REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 17 SEPTEMBRE 2012

17 sep 2012

REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 17 SEPTEMBRE 2012







Réconciliation nationale : Bert Koenders
met la pression




 




Le Démocrate -

L'Opération des nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), souligne "l'urgence" de
la relance du dialogue politique entre le gouvernement ivoirien et son
opposition, suite au regain de tension dans le pays consécutif à la vague
d'arrestations liées aux attaques meurtrières contre les positions de l'armée,
récemment. "Pour les Nations unies, le dialogue est capital pour mettre fin à
toute violence dans le pays", a déclaré le chef de l'Onuci, Bert Koenders, à
l'issue d'une rencontre il y a peu, avec le président de la Commission dialogue,
vérité et réconciliation (Cdvr), Charles Konan Banny. Koenders a indiqué avoir
souligné "l'urgence de renouer avec le dialogue politique" en Côte d'Ivoire.
Selon le chef de la mission onusienne, le président Banny et lui ont analysé les
pistes pour parvenir à la réussite de ce dialogue.




 




 





Reconstruction post-crise / L'Administratrice du PNUD au chevet de l'ouest
ivoirien




 




L'Inter
-
L'Administratrice du
Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Helen Clark, le
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte
d'Ivoire, Bert Koenders, le Coordonnateur humanitaire pour le pays, Ndolamb
Ngokwey, et le ministre d'État, ministre du Plan et du Développement, Albert
Toikeusse Mabri, ont effectué le samedi 15 septembre, une visite conjointe à
l'ouest du pays. Le numéro un du PNUD s'y est rendue pour inaugurer les nouveaux
bâtiments de la préfecture de Guiglo, réhabilités par le PNUD et l'ONUCI grâce à
un financement Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix, ainsi
que la Maison des Nations Unies de Guiglo, qui constitue le premier bureau
intégré du Système des Nations Unies en Côte d'Ivoire. Dans son allocution de
circonstance devant la nouvelle Préfecture de la ville, Mme Clark s'est dite
solidaire des souffrances endurées par les populations de l'ouest de la Côte
d'Ivoire durant la décennie de crise militaro-politique, accentuée par le
conflit postélectoral de décembre 2010 à fin avril 2011. «Je sais que les
habitants de cette région ont traversé des moments très difficiles. Nous savons
tous combien les conflits freinent le développement
», a d'emblée souligné
l'Administratrice du PNUD, avant d'ajouter avec optimisme : «Après la
destruction, le temps de la reconstruction est venu. C'est aussi le temps de la
sagesse : pour assurer un développement durable, il faut traiter les causes
profondes des conflits
». Helen Clark s'est dite heureuse de voir que les
Nations Unies, unifiées sous le toit de leur nouveau Bureau intégré, puissent
soutenir la région de Guiglo et au-delà, la zone frontalière avec le Liberia
voisin. Afin de  consolider la paix, la réconciliation, la reconstruction et le
développement de l'ouest de la Côte d'Ivoire. Pour sa part, le Chef de l'ONUCI,
Bert Koenders, s'est dit satisfait de la contribution des Nations Unies à la
restauration de l'État par la réhabilitation de la préfecture de Guiglo. Le chef
de la Mission onusienne a rappelé les trois domaines d'action prioritaires du
mandat de l'ONUCI, à savoir la sécurité, la réconciliation, la reconstruction et
ou développement. «Nous sommes honorés d'appuyer le Gouvernement et les
populations ivoiriennes dans ces domaines
», s'est réjoui M. Koenders.




 




 




Fin de
mission en Côte d'Ivoire / Helen Clark veut plus de dialogue




 





Nord-Sud, Fraternité Matin -

Au terme de sa visite de travail de 4 jours, Helen Clark, l'administrateur du
Pnud, a exhorté les autorités ivoiriennes à poursuivre les différentes réformes
pour impulser le développement et réduire la pauvreté. C'était samedi dernier,
au cours d'un point-presse à l'Hôtel Ivoire. Selon elle, les réformes
économiques, la bonne gouvernance, le dialogue politique et celui de la
Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), la promotion de la femme,
doivent être poursuivis par le gouvernement. Car, rappelle-t-elle, l'on ne peut
aucunement impulser le développement sans relever ces différents défis. La Côte
d'Ivoire dispose de potentialités agricoles formidables, reconnait Mme Clark.
Cependant, elle a relevé le taux élevé de pauvreté du pays dont 2/3 des femmes
sont illettrées. Toutefois, la 3è personnalité des Nations unies a apprécié les
efforts remarquables du gouvernement pour l'atteinte du point d'achèvement de
l'initiative Ppte. Mais, à son avis, si la Cdvr réussit, la mission qui lui est
assignée- d'où l'appel des partis politiques à intensifier le dialogue- la Côte
d'Ivoire pourrait se développer. «Le développement doit être l'affaire de tous»,
a-t-elle préconisé.




