promesses
sans rien étudier d'avance. Il n'avait ni l'expérience ni l'expertise. Et, il
n'avait pas non plus les hommes pour l'accompagner. Il a bluffé tout le monde.
Son expérience a servi. Alassane Dramane Ouattara est tout son contraire.
Banquier, financier, économiste, ancien Premier ministre, ancien directeur
général adjoint du FMI, il ne lui manque ni l'expertise ni l'expérience. Après
études, il a chiffré son programme de gouvernement par région. Tous les secteurs
sont concernés. Mais bien au-delà de cette technicité, houphouëtiste, les
Ivoiriens voient en Ouattara, un homme d'ouverture, de consensus, un homme de
paix. Vraiment tout le contraire de Laurent Gbagbo. De toute façon, l'ancien
Premier ministre ne peut abuser personne. Il a été vu à l'œuvre dans son pays et
ailleurs. Les Ivoiriens ont fait l'expérience de Gbagbo. Une expérience acide
qui va les conduire vers une autre, pleine d'espoirs et de « solutions » avec
Alassane Ouattara.




 




Le
Mandat :


Visite du président de la BAD à Abidjan-Donald Kaberuka : «La Côte d`Ivoire a un
potentiel incroyable».....

Le président de la BAD, M. Donald Kaberuka a entamé son programme de travail
hier matin par une réunion avec M. Paul-Antoine Bohoun Bouabré, ministre d'Etat,
ministre du plan et du développement. En accueillant le président Kaberuka et sa
délégation, M. Bohoun Bouabré a tenu à remercier d'emblée la Banque pour le rôle
moteur qu'elle a joué dans le rétablissement des liens entre la Côte d'Ivoire et
la communauté financière internationale. « Dire merci n'est pas suffisant pour
traduire la profondeur de notre gratitude », a souligné le ministre ivoirien,
qui a souligné que « cette visite qui intervient à un moment important de notre
histoire » sera l'occasion d'une grande qualité d'échanges autour de deux sujets
d'intérêt commun : la relance du partenariat autour de la stratégie de réduction
de la pauvreté du gouvernement, et l'organisation des assemblées annuelles du
Groupe de la BAD qui se tiendront à Abidjan en mai 2010. Le président Kaberuka a
dit «combien la délégation de la Banque se réjouit de sa présence en Côte
d'Ivoire à l'invitation du gouvernement ivoirien ». Il a tenu à féliciter les
autorités ettout le peuple ivoirien pour les efforts qui ont été fournis aux
plans politique et économique, ouvrant la voie à la normalisation avec la
communauté financière internationale. La relance de la coopération entre la BAD
et la Côte d'Ivoire doit se fonder sur le fait que «ce pays a un potentiel
incroyable pour la région et pour l'Afrique », a souligné Donald Kaberuka,
réaffirmant l'engagement de la Banque à accompagner la Côte d'Ivoire dans son
processus de redressement économique. Le président Kaberuka s'est par ailleurs
félicité de la tenue des prochaines assemblées annuelles à Abidjan. « Cette
ville est toujours le siège statutaire de la Banque», a-t-il rappelé, ajoutant
que « le conseil d'administration du Groupe de la BAD a décidé la réhabilitation
du siège». Le président de la BAD et sa délégation ont d'ailleurs visité, en fin
de matinée la «Cité BAD» et d'autres installations de la Banque afin de

s'enquérir du degré d'entretien et de rénovation qu'elles nécessitent.
Auparavant, la délégation de la Banque, accompagnée par le ministre d'Etat,
s'étaient rendue sur le chantier de réhabilitation de l'hôtel Ivoire qui devra
abriter les travaux des conseils des gouverneurs lors des assemblées annuelles
2010. Le président Kaberuka et le ministre Bohoun Bouabré ont écouté les
explications des experts de ce gigantesque chantier, qui ont assuré les deux
responsables que les locaux et équipements seraient fin prêts pour accueillir
dans les meilleures conditions les prochaines assemblées annuelles.




