REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 17 JUILLET 2012

17 juil 2012

REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 17 JUILLET 2012







Présentation de
politique générale : Ahoussou Jeannot trace les sillons de la nouvelle Côte
d'Ivoire




 




Publié le mardi 17
juillet 2012   |  Le Patriote




 




Il était
attendu. Il est venu, a parlé et, manifestement, a convaincu son auditoire.
C'est donc le plus naturellement du monde qu'un long et retentissant
standing-ovation lui a été gratifié, à la fin de son intervention. Le Premier
ministre Jeannot Ahoussou Kouadio, puisque c'est de lui qu'il s'agit, d'un verbe
posé et dans des termes intelligibles, a pour le moins tracé, dans ses grands
contours, ce qui est apparu comme les sillons d'une Côte d'Ivoire désormais
résolument tournée vers un développement socioéconomique irréversible. Hier, à
l'invitation de leur président, Guillaume Soro, 239 députés sur les 250 que
compte l'Assemblée nationale s'en sont en tout cas rendu compte. L'exposé d'une
heure d'horloge que l'hôte du Parlement ivoirien leur a délivré et qui avait
trait à la politique générale du gouvernement a touché, point par point, tous
les secteurs d'intérêt national. A ce grand oral, le Premier ministre s'est fait
accompagner de plusieurs ministres. Avant son adresse, au nom des députés,
Guillaume Soro a salué cette initiative du gouvernement ivoirien. Parce qu'il
constitue selon lui, une boussole de l'activité des députés qu'ils sont. Il a
fait un bref bilan de son séjour dans des pays d'Europe et d'Asie. « J'ai noué
des contacts pour le positionnement de notre parlement », a-t-il fait savoir.
Selon le chef du parlement, tous ceux à qui il a rendu visite ont dit leur joie
de voir la Côte d'Ivoire revenir sur la scène internationale. L'ordre du jour,
initialement adopté lors de la séance plénière de la première session
parlementaire pour l'exercice 2012, présenté, la tribune a pu alors échoir au
Premier ministre, Ahoussou Jeannot, pour dérouler la politique générale du
gouvernement. « La Côte d'Ivoire démocratique renait, et ce grâce à l'effort de
ses fils et des amis d'ici et d'ailleurs. L'exercice de ce jour en est la
parfaite manifestation», a-t-il indiqué d'entrée après les salutations d'usage.
L'Assemblée nationale doit être selon lui, le lieu de la confrontation des
idées. Car « L'action gouvernementale trouve sa légitimité à l'Assemblée
nationale. Tous les projets de lois vous seront soumis », a-t-il rassuré les uns
et les autres, avant d'indiquer que passés les moments difficiles, du fait de la
crise postélectorale, « la Côte d'Ivoire a progressé vers la normalité. Grâce au
plan national de développement, les perspectives sont bonnes ». La réduction de
la pauvreté et la cohésion nationale font parties, a-t-il insisté, des priorités
du Président de la République, Alassane Ouattara. « Le vivre ensemble sera
réalisé », lancera-t-il confiant, appelant de tous ses v?ux à la mise en place
d'un Etat de droit, au rétablissement de la paix, du dialogue et du renforcement
du processus de participation de tous à la vie politique du pays. L'orateur a
aussi rappelé que la cherté de la vie est également au centre des actions
gouvernementales. Au plan du développement, il a noté la consolidation de la
paix et de la sécurité comme un élément central pour faire de la Côte d'Ivoire
un Etat moderne avec une économie et une agriculture capables de répondre aux
attentes du monde nouveau. Tout cela ne peut se faire, a-t-il indiqué, sans des
infrastructures viables, un système sanitaire, scolaire, judicaire, hydraulique
et une fonction publique moderne à même de répondre aux attentes des
populations.
« Il faut également mener des
actions vigoureuses pour stopper les violences occasionnées par les problèmes
fonciers et la violence faite aux femmes », a poursuivi le chef du gouvernement.
Sur le point spécifique de l'occupation illicite des forêts classées et des
réserves, le Premier ministre a invité tous ceux qui occupent illicitement ces
sites à les quitter immédiatement. Pour terminer, le Premier ministre a partagé
sa foi en une Côte d'Ivoire nouvelle. « Le nouveau miracle ivoirien est
possible. Dépassons-nous pour sauver notre patrie. A nouveau, les portes du
monde s'ouvrent à notre pays », a-t-il terminé sous un tonnerre
d'applaudissement.