 




 




Helen Clark après sa visite : "La Côte
d'Ivoire est sur la voie du relèvement"




 




Le Patriote, Soir Info -

Helen Elizabeth Clark, Administrateur du
Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a quitté la Côte
d'Ivoire, le samedi dernier, après un séjour de travail de trois jours. Avant
son départ, au 22ème étage à la salle Balafon de la Tour de l'Hôtel Ivoire, elle
a animé une conférence de presse au cours de laquelle elle a réaffirmé le
soutien de son institution au développement de la Côte d'Ivoire. Mais selon
Helen Clark, c'est à l'Etat de Côte d'Ivoire qu'il appartient de créer les
conditions de ce développement en réconciliant ses enfants. «Après tout ce
qu'elle a traversé, la Côte d'Ivoire est sur la voie du relèvement. Je pense que
le pays doit aller à la paix et au dialogue pour que tout le monde se concentre
sur le développement qui doit être soutenu par les populations », a-t-elle
indiqué. Pour Mme Clark, l'Etat doit mettre à profit l'atteinte du point
d'achèvement et l'allègement de la dette pour faire avancer le pays. Faisant le
point de sa rencontre avec le Président de la République, les autorités des
institutions, la société civile et les partis de l'opposition, Helen Clark a
indiqué que les échanges ont essentiellement porté sur le dialogue politique et
la réconciliation. A ce niveau, la troisième personnalité des Nations Unies, a
révélé que les Nations Unies vont intensifier les actions visant à favoriser et
renforcer le dialogue entre les partis politiques. «Mais chaque côté doit
marcher pour rencontrer l'autre. Le dialogue politique est important pour que la
Côte d'Ivoire avance», a-t-elle souligné. Au niveau de la CDVR, elle a souhaité
que le processus soit ''participatif et inclusif'' pour les populations. Dans la
matinée, l'Administrateur du PNUD s'était rendu à Guiglo où elle a procédé à la
remise officielle de bâtiments administratifs, de commissariats de police et
gendarmerie réhabilités. Elle a également visité des projets communautaires et
procédé à l'ouverture d'un bureau conjoint des Nations Unies.




 




 





Réconciliation nationales / Les conditions des musulmans




 





Nord-Sud, Soir Info, L'Inter, Fraternité Matin, Le Nouveau Réveil, Le Mandat -

Trouver l'origine du mal pour mieux le traiter. Pour la communauté musulmane, la
réconciliation passe par la détection des causes de la fracture sociale. L'imam
Ousmane Diakité, secrétaire exécutif du Conseil supérieur des imams (Cosim),
estime même que ce sont «les conditions obligatoires du retour de la paix» en
Côte d'Ivoire après une longue période de tension sociale exacerbée par la crise
postélectorale de 2010-2011. «Il faut retourner aux causes profondes, à savoir
les causes liées à la citoyenneté, à la question de la terre en Côte d'Ivoire.
La question de l'acceptation des uns par les autres. C'est fondamental dans un
pays. Il faut que les uns acceptent les autres d'abord dans leur esprit et aussi
par leurs pratiques», a confié l'imam, au nom de la communauté musulmane, au
terme d'une audience, samedi, à Abidjan, avec la Commission dialogue, vérité et
réconciliation (Cdvr). Le porte-parole des sept organisations islamiques qui ont
été reçues a indiqué que les autres causes seront développées en temps opportun.
A l'instar d'autres confessions religieuses, de la chefferie traditionnelle,
l'intervenant a confié qu'ils ont été invités par Charles Konan Banny pour
échanger sur l'avenir du pays. «Nous partageons la même vision, la même analyse
qui est que la Côte d'Ivoire a besoin de paix et que nous devons nous mettre
ensemble afin de donner cette paix au pays», a poursuivi l'imam de la grande
mosquée de la Riviera-Bonoumin. Il a soutenu que la communauté musulmane qui a
été la plus touchée par la crise a donné son plein accord pour soutenir les
propositions de la Cdvr en ce qui concerne l'organisation du dialogue. «Par la
grâce de Dieu, à cause des enseignements de l'islam, à cause du respect que les
musulmans ont pour leur leader, il leur a été demandé de ne pas se venger. Et
personne n'a bougé. Parce que notre religion nous le demande. Nous avons dit au
président que la réconciliation, pour nous les musulmans, fait partie intégrante
de la religion musulmane. Tel que nous prions, tel que nous faisons le Ramadan,
tel que nous allons à La Mecque, nous sommes tenus de faire la réconciliation»,
a développé l'imam. La journée de samedi a mis fin à une série de rencontres de
la Cdvr avec
diverses
entités de la vie nationale.




