RETRANSCRIPTION DU POINT DE PRESSE HEBDOMADAIRE

29 nov 2012

RETRANSCRIPTION DU POINT DE PRESSE HEBDOMADAIRE

Sylvie van den Wildenberg (Porte-parole de l'ONUCI) : Mesdames et messieurs, bienvenue à ce point de presse hebdomadaire de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI). Je salue tous les auditeurs d'ONUCI FM qui nous écoutent dans les différentes régions du pays.
Je vais débuter ce point de presse par un point des activités du Représentant spécial Secrétaire général des Nations Unies en Côte d'Ivoire cette semaine. M. Albert Koenders, a poursuivi ses rencontres de travail avec les membres du nouveau Gouvernement, mis en place le 22 novembre dernier. M. Koenders a ainsi eu des entretiens avec le Premier Ministre, Ministre de l'Economie et des Finances, M. Daniel Kablan Duncan, le Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, M. Hamed Bakayoko, le Garde des sceaux, Ministre de la Justice, des Droits de l'homme et des Libertés publiques, M. Gnénéma Coulibaly, ainsi qu'avec le Ministre de l'Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, M. Moussa Dosso. Le Représentant spécial a saisi ces occasions pour renouveler l'engagement de l'ONUCI à accompagner le Gouvernement ivoirien dans tous les domaines d'activités formulés dans le mandat lui conféré par le Conseil de sécurité, y compris la protection des civils, la réforme du Secteur de la Sécurité, le renforcement de l'État de droit et de la protection des Droits de l'Homme, le dialogue politique et la réconciliation nationale, ainsi que la création d'un environnement propice à la relance du développement économique et social.
A cet égard, il convient de noter que M. Koenders conduira la délégation des Nations Unies qui participera, les 4 et 5 décembre prochains, à Paris, aux travaux du Groupe Consultatif pour le financement du Plan National de Développement (PND) de la Côte d'Ivoire pour la période 2012-2015. Organisée par le Gouvernement ivoirien avec l'appui de la Banque Mondiale, la réunion du Groupe consultatif vise à permettre au Gouvernement et à l'ensemble de ses partenaires techniques et financiers de mobiliser les énergies et les ressources publiques et privées nécessaires à la mise en œuvre du Plan National de Développement, adopté en mars 2012. Cette stratégie globale de développement national a pour ambition de faire de la Côte d'Ivoire un pays émergent à l'horizon 2020.

La préparation de cette réunion importante était au cœur de l'échange présidé ce mercredi 28 novembre par le Ministre de l'Emploi, M. Dosso Moussa, auquel a participé le Représentant spécial avec une délégation des Nations Unies, et des partenaires techniques et financiers des autorités ivoiriennes. Cette réunion a permis de dégager des pistes en vue de la prise de mesures concrètes d'offres d'opportunités d'emplois pour les jeunes à risques et les ex combattants

A la veille de la tenue de la réunion de Paris des 4 et 5 décembre prochains, le Représentant spécial réitère l'engagement des Nations Unies à soutenir pleinement le Gouvernement ivoirien tant dans son plaidoyer visant à mobiliser des fonds pour une mise en œuvre fructueuse des objectifs du PND, que dans l'exécution du Plan, dans tous les domaines d'action qui relèvent de leur mandat. Bert Koenders lance un appel à la communauté des bailleurs de fonds internationaux et au secteur privé ivoirien pour qu'ils soutiennent de tout leur poids le Gouvernement de la Côte d'Ivoire afin d'assurer l'exécution efficace du PND.

J'en viens à présent à la situation sécuritaire, et aux activités des troupes de l'ONUCI. Au cours de la semaine passée, la situation générale est restée relativement calme. À Abidjan, et à l'ouest, dans la zone frontalière avec le Libéria, la situation sécuritaire demeure cependant tendue avec des rumeurs d'infiltrations et d'attaques armées. La Force onusienne et les forces de sécurité ivoiriennes continuent d'œuvrer ensemble au renforcement de la sécurité sur toute l'étendue du territoire national.