 




 




Dialogue république
/ Après sa rencontre avec le Premier ministre. Le Fpi se rétracte à nouveau




 




Publié le mardi 17
juillet 2012   |  L'Expression




 




Le vendredi 13 juillet
2012, une délégation du FPI conduite par son président par intérim, Miaka
Ouretto Sylvain a été reçue en audience par le Premier ministre, M. Jeannot
AHOUSSOU KOUA- DIO entouré de quelques membres du Gouvernement dont les
Ministres d'Etat Ahmed Bakayoko et Albert Mabri Toikeusse. Cette audience fait
suite à celle du 4 juin 2012 avant laquelle le FPI avait remis au Premier
ministre un mémorandum contenant ses préoccupations dont l'examen devrait ouvrir
la voie à des discussions dans un climat de confiance réciproque. Ce sont
notamment :




 




-     La libération de
tous les prisonniers politiques ;




-     Le retour
sécurisé des exilés;




-     La rétrocession
des biens meubles et immeubles privés (espace de la Liberté de Yopougon,
maisons oc- cupées...);




-     Le paiement des
arriérés dus au FPI au titre du financement sur fonds public des partis
politiques;




De cette rencontre
entre le FPI et le Gouvernement, le vendredi 13 juillet 2012, nous retenons: Que
le mémorandum qui avait été remis au chef de l'Etat, M. Alassane Ouattara le
29 septembre 2011 - et qui a été actualisé pour le Premier ministre le 4 juin
2012 - n'a nullement été évoqué et qu'aucune des préoccupations exprimées
par le FPI et dont l'examen devrait faciliter le dia- logue ne figurait à
l'ordre du jour des discussions. Qu'en lieu des échanges sur nos
préoccupations, le Gou- vernement a préféré remettre un document dans lequel
il invite le FPI à s'inscrire dans le « Cadre Permanent de Dialogue          »
(CPD) qu'il a créé pour l'opposi- tion ivoirienne, à l'issue du « Conclave de
Grand-Bassam » en avril dernier, cadre auquel le FPI n'est pas partie prenante.
La Direction du FPI remercie le Premier ministre M. Jeannot Ahousou Kouadio pour
la qual- ité de l'accueil réservé à son président Miaka Ouretto Sylvain et
à la délégation qui l'accompa- gnait à cette rencontre du vendre- di 13
juillet 2012, à la Primature. Cependant, la Direction du FPI note avec regrets
et déplore les faits suivants :




 




-     Le pouvoir semble
avoir opté d'ignorer les préoccupations exprimées par le FPI et qui sont
contenues dans le mémorandum remis au Premier ministre le 4 juin 2012.




-     Le pouvoir semble
également vouloir donner dans la fuite en avant lorsqu'il tente d'éluder les
questions pertinentes qui traduisent les préoccupations du FPI que
l'application de la Loi pourrait permettre de régler.




-     Le pouvoir,
enfin, n'a nullement l'intention d'avoir des pourparlers directs avec le FPI en
tant que contre-pouvoir institutionnel. Il semble préférer les coups de pub.