 




 





Réconciliation nationale les jeunes à Banny : "Si les aînés ne font rien, nous
allons prendre nos responsabilités"




 




Le
Patriote, L'Expression, L'Intelligent d'Abidjan, Fraternité Matin -

Les audiences que le président de la
Commission dialogue vérité et réconciliation (CDVR) a accordées aux acteurs de
la vie sociopolitique ont pris fin, samedi dernier. Avec le passage des
religions africaines révélées, de la communauté libanaise, des églises
méthodistes et protestantes évangéliques, des associations islamiques ainsi que
des rois et chefs traditionnels. Avant ces différents groupes, Charles Konan
Banny a reçu dans la nuit de vendredi à samedi, les jeunes toutes tendances
confondues. Au terme de cette rencontre d'échanges, Karim Ouattara, conseiller
spécial du président de la Cdvr chargé de la jeunesse, a insinué que les jeunes
vont prendre leurs responsabilités si les aînés ne mènent pas le processus de
réconciliation nationale à bon port. «Il n'y a pas un meilleur signe de
réconciliation que de regrouper tous ces jeunes dans une même salle», a fait
savoir Karim Ouattara avant d'interpeller la classe politique : « Nous nous
sommes contenus pour parler dans une même salle et il n'y a pas eu le feu. Si
nous l'avons réussi, c'est que nos aînés peuvent le réussir également. C'est un
message que nous envoyons à nos aînés. S'ils ne prennent dès maintenant les
honneurs de la réconciliation, nous allons le leur voler », a conclu le
collaborateur de Charles Konan Banny. Qui avait à ses côtés entre autres, Blé
Séppé, président par intérim du Cojep de Charles Blé Goudé, le président de
l'Alliance pour le changement et député, Alphonse Soro Tiornan, le président de
la Fédération nationale des unions de jeunesses communales de Côte d'Ivoire
(Fenujecci), N'Guessan Jérôme. [...]




 




 




Paix et réconciliation nationale / Amadou
Soumahoro aux populations du Haut Sassandra : "Après la politique nous restons
des frères et des sœurs "




 




Le Patriote -

Le dimanche 16 septembre 2012, les chefs Bété de la région du Haut Sassandra ont
organisé une journée d'hommage en l'honneur du président Alassane Ouattara.
L'évènement a drainé une foule nombreuse, venue pour être témoin de l'engagement
de centaines de têtes couronnées des villages et des cantons du pays bété en
faveur de la réconciliation nationale et de la paix. Prôné par le chef de l'Etat
ivoirien. La cérémonie à laquelle ont pris une part active les cadres de la
région (...).

Après les aspects traditionnels et culturels hauts en couleurs qui ont montré la
richesse du patrimoine bété dans toute sa dimension, les chefs bété de la région
ont tenu à rendre un hommage particulier au président Ouattara et le remercier
pour le respect qu'il a témoigné aux fils et filles d'Issa en permettant que,
pour la première fois dans l'histoire de la région, une femme, Célestine Olibé
Trazéré, fille d' Issia, soit promue au rang de vice-présidente de l'Assemblée
nationale de Côte d'Ivoire. (...) Le Chef suprême des bété, Dédé Justin, s'est
réjoui de ce que, aujourd'hui, avec l'esprit d'ouverture du président de la
République, Alassane Ouattara, et sa ferme volonté de réinstaurer la cohésion
sociale, de reconstruire le pays, il est important que le peuple bété
l'accompagne dans sa dynamique de paix. « Notre présence massive ici ce jour
apporte un démenti aux mauvaises langues qui disent que le pays bété est hostile
à la politique du président Alassane Ouattara. Nous soutenons le président et
l'encourageons dans ses actions de développement », a-t-il martelé sous les
ovations de ses pairs. (...) Lorsque le Secrétaire Général par intérim du RDR
prend la parole, sous une pluie battante, c'est pour reconnaître avant tout le
mérite des cadres de la région. « Le président Ouattara aime le travail et a
besoin de s'entourer des hommes et des femmes qui ont du mérite et c'est à
l'honneur de cette région d'avoir une femme nommée vice-président de l'Assemblée
nationale », dira-t-il. Mais si un pays a besoin d'hommes et de femmes
compétents, il a aussi besoin de la réconciliation et de la paix pour prospérer.
« Lorsque les peuples traversent des turbulences, ce sont les chefs
traditionnels qui montrent la voie à suivre. Nous avons connu dix ans
d'incompréhension qui ont mis le pays en péril. Mais après la politique nous
restons des frères et des sœurs. Ce n'est pas en restant dans nos querelles que
nous allons développer cette région », a-t-il indiqué. [...]