 





Nord-Sud Quotidien :

Donald Kaberuka  (Président  de la BAD) :
2009 est une année cruciale pour la Cote d'Ivoire......
Le président
du groupe de  la Banque Africaine de  Développement  (BAD) a entamé hier une 
visite de travail  de 48 heures à Abidjan. Cette présence du premier responsable
de la plus haute institution bancaire africaine en terre ivoirienne  s'inscrit
dans le cadre  du renforcement  du  dialogue  et du  partenariat  entre  les
deux parties. Donald Kaberuka a échangé lundi avec le ministre du plan et du
développement, Bohoun Bouabré. Le président de la BAD a salué les efforts de la
Côte d'ivoire pour sortir de la crise. « Je voudrais féliciter le gouvernement 
ivoirien pour le travail accompli à ce jour sur le terrai  politique, sociale et
économique. L'essentiel du travail a  été fait  par les ivoiriens. Le travail 
accompli  a permis au pays de renouer de façon irréversible avec la communauté
financière internationale. Nous y avons contribué avec nos modeste moyens», a
soutenu M. Kaberuka. Pour lui, l'année 2009 reste cruciale pour le pays. A cet
effet, il s'est réjoui qu'en  plus  de l audience avec le chef de l'état et la
rencontre ave le secteur privé, prévues pour aujourd'hui, que les  partis
politiques aient accepté de le  recevoir. « Nous allons évoquer avec eux, les
perspectives qui  s'ouvrent ces mois. Il faut essayer d'aller de l'avant et
assez vite. Il y va de la santé politique de la Cote d'Ivoire .Cela permettra au
pays  de renouer de façon durable avec le progrès  qu'il a connu les années
passées. Ce pays a un  potentiel incroyable  pour la sous région  et l'Afrique
.La  banque est prête  à y contribuer», a indiqué le chef  de l'institution 
bancaire .Abordant les prochaines  assemblées  annuelles  de la BAD qui se
tiendront en mai 2010 à Abidjan, il a précis que c'est une façon de réaffirmer
 que le siège  de l'institution se trouve  encore en Cote d'Ivoire. Selon  le
ministre Bohoun Bouabré. Le ,au plan  économique et financier, la Cote d'Ivoire 
s'inscrit  dans le cadre  général d'amélioration des relations avec les
partenaires .A l'en croire ,l'état  est en pleine préparation de la table ronde
des bailleurs de fond  pour la mise  en œuvre  de la stratégie de réduction de
la pauvreté de façon  globale  et sectorielle . « Aucun  appui  extérieur  ne
sera utilisé en dehors  des  objectifs  du gouvernement »a-i-il rassuré. Bohoun
Bouabré. Le a rendu  hommage  au président de la BAD  pour sa clairvoyance à
travers  les initiatives  prises  en faveur  des économies  africaines  au
moment du déclenchement  de la crise financière  internationale .Toute chose qui
a permis à l'institution de traverser  la bourrasque .Notons  qui Donald
Kaberuka  sera  reçu  ce matin  par le premier ministre ,Guillaume  Soro. Mais 
avant, il a visité hier l'hôtel Ivoire  en réfection. Le site  doit accueillir 
les assemblées annuelles  de 2010.




 




Le Patriote
 :

La fausse
stratégie de communication de

Gbagbo.....