Le FPI,
profondément soucieux de voir se normaliser la vie poli- tique nationale, est
toujours demandeur d'un dialogue avec le pouvoir afin de donner une chance à la
réconciliation et à une paix durable dans notre pays. A cet égard, le FPI se
félicite de la prise de position de l'ONUCI dont le chef, M. Bert KOENDERS «
estime que la situation des droits de l`Homme dans le pays (en Co
̂te
d'Ivoire) reste préoccupante, au point qu'elle nécessite une attention et une
action accrue de la part des parties prenantes nationales », plus d'un an après
la crise postélectorale. La Direction du FPI voudrait ex- horte les gouvernants
du moment à s'inscrire dans la voie d'un vrai dialogue dans l'intére
̂t
supérieur de la Co
̂
te
d'Ivoire.




 




Affaire « L'extrait
de Gbagbo disparaît à Gagnoa ». Le présumé voleur du registre parle.




 




Publié le mardi 17
juillet 2012   |  L'Expression




 




Je suis Soko Gballou
Evariste   ; ex- chef d'état civil de la mairie de Gagnoa. J'ai fait la mairie
avec le Pdci au temps de Alassane N'diaye, le Fpi avec Arsène Sibailly et
Gnohité Roger le Rdr et j'ai travaillé avec Médji Bamba, maire adjoint qui est
aujourd'hui maire intérimaire. Il n'est pas officier d'état civil parce qu'il
confond tout. Aujourd'hui l'intérimaire Médji Bamba qui était 4ème adjoint au
maire, qui nous a abandonné, il a abandon- né la mairie et il s'est enfuit; il
est allé hors du pays pendant 10 ans. Je suis resté à la mairie entant que chef
d'état civil avec Zan Diarrassouba qui est le 6ème adjoint au maire à qui je
rends hommage. C'est avec lui que j'ai travaillé, j'ai fait les documents des
populations. En ce moment Médji Bamba avait déserté la mairie et la Côte
d'Ivoire. Il arrive aujourd'hui après 10 ans d'absence. En plus il est un maire
intérimaire, il n'est pas officier d'état civil. C'est le maire central qui est
officier d'état civil. Et c'est lui qui donne ses prérogatives à qui il veut. Il
peut les donner à un chef de service. Je ne suis ni Pdci, ni Rdr, ni Fpi. Je
suis Rpp, je travaille avec toutes les autorités. Je suis allé à la retraite il
y a 9ans, en 2003. A la mairie, à l'état civil, il y a une loi qui dit ceci;
lorsqu'un livre d'état civil où on écrit les noms   est détérioré, il faut le
reconstituer. Et toi en tant que chef d'état civil tu t'adresses à l'officier de
l'état civil qui est le maire central. Ce livre-là étant presque détérioré, j'ai
saisi le maire central d'alors ; le maire Gnohité Roger. Dans le registre en
question il y a tous les cadres de Gagnoa, Laurent Gbagbo, Gnohité Roger.... Il
m'a dit de prendre un nouveau registre, il m'a dit de reconstituer l'autre qui
est presque détérioré et que si je finissais lui- même allait prendre l'ancien
et le nouveau pour aller le faire paraphé par le président du tribunal afin de
le rendre valable. Je travaille sous les ordres de l'autorité municipale qui est
maire. J'ai fini le boulot, ma retraite a coïncidé j'ai laissé et l'ancien et le
nouveau à la mairie. 9 ans après, il me fait appeler par son chef de cabinet au
moment où le ministre Hamed Bakayoko était venu. Je vais le voir, il appelle le
secrétaire général de la mairie, il me fait asseoir, il me dit ce registre-là
n'a pas été paraphé par le président du tribunal; vous avez l'original.
Remettez-moi çà vite sinon je vous fais arrêter pour vol de document
administratif. Je veux parler il m'interrompt. J'ai dit que j'ai pris acte. Il
me dit qu'il reconnait ce document. Alors s'il connait ce livre Bamba Médji qui
est foncièrement contre les cadres d'ici, il peut envoyer quelqu'un pour retirer
ce livre qui est l'original afin de créer des problèmes à ceux qui sont
enregistrés la dedans. Après 9 ans il y a eu 2 chefs d'état civils après moi. Et
par la suite il y a eu la crise postélectorale où ils ont tout détruit. Le maire
intérimaire, m'en veut terriblement. Il m'en veut parce que je supporte son
adversaire politique interne, Bamba Mamadou, connu sous le nom de son immeuble.
C'est la première raison. Et c'est la raison fondamentale. La deuxième raison,
est sportive parce que le Sporting me devait près de 3 millions. Il s'est
introduit dans cette affaire en faisant de la manigance, il n'a pas pu régler le
problème. Moi je dis que tu sois chinois, si tu parles bien de Gagnoa je suis
ton projet. Entre Bamba Mamadou et Bamba Médji c'est le jour et la nuit. Je de-
mande à l'intérimaire Bamba de me laisser en paix. Je suis chez moi. Je suis
originaire de Gagnoa. J'ai résisté au moment de la crise. Zon Diarrassouba et
moi avons maintenu la mairie. Si nous n'étions pas là est-ce qu'il allait
aujourd'hui être intérimaire ? Aujourd'hui le président Alassane Ouattara a mis
un système en place qui est la réconciliation. Mais il y a gens qui rament à
contre- courant. Ils sont en train de détruire le nom du président parce que ce
que le président dit ce n'est pas ce qu'ils font. Après 9 ans il me réclame le
registre. Donc depuis les 9 ans passés personne parmi les personnes qui y sont
inscrites n'a demandé un jugement supplétif ? Qu'il s'adresse à son chef d'état
civil qui est Djédjé Marius et autres. Qu'il s'adresse à lui-même. Comment
a-t-il su Que c'est moi qui ai pris ce livre ? Que vais-je faire avec un
registre        ? Pour finir je lui dis que j'ai pris acte et j'attends qu'il
m'arrête. Mais il n'a pas ce pouvoir-là parce qu'il n'est pas l'officier d'état
civil. C'est l'officier qui peut faire arrêter quelqu'un. Lui, il est
intérimaire il n'a pas ce pouvoir-là. C'est parce qu'il ignore la procédure
élémentaire. Je lui demande pardon qu'il me laisse en paix.  Le registre
original avait 50 feuillets et celui-ci en a 100 c'est pourquoi nous avons barré
les pages restantes.