 




 




Alphonse Soro exhorte les exilés du Ghana à
regagner le pays




 




AIP, Le Jour plus -

Le président de l'Alliance pour le changement (APC), Alphonse Soro, a exhorté
samedi, à Abengourou, les exilés du Ghana à rentrer pour participer au processus
de réconciliation et de reconstruction ainsi qu'au débat politique en cours dans
le pays.  Lors d'une tournée de réconciliation dans la région de l'Est, le
président de l'APC a demandé à ses camardes politiques, notamment Blé Goudé,
Damana Pickass, etc., réfugiés hors du pays du fait de la crise postélectorale,
à mettre fin de leur exil et à revenir au pays car, a-t-il dit, "chacun a sa
place en Côte d'Ivoire". "Je suis peiné de savoir que des camarades que je
connais, Blé Goudé, Damana Picass, Dibopieu, sont en exil. Qu'est-ce qu'ils font
en exil, la vie est dure au Ghana, il n'y a pas de moyens, il n'y a pas à
manger. Au lieu de souffrir dans ces conditions délabrées, qu'est ce qu'ils ont
à rester dans cette souffrance. On leur demande de rentrer à Abidjan, car chacun
a sa place ici et non à l'étranger", a déclaré le député Alphonse Soro tout en
demandant aux exilés de l'appeler. Alphonse Soro s'est dit également prêt à
aider tous ceux qui sont au Ghana et qui voudront rentrer, en allant négocier
leur retour en Côte d'Ivoire auprès des autorités compétentes. [...]




 




 




Une
réconciliation piégée ?




 





Fraternité Matin -
Le ministre
des Droits de l'homme et des Libertés publiques, Gnénéma Mamadou Coulibaly,
affirmait le 1er septembre, à l'hôtel du Golf, lors d'un
petit-déjeuner débat, que « la réconciliation ne peut pas avoir le même sens
d'un pays à un autre. Et que la réconciliation politique, en Côte d'Ivoire,
s'apparente à un dialogue pour réparer les torts ».
Il a aussi ajouté qu'il
serait vain de vouloir réconcilier des gens qui ne veulent pas l'être.




Sa pensée
pourrait résumer, en partie, toute l'équation ivoirienne. En réalité, avec tout
ce que nous observons, entendons de la part des acteurs politiques, au
quotidien, il est difficile de jurer de la sincérité de certains à aller à la
réconciliation nationale, en ce moment. Le Front populaire ivoirien a perdu le
Palais présidentiel depuis le scrutin du 28 novembre 2010. Mais le refus de son
candidat de céder pacifiquement le fauteuil a plongé le pays dans une crise
armée qui a profondément fissuré le tissu social. Comme l'Allemagne en
1939-1945, lors de la Seconde Guerre mondiale, le Fpi se voit accusé de tous les
maux. Ce qui reflète d'ailleurs la vérité. Or, pour les dirigeants de l'ancien
parti au pouvoir, l'histoire de la crise ivoirienne ne saurait se lire à travers
le prisme de la crise post-électorale. Pour eux, il est impérieux de remonter
dans l'histoire récente du pays.