Dans le cadre de leurs activités opérationnelles, les Casques bleus de l'ONUCI ont effectué 1500 patrouilles terrestres et aériennes la semaine écoulée. Les patrouilles conjointes, avec les FRCI, se poursuivent et s'intensifient principalement dans les zones sensibles. A noter également qu'au cours de la semaine passée, les troupes de l'ONUCI, dans le cadre d'actions humanitaires et de gestes de solidarité vis-à-vis des populations vulnérables, ont procuré des soins médicaux gratuits à 1.300 patients et distribué 130.000 litres d'eau potable.

Au cours de la semaine passée, la composante de la Police des Nations Unies (UNPOL) a, quant à elle, effectué 838 patrouilles y compris de nombreuses patrouilles conjointes avec ses partenaires de la police et de la gendarmerie ivoiriennes. Des contrôles embargo et des exercices de simulation sur le contrôle de foule et activités anti-émeute ont également été effectués. La composante UNPOL a également poursuivi aussi ses activités de renforcement de capacités au profit de la gendarmerie et de la police ivoiriennes. Dans ce cadre, elle a notamment clôturé quatre (4) sessions de stages dans les domaines de la promotion du genre et de la protection des mineurs, de l'informatique ainsi que dans la gestion de l'armurerie et des munitions. A noter également, qu'hier, mercredi 28 novembre, la police de l'ONUCI a remis du matériel informatique et bureautique à la 6eme Légion de Gendarmerie de Yamoussoukro dans le cadre d'un projet à impact rapide (Qips) de la mission onusienne en faveur des populations et de ses partenaires. La valeur de ces matériels est estimée à quelque 10 millions de Francs CFA.

Toujours au titre des activités de renforcement de capacités de la mission, la Division des Droits de l'homme de l'ONUCI a quant à elle organisé, en collaboration avec d'autres sections de l'ONUCI, deux formations aux Droits de l'homme à l'intention des membres du corps préfectoral, des gendarmes, des policiers et des FRCI. Au total 32 membres du corps préfectoral et 88 agents des forces de sécurité d'Aboisso et de Man ont été formés aux Droits de l'homme. Par ailleurs, la DDH a conduit, en collaboration avec des ONG et les sections de l'ONUCI, neuf séances de sensibilisation aux Droits de l'homme à Bako (41km au sud d'Odienné), Guiellé (5km de Toulepleu), Kaniasso (40km au nord-est d'Odienné), Grepleu (15 km de Toulepleu), Madinani (80km à l'est d'Odienné), Oumé (105km de Yamoussoukro), Sakré (33Km au sud de Taï), Taï et Tiemé. Ces formations ont été prodiguées à l'intention des populations, qui ont été sensibilisées aux principes fondamentaux qui régissent la protection et la promotion des Droits de l'homme, avec un accent particulier sur les violences faites aux femmes et la résolution pacifique des conflits.

Je voudrais également souligner que le mercredi 28 novembre, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) a facilité, avec l'appui des troupes de l'ONUCI, le rapatriement, à Toulepleu, de 25O refugies ivoiriens en provenance de la région du Grand Geddeh au Libéria voisin. Une opération similaire est prévue aujourd'hui, jeudi 29 novembre, toujours avec l'appui des troupes de l'ONUCI, pour 34 citoyens ivoiriens qui doivent regagner Abidjan en provenance du Ghana et du Togo.

Enfin en ce qui concerne les activités de sensibilisation de la mission et d'appui à la réconciliation nationale, l'ONUCI lancera ce samedi 1er décembre au Collège les Elus de Tabou, « Les cracks de la paix et la réconciliation » pour sensibiliser les élèves sur les valeurs de la paix et de la non violence en milieu scolaire. En partenariat avec les autorités administratives, des rencontres d'échanges auront lieu à Kaniasso, Siéla et Tiela pour promouvoir le respect des Droits de l'Homme et la gestion pacifiques des conflits. Par ailleurs, la plus grande commune de Côte d'Ivoire, Yopougon sera visitée le 5 décembre prochain, dans le cadre de la campagne de proximité dénommée ONUCI TOUR. Les populations de cette commune seront invitées à s'investir pour renforcer la confiance entre les communautés, et cultiver les valeurs de tolérance, de concorde et d'hospitalité nécessaires pour le retour à la normalité et à une paix définitive et durable en Côte d'Ivoire.