Une diversion ! C'est ainsi que l'on peut qualifier le récent
sondage commandité par le président Laurent Gbagbo à TNS SOFRES. Le fameux
sondage que brandissent les porte-voix de la Refondation comme une preuve
irréfragable de la future victoire de leur champion accrédite le président
Laurent Gbagbo de 43% des intentions de vote pour la prochaine élection
présidentielle, 29% pour le président Bédié et 27% pour le docteur Alassane
Dramane Ouattara. Cette opération a été conduite par la SOFRES (Société
française d'Etudes par Sondage) par les bons soins de M. Stéphane Fouks,
co-président d' EURO RSCG France. Ce dernier était récemment à Abidjan où il a
diné avec le candidat Gbagbo. Si la structure qui l'a réalisé est mondialement
connue pour son expertise en la matière, les fonctions qu'occupe actuellement
son auteur auprès du président Laurent Gbagbo incite à la prudence. Stéphane
Fouks n'est pas un inconnu au Palais présidentiel. L'émule du célèbre
communicateur Jacques Séguéla pilote actuellement la communication du candidat
de la Refondation. Il ne faut donc pas s'étonner de constater que le test
d'opinion fait sur un échantillon de 1000 personnes à Abidjan et 1000 autres
dans certaines localités du pays, commandité par celui-là même qui l'emploie
actuellement, puisse manquer d'objectivité. Ne serait-ce que pour faire plaisir
à Laurent Gbagbo et surtout continuer de bénéficier de ses largesses. Mais là
n'est pas la vraie raison de la publication de ce vrai faux sondage. Sa
publication participe d'une stratégie de communication. Tout le monde est
aujourd'hui édifié que Laurent Gbagbo ne veut pas des élections en 2009. Pour
donc mener encore en bateau la poignée de personnes qui croient encore en sa
bonne foi, il a instruit , sinon commandé un sondage pour faire croire à la
communauté internationale qu' au fond, s'il rechigne à aller aux élections, ce
n'est pas parce qu'il a peur de se faire battre. Mais plutôt parce que le temps
matériel ne permet pas d'aller à des élections cette année. C'est dans ce même
souci de tromper l'opinion nationale et internationale qu'il a signé, le 14
avril dernier, le décret convoquant les électeurs aux urnes le 29 novembre
dernier. C'est dans cette même disposition d'esprit qu'il a confirmé, même s'il
n'y croit pas du tout, la tenue du premier tour du scrutin présidentiel dans la
dernière journée dominicale du mois de novembre. Si Laurent Gbagbo pense gagner
la bataille de l'opinion avec de tels montages, il se trompe lourdement. Car en
près de 10 ans de règne, les Ivoiriens dans leur grande majorité ont appris à le
connaitre. Les résultats du sondage réalisé par M. Fouks sont tellement loin de
la réalité du terrain qu'aucun Ivoirien sérieux ne peut leur accorder un réel
crédit. Mais si ces chiffres qui n'engagent que leur auteur peuvent booster le
moral du candidat de la Refondation, il faut concéder cette imposture à ceux qui
y mettent leur foi. Tout en leur rappelant que Euro RSCG de Stéphane Fouks a été
le conseiller en communication des personnalités politiques comme Lionel Jospin,
ancien Premier ministre français, Abdou Diouf, ancien président du Sénégal et
Ségolène Royal, candidate du Parti socialiste à la dernière élection
présidentielle. Mais cela ne les a pas empêché d'être battus aux élections
auxquelles elles se sont présentées. Confier sa campagne à un looser, il faut le
faire. Par ailleurs, il importe de rappeler à tous ceux qui jubilent déjà devant
ces chiffres plus que discutables que l'élection présidentielle se déroule sur
deux tours. Pour espérer les remporter au premier tour, il faut obtenir au moins
51% des suffrages exprimés. Or selon le sondage que lui-même à commandité,
Laurent Gbagbo n'a que 43%. Ce qui est loin du pourcentage exigé. Un deuxième
tour dans ce cas lui sera fatal. Puisque les deux candidats du Rassemblement des
Houphouëtistes pour le Développement et la Paix réunissent à eux seuls, selon le
sondage en question, 55% des intentions de vote. Ce qui est largement suffisant
pour gagner au deuxième tour. Laurent Gbagbo et ses maîtres communicateurs
doivent encore retourner au laboratoire pour proposer quelque chose de mieux aux
Ivoiriens que cette lamentable stratégie de commu
nication.




 





Fraternité Matin  :

Crise à l'Udpci/ Mabri : "Blon Blaise ne veut plus gravir la montagne avec
nous".....

