ONUCI TOUR AU QUARTIER « ANTENNE » DE DUEKOUE : LES CHEFS DE COMMUNAUTES APPELLENT A LA PAIX

26 juil 2011

ONUCI TOUR AU QUARTIER « ANTENNE » DE DUEKOUE : LES CHEFS DE COMMUNAUTES APPELLENT A LA PAIX

Duékoué, le 26 juillet 2011...Les chefs des communautés guéré, malinké, baoulé, burkinabè et dan du quartier « Antenne », à Duékoué (502 km a l'ouest d'Abidjan), ont appelé, mardi 26 juillet 2011, les populations à continuer à vivre en paix, quelles que soient leurs divergences politiques. Cet appel a été lancé lors de la séance de sensibilisation au renforcement de la cohésion sociale, ONUCI Tour, initiée par le Bureau de l'Information publique de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI).

S'adressant aux participants, composés en majorité de femmes, Pierre Aby du Bureau de l'information, a situé le cadre de cette séance de sensibilisation. « L'ONUCI parcourt les différents quartiers de Duékoué pour échanger avec les différentes communautés sur la crise postélectorale, afin de recueillir leurs avis et les exhorter à la réconciliation ». Puis, il a mis l'accent sur la nécessité de promouvoir le respect de la différence lors des futures élections législatives. Il a enfin invité les chefs traditionnels à être des acteurs de paix, à trouver des solutions consensuelles aux conflits entre les communautés.

A sa suite, Oshcard Kouadio, Chargé de la Protection de l'enfance, Abdouramane Bakayoko de la Division des droits de l'Homme et Claude Bernard Mutombo, de la Division de l'Assistance Electorale de l'ONUCI, ont fait un plaidoyer pour la promotion et la protection des droits des enfants et des femmes et demandé aux habitants du quartier de faire cas de toutes les violations constatées dans leur voisinage.

Concernant les futures élections législatives, les représentants de l'ONUCI ont demandé aux résidents du quartier Antenne de se servir des enseignements tirés de la présidentielle pour permettre à la Côte d'Ivoire en général et à Duékoué en particulier, de sortir définitivement de la spirale de la violence.

Au nom des communautés baoulé, burkinabè, dan, malinké et gueré, Kouassi Gbamelé, Oumarou Belem, Loua Minga, Bakary Cherif et Victor Guéi, ont exprimé leur reconnaissance à l'ONUCI pour cette activité de proximité qui, selon eux, va aider les populations à mieux comprendre son mandat et ses missions. Après avoir souligné les impacts néfastes de la crise postélectorale sur chaque composante du quartier, ils ont appelé les populations à continuer de préserver la paix et la cohésion sociale. « Nous sommes obligés de vivre ensemble. Faisons en sorte que cette cohabitation soit apaisée pour le bien-être de tout le monde », ont-ils répété en chœur.

Dans leurs échanges avec l'ONUCI, les populations ont évoqué leurs préoccupations, au nombre desquelles figurent l'insécurité, le désarmement des ex-combattants et la prise en charge des nombreux déplacés internes présents dans leur quartier.