Nous sommes à la veille d'une journée importante, à savoir, la journée du 1er décembre, journée mondiale de plaidoyer sur la lutte contre le VIH/ Sida. Aujourd'hui, nous avons l'honneur et le plaisir de recevoir le Coordonateur du Programme commun des Nations Unies pour le VIH/Sida en Côte d'Ivoire, Dr Louis Ponzio qui est venu vous parler de cette journée. Il va également vous présenter le dernier rapport de son institution et des Nations Unies sur la situation mondiale du virus VIH/Sida.

Dr Louis Ponzio (Coordonateur du Programme commun des Nations Unies pour le VIH/Sida en Côte d'Ivoire) : Merci madame. Mesdames et messieurs, chers amis de la presse. Tout d'abord permettez-moi de féliciter et de remercier les organisateurs de cette conférence de presse. Une conférence qui nous donne l'opportunité d'échanger entre les acteurs clés de la lutte contre le VIH et le Sida en Côte d'Ivoire, de faire le point sur la situation de l'épidémie les douze mois écoulés et surtout de voir comment on peut se projeter dans l'avenir ces douze prochains mois. Vous savez que chaque 1er décembre est consacré à la lutte contre le VIH et le SIDA selon les Nations Unies et il s'agit essentiellement d'une journée, je dirai même d'un mois qui nous permet de mobiliser tous les acteurs, toutes les communautés autour du VIH. Une journée de plaidoyer auprès des plus hautes autorités politico administratives, la société civile, le secteur privé pour régulièrement dire : « faites attention le VIH et le Sida sont là ». Il faudrait rappeler également qu'à la veille de chaque 1er décembre, l'ONUSIDA prépare un rapport sur les douze derniers mois de l'année pour montrer les avancées, les faiblesses que le monde entier a constatées par rapport au suivi de cette épidémie.
Pour cette année, je peux vous affirmer que la trajectoire de l'épidémie du VIH et du SIDA s'est modifié de manière drastique, avec à la clé une réduction des nouvelles infections ; une réduction de plus de 25% dans 25 pays du monde dont un tiers en Afrique subsaharienne, mais aussi, une diminution des décès liés au Sida dont un tiers dans les pays en développement. Par rapport à ces décès liés au Sida, il est important de rappeler que la tuberculose qui est l'affection qui tue, la plus meurtrière chez les personnes contaminées, a également subi un recul. Il faudra cependant toujours faire attention. Il y a eu également une augmentation de l'accès aux antirétroviraux. Près de 60% d'augmentation au niveau global et plus de 80% dans les pays à revenus intermédiaires et faibles. Au passage, je voudrais rappeler que dans l'histoire de la médecine, on n'a jamais vu si forte accélération d'accès aux soins que dans le cas de l'accès aux soins pour les malades du SIDA. Il y a également augmentation de l'accès au test VIH. Ceci est du essentiellement à une augmentation de la couverture des sites de dépistage. Enfin, on observe une augmentation de ressources allouées à la lutte contre le Sida.