La charge de l'Udpci que je porte, je la porterai jusqu'à la victoire finale au
soir du 29 novembre prochain ; grâce à l'appui de chacun de vous. Chers parents
et militants de Biankouma, je vous demande de ne pas abandonner le combat de
Robert Guéi. Car rien et personne ne feront reculer l'Udpci. Je vous annonce
malheureusement que certains militants ne veulent plus continuer le combat,
notamment Siki Blon Blaise. Il ne veut plus gravir la montagne avec nous». Ainsi
s'exprimait, hier, le président de l'Udpci, Albert Mabri Toikeusse. Au cours
d'un meeting qu'il a animé à la place de la Concorde de Biankouma. Une place
prise d'assaut par des populations, des militants et sympathisants venus
massivement des différentes contrées de Biankouma. Cette rencontre marquait
ainsi l'étape de Biankouma dans la tournée d'information et de remobilisation
que le chef du parti arc-en-ciel a entreprise dans la région des Montagnes
depuis le 24 juillet dernier. A la tête d'une importante délégation de plus de
147 personnes, Albert Mabri Toikeusse a débuté cette tournée à Bangolo. A
Biankouma, il a été accueilli dans une ferveur militante. Là, il a demandé à ses
militants de rester éveillés, vigilants et solidaires face au «vent de
stabilisation» dans la région des Montagnes. «Tout cela n'est que rumeur et les
rumeurs passeront d'elles-mêmes. Le défi majeur que l'Udpci doit relever, c'est
sa victoire aux élections prochaines», a indiqué le président du parti. Au nom
des secrétaires généraux de section, Maniga Bah Jean-Jacques a lu une motion de
soutien à Mabri Toikeusse. Dans cette note, il a demandé à Blon Blaise,
président du conseil général de Man, député, conseiller spécial de Mabri, de «se
ressaisir».




 





Fraternité Matin : 
Pour
protesté contre le racket : Les routiers en grève


depuis hier.....


Les
camionneurs ont crié leur ras-le-bol, hier.

Pour protester contre les tracasseries routières, le Syndicat national des
chauffeurs de transport terrestre de Côte d'Ivoire (Synattci) a entamé une grève
illimitée, depuis hier. Il ressort du point de la première journée d'arrêt de
travail fait par M. Coulibaly Ladji, coordonnateur de la Confédération des
syndicats des conducteurs routiers de l'Afrique de l'Ouest (Cscrao), que le
trafic a été sérieusement perturbé au parking du Port autonome d'Abidjan, dans
les corridors de Tiébissou, Yamoussoukro, Bouaké, Ferkessédougou, Ouangolo, Pogo
et Noé. Les transporteurs ayant décidé d'immobiliser leurs camions gros porteurs
et  poids lourds. Selon cette même source, ces perturbations ont été aussi
enregistrées aux frontières nord, ouest et  est de la Côte d'Ivoire.Ce débrayage
des transporteurs est consécutif à la résurgence du racket pratiquée par les
Forces de défense et de sécurité (Fds) ainsi que les forces armées des Forces
nouvelles (Fafn) en zone Cno. A titre d'exemple, selon ce syndicat, un camion,
quelle que soit la nature du fret, dépense en moyenne un peu plus de 500.000 F
Cfa pour aller de Pogo (frontière entre la Côte d'Ivoire et le Mali) à N'Djébonoua
(centre de la Côte d'Ivoire). Il existe 22 postes de contrôle entre ces deux
localités. Par ailleurs, M. Koné Vaffi, président de la Cscrao, a fait savoir
que les discussions engagées depuis quelques jours avec le ministère des
Transports ont échoué.Ce mouvement de protestation est aussi destiné au Mali et
au Bénin, qui, ajoutés à la Côte d'Ivoire, font partie des 3 pays de l'Afrique
de l'Ouest sur les 15 où les tracasseries routières sont très développées.




 





 Fraternité Matin :

Burida : Gadji Céli aux commandes...