Ainsi,
nonobstant tous les griefs portés contre lui et laissant croire, à tort ou à
raison, qu'il ne veut pas de la réconciliation nationale, le Fpi soutient le
contraire, la main droite sur le cœur. « Le Front populaire ivoirien veut la
réconciliation nationale. C'est le Fpi qui a créé un ministère de la
Réconciliation. C'est encore lui qui a organisé un forum de réconciliation
nationale en Côte d'Ivoire, en 2001. Le Fpi a l'expertise de la réconciliation
nationale. Sur cette base, si l'on fait la réconciliation dans le pays, ce parti
doit être associé. Si l'on parle de réconciliation en marginalisant le Fpi, cela
pose forcément problème
», relate Sébastien Dano Djédjé, ancien ministre de
la Réconciliation et des Relations avec les Institutions, 1er secrétaire général
adjoint du Fpi, chargé des élections et de la cohésion sociale. Cette position
d'une des voix les plus autorisées de ce parti est-elle en conformité avec la
réalité du terrain ? Difficile de répondre à cette préoccupation. Surtout que
pour les détracteurs du parti de l'ancien Président, Laurent Gbagbo, le Fpi a un
double langage sur la question. Un discours officiel présentant une formation
politique vertueuse et un autre, officieux, militant pour le renversement de
l'actuel Chef de l'Etat, Alassane Ouattara.




Que dire du
Rassemblement des républicains ? Le parti qui a porté le Dr Alassane Ouattara au
pouvoir fait l'objet d'attaques virulentes de la part de plusieurs formations
politiques. Le 30 août dernier, au cours d'une conférence, Sylvain Miaka
Ouretto, le président par intérim du Fpi, s'est montré particulièrement remonté
contre le Rdr et son secrétaire général qu'il accusait de saboter le processus
de réconciliation nationale. Même certains leaders de l'opposition qui ont
refusé de parler à visage découvert n'hésitent à désigner le parti logé à la Rue
Lepic d'être à la base du sabordage du processus. Cependant, toutes ces
critiques, du côté des républicains, sont rejetées du revers de la main. Parce
que pour eux, elles sont sans fondement. « Ce sont des critiques faciles qui
ne reposent que sur du sable. Le Rassemblement des républicains est l'initiateur
du processus de réconciliation nationale et depuis lors, il tend la main aux
autres. C'est le Rdr qui a mis en place la Commission dialogue, vérité et
réconciliation. Sans oublier les rencontres initiées par le Président de la
République, Alassane Ouattara, avec les partis politiques de l'opposition.
Rappelez vous qu'avant les législatives, le Chef de l'Etat avait exhorté le Fpi
d'y prendre part. En somme, depuis l'arrivée de M. Ouattara au pouvoir, le Rdr a
plus intérêt à ce que le climat social s'apaise afin que le gouvernement déroule
son programme pour lequel les Ivoiriens l'ont élu. Le Rdr est donc désireux
d'une paix sincère
», explique Joseph Odjé Tiakoré, le porte-parole du Rdr.
Rdr et Fpi, tous deux veulent la paix. Mais chacun a peut-être son chemin
pour y parvenir. Une attitude qui renvoie à une sorte de réconciliation piégée.
[...]




 




 




Enquête
sur l'assassinat du général Robert Guéi / Ange Kessi ordonne l'audition du
cardinal Agré




 




Soir Info
-
Bernard-Cardinal Agré,
l'ancien chef de l'Eglise catholique de Côte d'Ivoire sera entendu, dans les
prochains jours (probablement cette semaine), par le parquet militaire de Côte
d'Ivoire, qui a ouvert, la semaine écoulée, une enquête sur l'assassinat du
général Robert Guéi, survenu, le 19 septembre 2002, après qu'il eût été capturé
à la cathédrale Saint Paul d'Abidjan-Plateau, par des hommes en treillis
militaires. Cette information est du procureur militaire, Ange-Bernard Kessi
Kouamé, commissaire du gouvernement. « J'ai ordonné l'audition du Cardinal
Bernard Agré, dans le cadre de l'enquête sur la mort du général Robert Guéi. Il
sera auditionné par un juge d'instruction au tribunal militaire d'Abidjan où il
sera convoqué dans les prochains jours et ça ne saurait tarder. J'ai ordonné son
audition...
», nous a confié, le procureur militaire lorsque nous l'avons
joint ce vendredi 14 septembre 2012, sur son téléphone. « Il sera entendu,
dans cette affaire d'assassinat du général Robert Guéi. C'est un sachant de
taille que nous devrions absolument auditionner
» a poursuivi le colonel
Ange Kessi. Mais, il s'est gardé d'indiquer la qualité sous laquelle,
l'ex-dignitaire ecclésiastique ivoirien comparaîtra devant le tribunal
militaire. [...]