REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 05 SEPTEMBRE 2012

5 sep 2012

REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 05 SEPTEMBRE 2012







Réconciliation nationale / Reprise du
dialogue républicain - La CDVR engage le dialogue avec les partis politiques et
la société civile




 




L'Intelligent d'Abidjan, Nord-Sud, Soir
Info, Le Mandat, L'Inter, Le Nouveau Réveil, Le Jour plus, Fraternité Matin -

Le président de la CDVR, Charles Konan Banny a mis en place le mardi 4 septembre
2012, une plate forme d'échanges et de dialogue avec les parti politiques ainsi
que les faitières d'ONG pour recueillir leurs avis et aller résolument vers la
paix. Charles Konan Banny a successivement reçu le RDR, le Fpi, l'Udpci, le Pit,
les Centrales syndicales, les faitières d'ONG, le MFA et le Pdci-Rda. Arrivée
aux environs de 11 heures, la délégation du Rdr conduite par son secrétaire
général par intérim, Amadou Soumahoro était composée de la ministre Jeanne
Peuhmond, du député d'Abobo, Karamoko Yayoro et d'Odjé Tiacoré. Après environ
une heure d'audience, la délégation du Rdr s'est livrée aux questions des
journalistes. «Nous venons d'échanger avec le président Banny sur les questions
relatives à la paix pour approfondir le dialogue républicain, tout ceci pour
permettre à notre pays de renouer avec le dialogue dans la sérénité et dans le
rassemblement de ses fils», a dit d'emblée Amadou Soumahoro qui a qualifié de
fructueux les échanges. (...) A sujet des propos véhéments qu'il aurait lancés à
l'encontre du Fpi, Amadou Soumahoro est catégorique : «je pense qu'il ne faut
pas rentrer dans la politique politicienne. L'heure est à la recherche de la
réconciliation et la recherche de la paix dans ce pays. (...) Puis, il a invité
les hommes de médias à aider la Côte d'Ivoire à aller dans le sens de la paix.
Pour lui, toute action allant dans le sens du dialogue est louable.




 




 




L'UDPCI appelle à un dialogue de vérité




 




L'Intelligent d'Abidjan -

Les deux délégations du Fpi et de l'UDPCI
se sont rencontrées pendant que l'une sortait d'audience et l'autre faisait son
entrée. On a pu voir, Miaka Ourétto échanger de numéro avec Woï Messé, Odette
Lohourgnon chahuter Céline Bénaho sur le « Défi Oyé », initié par Koné Cheick
Oumar, dans l'Ouest et le professeur Alassane Salif N'Diaye donner de belles
accolades à Odette Lohourgnon. A voir ces images, la réconciliation devait être
effective. C'est à cet effet que le professeur Alassane Salif N'Diaye a appelé
les uns et les autres à un dialogue franc et sincère, envers les militants mais
aussi entre partis politiques. L'UDPCI a suggéré de changer de discours, le
refus de polariser la politique ivoirienne entre deux blocs, les pro-un tel et
les pro-un tel autre, a-t-il souhaité, ainsi que le respect des institutions.
Les rencontres se sont poursuivies avec le Mfa, le Pit et les Ong.




 




 




Appel au
dialogue de Miaka Oureto : Amadou Soumahoro pose ses conditions




 





L'Expression, Le Patriote -
Le
président de la Commission dialogue vérité et réconciliation a entamé hier une
série de d'échanges avec les partis politiques, les centrales syndicales et les
faitières d'Ong. Objectif visé par Charles Konan Banny, faire baisser la tension
politique qui est montée d'un cran, suite aux attaques meurtrières perpétrées
récemment contre les Frci. Dans le camp des républicains, il existe des
préalables à l'avènement du dialogue républicain, vœux exprimé par Miaka
Ouretto. Pour Amadou Soumahoro, le Fpi doit d'abord respecter les institutions
républicaines et les personnes qui les incarnent. Et modérer le langage. « Nous
pensons qu'il y a un minimum de chose à faire pour que le dialogue républicain
puisse être fructueux. Il faut que les autres respectent et reconnaissent sans
ambigüité les Institutions de la République et leur chef », a-t-recommandé. Pour
le reste, le secrétaire général par intérim du parti au pouvoir se dit ouvert à
toute initiative de dialogue pour le retour d'un climat de paix et de quiétude.
[...].




