ONUCI Tour, la caravane de sensibilisation et d'échanges initiée par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire a fait escale à Sorobango, localité située à 434 km au nord-est d'Abidjan, ce 28 août 2013. Le représentant du Bureau de l'Information publique et les populations ont échangé sur l'adage suivant : « la paix n'est pas seulement l'absence de guerre, elle doit aussi se refléter dans les comportements de tous les jours ».



Cette rencontre entre la Mission onusienne et les populations locales ont permis relever des divergences qui mettent à mal l'unité au sein des populations vivant dans la localité de Sorobango. Pour apporter leur appui au rétablissement de la cohésion sociale, les représentants des sections Information Publique, Affaires Civiles et Police des Nations Unies ont, dans les échanges avec les populations, mis l'accent sur les valeurs de paix, de cohésion sociale et de réconciliation nationale qui conduisent au développement.



L'une des missions de la section Affaires civiles de l'ONUCI étant de promouvoir le dialogue entre les autorités administratives et les populations locales, l'occasion a également été saisie par la représentante de cette section pour mettre l'accent sur le rôle du Sous-préfet en tant que représentant du Chef de l'Etat, et celui du Chef de village dans la résolution pacifique des conflits.



De son côté, Djénéba Soro de la Clinique juridique de Bondoukou, après avoir expliqué le mandat du Projet d'Appui et à l'Amélioration de l'Accès au Droit et à la Justice (PAALAJ), a invité les populations de Sorobango à se rapprocher du justiciable pour tout problème relevant du droit ou concernant l'établissement des extraits d'actes de naissance des enfants, à cette clinique ou auprès des auxiliaires de justice qui seront bientôt installés dans ce village.



Quant au Sous-préfet de Sorobango, Georges Konan Kouakou, il a promis de mettre en pratique tout ce que ce qu'il a appris au cours de cette rencontre. « Les populations de Sorobango n'en sont jamais venus aux mains. Je ne vais pas les lâcher en si bon chemin, je vais les suivre jusqu'à ce que la paix revienne dans ce beau village », a-t-il poursuivi.



Au terme des échanges auxquels ont pris part une centaine de personnes, le Chef de village, Ouattara Amoro, s'est engagé à résoudre définitivement le conflit qui divise ses populations. « Je vais inviter les cadres, le sous-préfet et les représentants des différents partis politiques et demander à l'ONUCI de nous aider à faire la paix », a-t-il conclu.