 




 




Sécurité / Lutte
contre la délinquance et la criminalité : Hamed Bakayoko signe un Accord cadre
de coopération avec l'Espagne




 




Publié le mardi 17
juillet 2012   |  L'intelligent d'Abidjan




 




Le Ministre d´État,
Ministre de l´Intérieur, Hamed Bakayoko est à Madrid depuis le lundi 16 juillet
2012 pour une visite de travail de deux jours. Ce mardi 17 juillet 2012, au
Ministère de l´Intérieur, rue Paseo de la Castellana, le ministre de l'Intérieur
de Côte d'Ivoire procédera à la signature de l`Accord cadre de coopération en
matière de Lutte contre la Délinquance et la criminalité entre la République de
Côte d'Ivoire et le Royaume d'Espagne. A peine arrivée hier, la délégation
ivoirienne a assisté à une réunion avec le Ministre Délégué à la Coopération du
Ministère des Affaires Étrangères du Royaume d`Espagne, Jésus Gracia. Hamed
Bakayoko s`est ensuite rendu à la caserne de Guadalajara pour une démonstration
du Groupe spécial d`intervention de la police nationale espagnole dont
l`expertise à travers le monde en matière de lutte contre la criminalité et le
terrorisme, n`est plus à démontrer. Cette première journée de sa mission s`est
achevée par la visite de l´École Nationale de Protection Civile, une école de
formation spécialisée, un institut dédié à la formation des professionnels et
des volontaires dont le but est de les former par une approche globale d`analyse
et de préventions des risques pour adapter la capacité de travail. L`école
prodigue aussi des formations à distance. A l`internationale, ce sont en moyenne
500 personnes par an, qui viennent faire leur formation en Espagne. Cette
visite, sollicitée par le Gouvernement espagnol et particulièrement par Jorge
Fernandez Diaz, Ministre de l'Intérieur du Royaume d'Espagne, présente de
nombreux intérêts pour la Côte d'Ivoire. Elle consacre le retour du pays après
la crise post-électorale dans le concert des Nations des Droits de l'Homme, des
Libertés Publiques et des institutions.