 




 




Le FPI réitère sa volonté d'aller à la paix




 




L'Intelligent d'Abidjan -

Après les républicains, Miaka Ourétto,
président par intérim du Front populaire ivoirien et sa délégation se sont
entretenus avec Charles Konan Banny. Le Fpi a réitéré sa ferme volonté d'aller à
la paix et à la réconciliation. «C'est depuis le mois d'avril 2011 que le
président Gbagbo a été arrêté et il a prononcé la phrase suivante : ''la partie
militaire est terminée, passons à la phase civile pour conclure», a dit le
ministre Danon Djédjé, porte-parole de la délégation. Poursuivant, Danon Djédjé
a relevé le fait que le président Ouattara s'est aussi prononcé favorablement en
faveur de la paix. Pour lui, ces deux phrases mises ensemble, vont dans le sens
de l'avenir de la Côte d'Ivoire. Il a rappelé les efforts entrepris par le Fpi
en vue de renouer avec le dialogue, ce qui a donné lieu à une rencontre avec le
président Ouattara, le «29 septembre 2011». [...]




 




 





Processus de réconciliation / Des jeunes de Bouaké réclament la suspension




 





Nord-Sud, L'Intelligent d'Abidjan
-
Des jeunes de la capitale de
Bouaké ont réclamé lundi la suspension du processus de réconciliation. « Nous
demandons la suspension du processus de réconciliation pour deux raisons:
premièrement parce que l'opposition en face n'est pas encore prête à aller à la
réconciliation. Deuxièmement, nous estimons que les conditions sécuritaires ne
s'y prêtent pas», a estimé le président de la Convergence nationale des jeunes
démocrates (Conajed) Silué

Pégabila dit ''Kabila''. C'était à
l'occasion d'une cérémonie officielle d'installation du Front national pour la
défense des acquis du 11 avril. Au dire du président de la Conajed, le temps que
la justice fasse son travail et que ceux qui ont tiré sur les positions des
Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), répondent de leurs actes et que
l'opposition actuelle puisse se doter d'un leader crédible qui n'a rien à voir
avec la justice, il faut surseoir à toute activité liée à la réconciliation.
Silué Pégabila a également plaidé pour que l'opposition se trouve un leader
écouté par la base. «Ainsi le pouvoir en place pourra engager un dialogue
sérieux. Et une fois qu'il y aura un accord, le responsable de l'opposition,
main dans la main avec le pouvoir, vont ensemble lancer un appel à la
réconciliation », a-t-il insisté.




 




 




Entrer au
gouvernement pour quoi faire?




 




Notre Voie
-
Le débat sur l'entrée du Fpi
au gouvernement Ouattara ou pas est à nouveau relancé. Avant toute chose, il est
bon de rappeler qu'un gouvernement dans le cadre d'une démocratie est formé par
le parti politique qui, après une joute électorale, l'a emporté sur son ou ses
adversaires. C'est dire que le peuple souverain a préféré le programme proposé
par ce parti vainqueur au détriment des programmes proposés par les partis
vaincus. Le contrat qui lie donc le vainqueur au peuple, est l'application du
programme de gouvernement voté. Alors, dans ce contexte, les partis politiques
qui sont appelés à participer à la formation du gouvernement du parti ou
groupement politique élu du peuple doivent nécessairement partager la même
vision que ce parti ou groupement politique. Dans le cas du Fpi qui est opposé à
la vision politique, sociale et économique du Rdr et de ses alliés du Rhdp, lui
demander de rentrer au gouvernement Ouattara reviendrait à dire que le programme
de gouvernement du Rdr doit nécessairement changer. Car, il est évident que le
Fpi n'acceptera pas d'aller au gouvernement Ouattara sans un accord minimal de
gouvernement. [...]  .