Comme vous le savez, la plupart des pays en développement dépendent à 80%, c'est le cas de la Côte d'Ivoire, de l'aide extérieure, et il faut que les pays repensent, développent des stratégies de mobilisation interne de ressources pour faire face à cette épidémie. En Côte d'Ivoire, je me réjouis qu'il existe des initiatives locales de mobilisation de ces ressources internes à travers notamment la taxe sur le tabac, sur les billets d'avion etc. Ce sont des exemples dont les autres pays africains doivent profiter.
Il y a en outre de très bonnes nouvelles pour les nouveaux nés. En 2009, ONUSIDA avait lancé un appel pour l'élimination à l'horizon 2015, de nouvelles infections chez les nouveaux nés, tout en maintenant la santé et la vie des mères. Je suis heureux de vous dire que nous sommes en train d'avancer sur cette voie, car sur les deux dernières années, les nouvelles infections ont diminué de moitié chez les nouveaux nés. L'élimination de la transmission verticale est possible. La transmission verticale a pratiquement disparu dans les pays du nord. On peut l'éviter. Et il faut que nous multipliions nos efforts pour arriver à ce résultat. Et je me réjouis que la Côte d'Ivoire ait lancé, il y a 15 jours, son plan national d'élimination de cette transmission du virus de la mère à l'enfant, au cours d'une conférence qui a été présidée par la Première Dame en compagnie du Ministre de la Santé, et de leurs partenaires au développement, dont ONUSIDA. Cela prouve que le sujet est pris très au sérieux, comme un défi important qu'il faudrait relever. Parce qu'aujourd'hui, on ne peut pas accepter qu'un enfant naisse avec ce virus. On sait l'éviter et ce serait un crime de ne pas arriver à ce résultat.
Sur le plan de la Journée mondiale, je dirais que cette année, la Côte d'Ivoire, dans toujours l'esprit de la stratégie d'ONUSIDA, a opté pour le thème « zéro décès » lié au VIH, qui est l'un des trépieds de notre stratégie. Que veut dire ce thème ? Cela veut dire tout simplement que si nous ne donnons pas de médicaments aux personnes contaminées par le virus, ces personnes vont mourir. Aussi, il faudrait renforcer l'accès aux antirétroviraux (ARV), il faudrait renforcer les systèmes de santé, ce qui veut dire : 1) Renforcer le plateau technique. 2) Renforcer les capacités des prestataires de service et 3) Mettre les médicaments à la disposition de ceux qui en ont besoin. C'est de cette façon qu'on arrivera à mettre fin aux décès liés au Sida.
Je prends encore une minute pour parler de la tuberculose. Elle reste la première cause de morbidité et de mortalité dues au VIH/SIDA. Il faudrait continuer à dépister le VIH/SIDA chez les tuberculeux. Alors mesdames et messieurs de la presse, je voudrais vous dire que la seule chose qui doit nous guider c'est l'action. On doit être capable de diminuer les nouvelles infections. On doit être capable de diminuer le nombre de décès liés au SIDA. On doit être capable de bannir la stigmatisation qui relève des phénomènes sociaux culturels, un choix délibéré qu'on doit combattre en prônant l'égalité, la justice afin que toutes nos populations puissent accéder à nos services.
Deuxièmement ce serait aussi une erreur monumentale de traiter le sida de manière isolée. Il faut que le SIDA sorte de son isolement. Il faut l'intégrer aux questions de santé de la mère et de l'enfant. Le SIDA est aussi une opportunité de renforcer nos systèmes de santé, une opportunité de fabriquer nos propres médicaments en Afrique. Quand on sait que près de 80% de nos malades vivent chez nous et que la quasi totalité des médicaments viennent d'ailleurs, on doit penser à créer des pôles d'excellence en Afrique. La Côte d'Ivoire peut être un bon candidat pour cela. Bâtir une industrie pharmaceutique africaine pour que nos ARV soient produits ici chez nous. Mon organisation y tient. Il est important d'aller également vers la population car actuellement avec la crise financière internationale, les ressources se font de plus en plus rares. Il faudrait arriver à dépendre de moins en moins de l'extérieur.
Pour terminer, je voudrais dire que les Nations Unies vous accompagnent de plusieurs manières : Nous accompagnons les efforts du Gouvernement, de la société civile, du secteur public et du privé. Nous recommandons aussi le suivi des engagements pris par les Chefs d'Etat et de Gouvernement lors de la dernière réunion mondiale de Haut niveau (HLM) qui s'est tenue en 2011 =où une déclaration de politique en matière de lutte contre le SIDA a été adoptée. Cette déclaration avait cinq objectifs :
- La diminution de 50% de la transmission sexuelle du VIH surtout chez les professionnels de sexe et les MSN.
- L'élimination de la transmission verticale du virus
- L'accélération de la prévention chez les utilisateurs de drogues injectables
- Eviter la coïnfection tuberculose-VIH
- Permettre l'accès aux ARV à quinze millions d'individus qui en ont besoin d'ici 2015.
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Voila mesdames et messieurs ce que je voulais partager avec vous et je vous remercie de votre aimable attention.
SvdW : Y-a –t-il des questions pour Monsieur M Panzio ? Merci, Monsieur pour votre exposé.

