REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU 05 SEPTEMBRE 2012

5 sep 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU 05 SEPTEMBRE 2012








Réconciliation ivoirienne: Banny a reçu les partis de Gbagbo et Ouattara




 




AFP

(05/09/2012) -
Le chef de la
Commission réconciliation en Côte d`Ivoire a rencontré mardi les responsables du
parti de l`ex-président Laurent Gbagbo et celui du chef de l`Etat Alassane
Ouattara en vue de relancer le dialogue, après un regain de tension ces
dernières semaines dans le pays. L`ex-Premier ministre Charles Konan Banny,
président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), s`est
entretenu successivement avec une délégation du Rassemblement des républicains (RDR),
parti de M. Ouattara et le président de l`ex-parti au pouvoir, le Front
populaire ivoirien (FPI), Sylvain Miaka Oureto. Ces consultations auxquelles
participe également le Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI) de
l`ex-président Henri Konan Bédié, se déroulent dans le cadre d`une "série de
pré-concertations pour relancer la dynamique de paix par le dialogue", a
souligné la CDVR dans un communiqué. "Il faut que les uns et les autres
respectent et reconnaissent sans ambiguïté, les institutions de la république et
leur chef (...) à partir de ce respect, tout est possible et nous avancerons sur
la voie de la paix" a souligné le secrétaire général du RDR, Amadou Soumahoro.
"Nous avons exprimé notre disponibilité à aller au dialogue" a affirmé de son
côté Sébastien Danon Djédjé, un responsable du FPI, alors que la justice
ivoirienne a condamné vendredi à six mois de prison ferme pour trouble à l`ordre
public Laurent Akoun, secrétaire général du FPI, provoquant la colère de
l`opposition qui a dénoncé un "verdict politique". Le verdict était tombé alors
que la Côte d`Ivoire connaît son plus grave regain de tension depuis la fin de
la crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) qui a fait quelque 3.000
morts, après une vague d`attaques meurtrières contre l`armée en août, notamment
à Abidjan, suivies d`arrestations de figures du camp Gbagbo. Le gouvernement
accuse des pro-Gbagbo d`être derrière les attaques, avec le soutien d`exilés au
Ghana, ce que le FPI dément fermement. Soupçonné par Abidjan d`implication dans
ces opérations commandos, le porte-parole en exil de M. Gbagbo, Justin Koné
Katinan, a été arrêté le 24 août par la police ghanéenne.




 




 




GHANA : Les
refugiés ivoiriens seront-ils contraints à retourner en Côte d'Ivoire ?




 





Koaci.com

(04/09/2012)

– Le Ghana Refugee Board (GRB) est de plus en plus confronté à un manque criard
de provisions en vivres nutritionnels pour subvenir aux besoins des milliers de
refugiés ivoiriens encore présents sur le territoire ghanéen. En rappelant la
pénurie de vivres et en réitérant l'appel aux bonnes volontés à subvenir aux
besoins des ivoiriens en difficulté, Kenneth Dzirasah, le président GRB a révélé
que le relâchement en terme d'apport de soutien s'explique en partie par le fait
que la situation en Côte d'Ivoire est entrain de revenir à la normale et partant
de cette donnée, la communauté internationale a réduit son soutien aux refugiés.
Dans les différents camps de refugiés ivoiriens au Ghana, le manque de soutiens
en vivres commence à imposer une autre allure à la structure ghanéenne en charge
des refugiés. Pour mieux gérer cette crise alimentaire et en attendant de beaux
jours, la Commission de gestion des vivres a planifié un rationnement de la
distribution des provisions. Et Ken Dzirasah de préciser que pour maintenir ce
cap, il a fallu une aide de la part de certaines bonnes volontés au Ghana pour
subvenir aux besoins de leurs frères infortunés ivoiriens. En revenant sur la
thèse sur laquelle la communauté internationale se fonde pour réduire son aide
aux refugiés, le Ghana Refugee Board trouve qu'il y a encore urgence à voler au
secours des milliers de réfugiés ivoiriens encore présents au Ghana. De ce qui
précède, appel est donc lancé aux bonnes volontés à tendre leurs mains en signe
d'aide humanitaires vers la Commission pour que les refugiés recommencent à
percevoir la ration alimentaire qu'ils recevaient de par le passé.  Après que
beaucoup de refugiés aient passé sous silence ou mis en veilleuse les appels des
nouvelles autorités ivoiriennes à rentrer au bercail pour raisons de sécurité,
la communauté internationale, le gros pourvoyeur des fonds d'aide, va-t-elle
indirectement forcer les refugiés à plier bagages à retourner en Côte d'Ivoire ?
La question est sur le tapis. Rappelons qu'en fin juin dernier, Kenneth Dzirasah
a exhorté le gouvernement du Président Alassane Ouattara à créer une atmosphère
conviviale qui puisse susciter la confiance chez les réfugiés ivoiriens qui sont
actuellement en exile au Ghana dans les camps d'Agyeikrom, d'Ampain, d'Eagle
Star et de Fetentaa à pouvoir retourner au bercail.