Les administrateurs
ont tenu, samedi dernier au Palais de la culture, leur première réunion. A
l'issue de celle-ci, ils ont porté leur choix sur le président de l'Union
nationale des artistes de Côte d'Ivoire, Gadji Céli, seul candidat déclaré. Sur
les 21 membres du Conseil d'administration, 19 étaient présents. On notait
l'absence de Mme Konan Liliane et de M. Coulibaly, respectivement des ministères
de la Culture et de la Francophonie et de l'Economie et des Finances. Sur les 19
votants, Gagji a recueilli 16 voix contre 3 bulletins nuls. Le président élu a
invité les politiciens à faire comme eux. "Nous venons de donner une belle leçon
aux politiciens, qu'ils prennent exemple sur les artistes''. Pour lui, les
bulletins blancs sont une matérialisation de la démocratie. Il a dit vouloir
''travailler en bonne intelligence et en toute convivialité avec tous, afin
d'apporter quelque chose aux artistes qui ont tant souffert''. Le musicien
footballeur qui succède ainsi à tantie Oussou a, dans son adresse, remercié le
Président de la République. Qui a bien voulu leur confier le Burida. Et la
discipline dont ils ont fait preuve tout au long du processus électoral, est,
selon le nouveau Pca du Burida, ''une manière de renvoyer l'ascenseur au
Président Laurent Gbagbo, pour lui témoigner de leur reconnaissance et surtout
lui signifier qu'ils sont matures et donc aptes à diriger leur maison''. Le
représentant du ministre de la Culture et de la Francophonie, N'Guettia Michel,
a, pour sa part, félicité Gadji Céli pour sa brillante élection, tout en lui
souhaitant un bon mandat. Il n'a pas manqué de louer le mérite du comité
d'organisation conduit par l'inspecteur James Houra et du bureau de vote présidé
par Lago Gouhéré Les administrateurs et les quelques sociétaires présents se
sont rendus à Treichville dans une discothèque de la place pour fêter leur
victoire. Déjà qu'avant le scrutin, l'ambiance était à la fête avec la présence
de la fanfare. Après l'élection du Pca, place sera faite à la désignation du
directeur général du Burida. Et ce, par appel à candidatures.





Fraternité Matin :


Convention collective des journalistes : Sons discordants entre
le Gepci et le Synapp-ci, le Cnp fait la médiation .....
L'application
de la convention collective annoncée pour fin juillet ne sera pas possible.
Pis, la date du
1er août est un leurre».

Ces propos de Denis
Kah Zion traduisent l'impossibilité pour le Groupement des éditeurs et patrons
de presse de Côte d'Ivoire (GepCI) de l'exécuter dans l'immédiat. Raison pour
laquelle, à la suite de la décision du Syndicat national de la presse privée de
Côte d'Ivoire (Synapp-Ci) de saisir le procureur de la République, si
l'application de la convention n'est pas effective, le GepCI a, à son tour,
saisi le tribunal à qui il a adressé une dénonciation. C'est dans ce climat
délétère, et afin d'éviter aux uns et aux autres de se retrouver devant les
tribunaux, que le Conseil national de la presse (Cnp) a accepté de conduire la
médiation. Hier, Eugène Dié Kacou et Me René Bourgoin, rrespectivementt
président et secrétaire général de cet organe de régulation, ont reçu le GepCI,
puis le Synapp-Ci, pour les entendre et trouver, si possible, un compromis.Pour
Denis Kah Zion, il n'a pas été seulement question de l'application de la
convention collective. Ils ont parlé, entre autres, de la distribution des
journaux sur tout le territoire national, du prix de l'impression qui varie d'un
éditeur à un autre. A en croire le président du GepCI, le Cnp s'est engagé à
rencontrer les éditeurs en vue de fixer un prix unique. S'agissant de
l'application de la convention collective, Denis Kah Zion indique : ''Nous
aurions pu appliquer celle-ci en début du mois d'août.

Hélas, beaucoup
d'efforts restent à faire. Les mesures d'accompagnement n'y sont pas, le fonds
ressemble à un serpent de mer''. Pour ce dernier, en effet, ''ce n'est pas avec
des papiers signés qu'ils vont payer leurs employés...''.Guillaume Gbato, que nous
avons joint par téléphone, a indiqué pour sa part que "le Synapp-Ci maintient sa
décision''. C'est en substance ce qu'ils ont dit au Cnp à qui ''le Ministre de
la Communication, Ibrahim Sy Savané aurait demandé d'assurer la médiation''. Nul
doute, qu'après avoir écouté les deux parties, le Cnp va faire le point à son
mandataire.
Qui
décidera de l'atittude à tenir.