 




 




Menace de déstabilisation de la Côte
d'Ivoire : Voici les cerveaux de l'opération. La Rti, les ports, les aéroports
et la centrale d'Azito dans le viseur des assaillants




 




Le Mandat
Une tentative de coup
d'État, rien que ça... Selon un rapport des services de renseignements ivoiriens
daté du 2 août et dont Jeune Afrique a obtenu copie, les attaques des dernières
semaines visaient à créer un soulèvement militaire et populaire pour
déstabiliser, voire renverser, le président Alassane Ouattara. Les concepteurs
de cette opération Araignée seraient les commandants Kacou Brou et Abehi, les
colonels Gouanou et Dadi Tohourou, les commissaires Loba et Gnahoua, dit Kabila.
En exil au Ghana, certains de ces militaires pro-Gbagbo étaient déjà les
concepteurs de l'opération Faucon rouge (voir J.A. no 2685). Le document
identifie plusieurs villes cibles : Abidjan bien sûr, mais aussi Sikensi,
Agboville, Adiaké, Abengourou, Niablé, Tabou, San Pedro, Aboisso, Bonoua.
L'objectif, à en croire les renseignements ivoiriens, aurait été d'en prendre le
contrôle et de tenir les positions pendant quarante-huit heures, de créer une
psychose généralisée en faisant le maximum de dégâts, de créer des bases arrière
et d'attiser les conflits intercommunautaires en attaquant les campements de
Baoulés, de Nordistes et de Burkinabè.




(...)
Parmi les putschistes supposés figureraient plusieurs anciens éléments des
Forces de défense et de sécurité (FDS, forces armées sous Laurent Gbagbo), des
leaders estudiantins, des jeunes patriotes, de jeunes combattants originaires
des régions favorables à Laurent Gbagbo (des Guérés, des Kroumens, des Attiés,
des Abourés et des Adjoukrous), ainsi que des mercenaires libériens et
nigérians. (...) Outre les cibles militaires, les assaillants auraient prévu de
s'en prendre à la Radio Télévision ivoirienne, à la centrale thermique d'Azito,
à l'aéroport d'Abidjan, aux ports de San Pedro et d'Abidjan... [...].




 




 




Attaques
contre les positions des Frci / Celui que le Fpi soupçonne




 




Notre Voie
– (...) Et si on regardait du côté de Soro ?




«La
criminalisation du Fpi est une diversion machiavélique qui, tout en conduisant à
l'affaiblissement du Fpi par sa décapitation, ouvre la voie à l'assouvissement
de noirs desseins présidentiels que l'on tente maladroitement de masquer»,
déclare Sylvain Miaka Ouretto à propos de la déclaration publiée sur le compte
Twitter de Guillaume Soro. Pour le président intérimaire du Front populaire
ivoirien, il n'y a aucun doute, les attaques auxquelles l'on assiste, en ce
moment en Côte d'Ivoire, constituent une guerre de positionnement des héritiers
de la rébellion armée. Avec en pôle position, Guillaume Soro, le secrétaire
général des Forces nouvelles, l'ex-rébellion armée. La suspicion qui pèse sur le
président de l'Assemblée nationale est légitime. Bien que loin de l'exécutif,
Guillaume Soro affirme sur son Twiter avoir été informé de l'attaque du camp d'Akouédo
au moment où elle s'est produite autour de3hdumatin, le 6août dernier. «Pourquoi
c'est seulement à 5 h du matin que l'un de ses ex-com-zones, Wattao, arrive sur
le terrain ? Pourquoi avoir attendu deux heures avant d'intervenir ? Le temps
que les agresseurs se servent tranquillement en armes et disparaissent dans la
nature ?», s'interroge le patron du Fpi. Pour Sylvain Miaka Ouretto, seul
Guillaume Soro a aujourd'hui intérêt à avoir la mainmise sur le système de
défense, dont il avait été écarté. Parce que la Cpi envisage sérieusement leur
transfèrement, lui et ses hommes à La Haye, révèle Miaka Ouretto. Qui conclut
que c'est M. Soro qui a intérêt à mettre en difficulté le régime Ouattara pour
empêcher son transfèrement à La Haye. Pour la direction intérimaire du Fpi, les
attaques des casernes et des commissariats sont donc des signaux forts que Soro
semble donner au clan Ouattara pour le dissuader de s'engager dans cette voie
qui serait suicidaire pour le régime. [...]».