 




 




Côte d'Ivoire
: La Banque mondiale confiante pour l'avenir du pays




 




Koaci.com

(04/09/2012)
– Le président de la Banque mondiale, Jim Youg Kim a été reçu en audience dans
la soirée de ce mardi par le président ivoirien Alassane Ouattara dans le cadre
d'une tournée africaine débutée à Abidjan. A la suite d'un entretien d'environ
une heure, Jim Youg Kim a déclaré qu'il a espoir pour l'avenir de la Côte
d'Ivoire. « J'ai de l'espoir pour la Côte d'Ivoire. J'ai confiance en ce pays, »
a indiqué le président de la Banque mondiale lors d'un point de presse juste
après son entretien avec le président ivoirien, Alassane Ouattara. «Je suis
heureux de voir un pays qui vas vers la paix. J'ai été très heureux de
rencontrer des jeunes pleins d'espoir et des femmes dynamiques, » a ajouté
l'américano-Coréen qui a choisi Abidjan comme sa première destination deux mois
après sa prise de fonction à la Banque mondiale. Vu les potentialités
économiques de la Côte d'Ivoire, le président de la Banque mondiale a invité les
autorités ivoiriennes à mettre l'accent sur l'éducation, la formation et la
paix. «La paix dans ce paix va profiter aux autres pays de la sous-région, »
a-t-il précisé, rassurant le peuple ivoirien du soutien de la Banque mondiale. «
La Banque mondiale sera à votre côté. Elle va accompagner le gouvernent,» a
indiqué Jim Youg Kim en guise de réponse à une doléance du président ivoirien,
plaidant pour que l'institution face un peu de souplesse pour que les moyens
qu'elle alloue au pays soient importants. « Nous souhaitons que vous mainteniez
votre soutien à la Côte d'Ivoire, » a déclaré Alassane Ouattara, annonçant au
passage que la Banque Mondiale peut compter sur la Côte d'Ivoire vu les
performances de sa croissance d'ici à 2015. « Nous sommes heureux d'annoncer que
la Côte d'Ivoire va pouvoir effectuer un taux de croissance de plus de 8% cette
année et de 10% dans les années 2014-2015, » a ajouté le président ivoirien pour
rassurer le président de la Banque mondiale. Alassane Ouattara a par ailleurs
remercié la banque mondiale pour l'aide qu'elle apporte à la Côte d'Ivoire. « Je
voudrais remercier la Banque mondiale qui contribue à moitié dans les ressources
multilatérales que nous recevons. Nous ferons tout pour mériter cette confiance,
» a-t-il martelé. Notons pour finir que le président ivoirien a exprimé sa joie
ainsi que celle du peuple ivoirien à l'endroit du patron de la Banque mondiale
pour avoir choisi Abidjan comme la première destination de sa tournée africaine
avant de convier les invités du jour à un dîner au palais présidentiel. Arrivé
ce mardi à Abidjan pour une visite de deux jours le sud coréen quittera la Côte
d'Ivoire demain mercredi midi après avoir donné une conférence de presse depuis
l'aéroport Félix Houphouet Boigny. Avant de rencontrer le président de la
République, le président de la banque mondiale, nouvellement élu depuis le 2
juillet dernier, s'est rendu à Bingerville, au centre CIE de formation aux
métiers, pour s'enquérir du projet de création d'emplois jeunes et de
développement des compétences (Pejedec), dernier prêt en date, approuvé en
septembre 2011 pour un montant de vingt cinq milliards de Fcfa. La Banque
mondiale est engagée pour l'heure depuis 2008 en Côte d'Ivoire sur dix sept
programmes de prêts pour un montant total d'un milliard cent douze millions de
dollars US.