Bob Quenum (ONUCI FM): Merci. Qu'est-ce que l'ONUSIDA entend faire pour accompagner le Gouvernement ivoirien dans l'atteinte de son objectif de zéro décès lié au VIH/SIDA en 2013 ?
Dr Panzio : Merci pour votre question. Je rappelle que la force de l'ONUSIDA, est la force de onze agences onusiennes. Nos ressources, ce sont les ressources de ces onze agences. Chaque agence du système des Nations Unies développe un agenda VIH/SIDA selon son mandat et son avantage comparatif. Nous avons une équipe conjointe des Nations Unies pour le VIH et le SIDA. Nous avons élaboré un programme conjoint à l'instar du Programme national qui prend en compte toutes les priorités nationales pour accompagner la riposte nationale. Nous suivons ces priorités nationales, nous ne décidons pas d'intervenir comme nous le voulons. Nous intervenons selon la demande nationale. Nous avons deux sortes d'appuis. Un appui technique, en mettant à la disposition du pays des consultants qualifiés qui peuvent promouvoir la prévention et donner beaucoup de conseils au pays, aux experts nationaux et surtout favoriser le dialogue politique. Les pays regorgent de personnalités formidables, des techniciens de hauts niveaux. Dans ce sens, la côte d'ivoire n'a rien à envier à personne.
Notre souhait c'est que le SIDA soit place au niveau du dialogue politique dans l'agenda politique des décideurs du pays. Nous avons un gros avantage dans ce pays un engagement du gouvernement, un ministère de la santé et de la lutte contre le SIDA. C'est un choix formidable qui prouve que le SIDA est pris à bras le corps par les autorités. Deuxièmement la Côte d'Ivoire a une société civile forte variée.
J'ai été étonné de voir ce nombre extraordinaire d'acteurs de la société civile et avec à la clé un réseau de personnes vivant avec le VIH très solide. A ONUSIDA nous prônons le renforcement de ces réseaux parce que les personnes vivant avec le VIH doivent être soutenues, ce sont elles qui souffrent dans leur chair et dans leur âme. Nous devons les accompagner, nous devons les renforcer.
D'autre part, il y a un secteur privé qui n'est pas dormant, une coalition des entreprises impliquées dans la réponse à l'épidémie. Tous ces atouts sont pour nous des signaux d'accompagnement, des signaux d'appui technique et des signaux d'appui financier. Nous ne lésinerons sur aucun effort pour accompagner le Gouvernement ivoirien dans la riposte à l'épidémie.

SvdW : Il n'y a plus de question ? Merci beaucoup de votre message et de vos explications. Je rappelle à tous que samedi 1er décembre c'est la Journée mondiale de la lutte contre le VIH/ SIDA et qu'il y aura plusieurs rendez-vous à cette occasion. Est-ce que vous aviez encore un mot à dire sur les activités qui sont prévues le samedi ?

Dr Panzio : La Journée est organisée par le Comite national, le Ministère de la Santé et de la lutte contre le VIH/SIDA. C'est une activité nationale et non une activité des Nations Unies. Nous apportons notre appui, notre savoir-faire. Quand je dis nous, je parle du système des Nations Unies. Merci à l'ONUCI d'avoir organisé ce point de presse et à nous revoir.