 




 




Amadé
Ouérémi sème la terreur dans le Mont Péko : Le régime Ouattara veut négocier
avec son mercenaire




 




Notre Voie
-
Le chef d'état-major des Frci,
le général Soumaïla Bakayoko, a récemment pris l'engagement public, au nom du
pouvoir Ouattara, de déloger par la force tous ceux qui occupent illégalement et
qui pillent la forêt classée du Mont Péko, dans le département de Bangolo, à
l'ouest de la Côte d'Ivoire. Les bandes armées visées sont notamment celles
dirigées par l'ex-chef de guerre devenu Frci, Amadé Ouérémi qui règne en maître
sur ce patrimoine forestier naturel. Il a également fait main basse sur toutes
les richesses économiques de cette région. Au détriment des autochtones
qui sont expropriés de leurs terres et de leurs plantations. Mais depuis cette
déclaration du général des Frci, rien n'a bougé. Sur le terrain, l'opération
dite de ratissage annoncée par le général Bakayoko n'a jamais démarré. Pire, le
gouvernement veut maintenant négocier avec le chef milicien pro-Ouattara du Mont
Péko, Amadé Ouérémi, et ses mercenaires burkinabé. C'est le commandant Frci,
Dramane Traoré, chef du bataillon de sécurisation de cette zone, qui a fait
cette révélation. Dans une interview accordée au quotidien Nord-Sud, du mardi 28
août dernier, il déclarait notamment : «Ouérémi existe bel et bien dans la forêt
du Mont Péko. Tout le monde est plus ou moins au courant de son existence, mais
au moment opportun, quand les ordres seront donnés, je pense qu'il ne peut pas
se mettre contre un Etat. Nous allons d'abord procéder par le dialogue.
Maintenant, si le dialogue n'aboutit pas, que les chefs nous donnent
l'autorisation, nous allons passer à l'offensive». [...].




 




 





Operations des FRCI : Halte aux exécutions extrajudiciaires. Ouattara et
Ahoussou-Kouadio interpellés




 




L'Inter
-
Le lundi 20 août 2012, alors
qu'il assurait la permanence au commissariat du 33ème arrondissement de police
de Port-Bouët Gonzaguville, le sous-lieutenant de police Yacouba Koné, est
interpellé à son bureau par une dizaine d'éléments des Forces républicaines
(FRCI) qui le conduisent ensuite vers une destination inconnue. Le
sous-lieutenant Yacouba Koné sera retrouvé mort le lendemain, mardi 21 août
2012, criblé de balles dans le sous-quartier de Begonosso à Gonzagueville. Après
les attaques des localités de Dabou, Irobo et Sikensi dans le mois d'août, des
opérations de ratissage sont menées le dimanche 26 août 2012 par les éléments
des FRCI pour débusquer d'éventuels assaillants. C'est ainsi que ces soldats
mettent la main sur le commissaire de police Alain Amané Kouadio, chef de
service au commissariat du 29ème arrondissement de Treichville-Biafra. Celui-ci
revenait de sa plantation située à Sikensi en compagnie de deux de ses amis
quand il est arrêté par des soldats, avait rapporté un confrère. Le commissaire
de police qui a décliné son identité et confié aux hommes en tenue qu'il avait
en sa possession son arme de détention sera malmené par les FRCI. Son corps sera
retrouvé sur le bord de l'autoroute du nord. En outre, selon des témoins,
plusieurs jeunes autochtones de Sikensi, qui revenaient des champs le lendemain
de l'attaque qui a secoué la sous-préfecture, ont été arrêtés par les soldats en
mission. Ils auraient été «exécutés», selon  des témoins «devant la
population
», parce qu'ils étaient soupçonnés d'appartenir à un commando qui
aurait agressé le pays, en cette période où la Côte d'Ivoire connaît un regain
de violence. Ces personnes qui ont été exécutées l'ont été en dehors de toute
procédure judiciaire, là où les bonnes pratiques en temps de guerre, commandent
qu'elles soient arrêtés et mises à la disposition de la justice. Comment des
soldats d'une armée républicaine