 




 




Droits de l'homme :
Le Président de la Ligue  ivoirienne des droits de l'homme, René Hokou Legré,
porte un regard critique sur l'évolution de la situation en Côte d'Ivoire et
ouvre une lucarne sur la Cpi. " Il y a une amélioration notable "




 




Publié le mardi 17
juillet 2012   |  Fraternité Matin




 




Quel jugement la
Ligue ivoirienne des droits de l'homme porte-t-elle sur la situation des droits
de l'homme en Co
̂te
d'Ivoire, aujourd'hui ?




 




La situation a
notablement évolué́ si l'on s'en tient au pic que nous avons connu des
violations des droits de l'homme en avril 2011. Aujourd'hui, on peut affirmer
qu'il y a une amélioration notable. Les exactions qui étaient monnaie courante
ont quasiment disparu par exemple.




 




Qu'est-ce qui
explique, à votre avis, cette amélioration ?




 




Nous pensons
qu'il faut la mettre à l'actif du gouverne- ment qui a pris certaines mesures.
Il s'agit notamment de la création d'une Brigade spéciale pour sécuriser
l'ouest de la Co
̂te
d'Ivoire, du processus de réconciliation engagé avec la création de la
Commission dialogue, vérité et réconciliation ; des Frci qui n'ont plus
pignon sur rue, qui n'ont plus l'oc- casion de se retrouver en face des
populations pour en faire des victimes. En tout état de cause, les mesures
prises donnent l'image, sur- tout à Abidjan, d'un pays qui est en train d'aller
progressivement vers la paix, la cohésion sociale.




 




Tout va bien donc,
aujourd'hui ?




 




Non. Pas pour
autant. Car nous trouvons la situation sécuritaire préoccupante, surtout à
l'ouest. Il est vrai qu'aujourd'hui, à Abidjan, les exactions sont devenues
rares, du fait que les Frci ou tout autre force non habilitée ne sont plus
partout dans les rues. Mais toujours est-il qu'à l'intérieur du pays, il y a
encore des forces qu'on a du mal à identifier de fac
̧on
formelle et qui ont une certaine emprise sur les populations en terme de racket,
aux barrages de contro
̂
le
des pièces d'identité, d'immixtion dans des affaires qui ne relèvent pas de
leur compétence telle la gestion des conflits fonciers, etc. Il y a aussi dans
l'ouest montagneux, des personnes qui se sont constituées en armées privées,
qui ont créé une sorte de baronnie en pleine République et qui posent des
actes en parfaite contradiction avec cette République, au vu et au su des
populations et des autorités.




 




A quelle force
faites-vous allusion ?




 




Nous voulons
parler d'un certain Amadé Ouérémi qui s'est logé dans la fore
̂t
du Mont Péko avec ses hommes. On n'est pas su
̂r
qu'il ait désarmé. Du moins les témoignages que nous recevons de personnes
dans cette zone révèlent que ses forces ont toujours une emprise sur les
populations. Cette situation préoccupe la Lidho. L'ouest de la Co
̂
te
d'Ivoire est une poudrière. Voilà pourquoi il faut mettre fin à une telle
situation.




 




Comment ?




 




Outre le
désarmement effectif des forces du Mont Péko, il faut qu'on crée les
conditions d'une paix durable à l'ouest. Selon nous, cela passe par le
règlement des conflits fonciers qui y sont entretenus depuis des décennies par
les politiciens. En Co
̂te
d'Ivoire, on assiste depuis longtemps à une instrumentalisation de cette
question foncière. Une question qui ne devait relever que de la loi et des
techniciens agricoles. La loi votée en 1998 peut certainement aider en la
matière.




(...)