peuvent-ils verser dans de
 telles
dérives ? (...) C'est le lieu d'attirer l'attention du président de la République,
Alassane Ouattara, par ailleurs ministre de la Défense, et celle du Premier
ministre, Garde des sceaux, ministre de la Justice, Jeannot Ahoussou-Kouadio,
sur ces actes odieux qui ternissent l'image du pouvoir d'Abidjan et sèment la
psychose dans les esprits des Ivoiriens.




 




 




Affaire
Katinan : Le président ghanéen refuse d'exécuter le mandat d'arrêt




 




Le
Mandat, L'Expression -
Au
cours d'une conférence de presse publique Radio télévisée en direct hier, le
Président de la République du Ghana, John Mahama Dramani a affirmé que Koné
Katinan ne sera pas extradé. Il a déclaré en substance ceci: « Premièrement
je ne vais pas en visite d'Etat en Côte d'Ivoire. J'entreprends simplement une
tournée dans la sous-région, pour remercier les chefs d'Etat qui sont venus nous
soutenir, lors des obsèques de feu

notre président, John Evans
Atta Mills. Deuxièmement, tous les refugiés qui sont sur le territoire ghanéen
sont sous la protection de l'Etat du Ghana. Aucun parmi eux ne peut faire
l'objet d'extradition. Ce n'est pas moi qui le dis, ce sont la constitution et
les lois ghanéennes qui le stipulent»,

a estimé le chef de l'Etat intérimaire
ghanéen. En effet, le gouvernement ivoirien avait lancé des mandats d'arrêts
internationaux contre des cadres du Fpi refugiés au Ghana. Le 25 août
dernier, Koné Katinan avait été arrêté par la police ghanéenne, alors qu'il
revenait de l'Afrique du Sud. L'affaire était pendante devant la justice
ghanéenne, lorsque le président intérimaire de ce pays a fait cette sortie.
Cette question sera également traitée, lors du séjour que va effectuer le
président ghanéen sur le territoire ivoirien, ce mercredi 05 septembre.




 




 




Après une
audience avec le président Ouattara Jim Yong Kim : « La Banque mondiale fera
encore plus pour aider la Côte d'Ivoire »




 




L'Inter, Le Nouveau Réveil, Nord-Sud, Le
Mandat, Notre Voie, Fraternité Matin, Le Patriote -

Arrivé hier en Côte d'Ivoire, le nouveau président de la Banque mondiale, Jim
Yong Kim, a évoqué avec le président Alassane Ouattara la situation en Afrique
de l`Ouest et la réconciliation en Côte d`Ivoire. Au sortir de l'audience que
lui a accordé le chef de l'Etat dans la soirée du mardi 4 septembre au palais
présidentiel du Plateau, Jim Yong Kim a déclaré que « la Banque fera encore plus
pour aider la Côte d'Ivoire ». Il s'est dit heureux de retrouver un pays en
paix, un pays où il y a de l'espoir. « La Côte d'Ivoire peut rebondir », a-t-il
estimé. Avant d'arriver au palais, il a visité des sites où la Banque mondiale
finance des projets, avant d'échanger avec des femmes et des jeunes. « Tous ont
exprimé la volonté d'aller à la paix », a-t-il dit. « Je suis très heureux de
constater que des projets de la Banque mondiale ont pu donner de l'emploi aux
jeunes », s'est-il réjoui. Quant au président Ouattara, il a souhaité que la
Banque mondiale en fasse davantage pour la Côte d'Ivoire, le poumon économique
de l'Afrique de l'Ouest. Il a aussi émis le veux que l'accès aux financements
soit assoupli pour les Etats. Avec l'aide de la Banque mondiale, la Côte
d'Ivoire prend l'engagement de faire chuter le taux de pauvreté de moitié en
2015 et d'atteindre une croissance à deux chiffres dans la même période, a
promis le chef de l'Etat ivoirien.