REVUE DE PRESSE DU LUNDI 02 SEPTEMBRE 2013
Droits de l'Homme :
La société civile évalue les progrès
Notre Voie -
Les
organisations de la société civile impliquées dans la défense des Droits de
l'Homme en Côte d'Ivoire ont passé en revue durant deux jours, la mise en œuvre
des engagements pris par la Côte d'Ivoire lors du conseil des Droits de l'Homme
des Nations Unies en décembre 2009. Cette année là, la Côte d'Ivoire dont la
situation a été examinée selon le mécanisme de l'examen périodique universel
(EPU), s'était engagée à respecter 108 engagements en matière des droits de
l'homme. C'est pour évaluer la mise en œuvre effective de ces engagements que le
comité de suivi des recommandations de l'EPU 2009 composé de la CEF-CI, la
LIDHO, du Club UA-CI et de la CIDDH, a organisé un atelier d'évaluation au Cerap
à Cocody les 28 et 29 août derniers. Selon Mme Saoudatou Fousseni, de la
division Droits de l'Homme de l'Onuci, « depuis la validation des 108
recommandations par la Côte d'Ivoire, l'Onuci a un regard particulier sur la
Côte d'Ivoire ».
Le
PNUD forme 800 policiers et gendarmes ivoiriens
Le
Quotidien d'Abidjan –
Le
Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) tient un projet de
formation des formateurs-relais en genre, droits de l'homme et droits des
enfants, à l'intention des policiers et gendarmes ivoiriens demain à l'école
nationale de police d'Abidjan. Cette formation est destinée à quelque 800
policiers et gendarmes ivoiriens.
Affaire Katinan : le gouvernement ivoirien pas content
L'Inter -
Le gouvernement ivoirien a dit regretter la décision des autorités ghanéennes
qui se sont refusé, le vendredi dernier, à extrader le porte-parole de l'ex-chef
de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, Justin Katinan Koné, poursuivi pour crimes
économiques durant la crise post-électorale de 2010. Selon l'AIP, c'est le
ministre de la Justice lui-même, Mamadou Gnénéma Coulibaly, qui l'a dit dans une
déclaration à la presse. Toutefois, indique l'agence de presse, le ministre
ivoirien a affirmé que le gouvernement va se conformer à cette décision.
Sorobango / Nationalité et foncier rural : Les réformes expliquées aux
populations
Le Patriote –
Comme
il est de coutume. A la fin de chaque session ordinaire, l'honorable Mohamed
Ouattara, député de Sorobango-Tagadi, rencontre les populations qui l'ont
mandaté pour faire le point des travaux. Pour cette session parlementaire qui
vient de s'achever, il n'a pas dérogé à la règle de conduite. Le député de
Sorobango a effectué du mardi 27 au jeudi 29 août une tournée d'informations à
Tagadi, Koafo, Tambi, Zagala, Kohodio, Boroponko, Denguira, Kamala, etc. (...) Le
député a informé ses parents sur les lois votées pendant la session ordinaire.
Il a passé en revue les lois votées au cours de la session parlementaire qui
vient de s'écouler. Ce sont entre autres les lois de ratification, le code des
postes, le code de déontologie des agents publics, la loi sur la
cybercriminalité... L'honorable Mohamed Ouattara s'est surtout appesanti sur les
lois qui ont fait l'objet d'une séance extraordinaire du 12 au 23 août 20123 à
l'Assemblée nationale.
S'agissant de la réforme sur le foncier rural, il a expliqué aux parents que
cette loi n'était pas modifiée dans le fond. Le Président de la République, à
travers un projet de loi, voulait seulement obtenir une prorogation de la durée
de dix (10) ans à compter de la promulgation de ladite loi pour faire constater
l'exercice des droits coutumiers des propriétaires, de façon « paisible et
continue ». Pour ce qui concerne la loi sur la nationalité, il s'agissait, selon
lui, d'une catégorie de personnes d'origine étrangère nées en Côte d'Ivoire
entre 1960 et 1972. [...]
Interview/ Fidèle Sarrassoro (DG ADDR) : "Les ex-combattants se bousculent pour
déposer les armes"
Le
Patriote -
Fidèle Sarrassoro, Directeur général de l'Autorité du désarmement, la
démobilisation et de la réintégration des ex-combattants (ADDR) étaient hier
l'invité spécial d'ONUCI FM. Dans cet entretien, il fait le bilan partiel de ses
activités et rassure les ex-combattants qui seront tous, selon lui, pris en
compte.
Q
: ADDR, l'acronyme est connu, mais très peu d'Ivoiriens savent ce qu'il y a
derrière ces lettres de l'alphabet français, alors ADDR, pour dire quoi
concrètement ?
Fidel
Sarrassoro : L'ADDR est une structure qui a été créée le 08 août 2012 par décret
présidentiel et qui signifie Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation et
la Réintégration des ex-combattants. Il s'agit en réalité de prendre en charge
tous ceux qui ont participé aux différents conflits que notre pays a connus
depuis 2002, de procéder à leur désarmement et aider à leur réintégration à
travers des processus de formation et une assistance par des filets pour qu'ils
puissent avoir des activités économiques ou les aider à avoir un emploi.
Q
: Vous avez dit que tous ceux qui ont pris par aux hostilités ayant marqué le
théâtre national depuis 2002 ?
FS :
Voilà ! Exactement.
Q
: Je devine que ça fait un bon petit monde à gérer ?
FS :
Nous avons aujourd'hui un chiffre de planification de 64777 ex-combattants, dans
notre base de données, que nous devons, comme vous dites, gérer. C'est-à-dire en
réalité, inciter ceux qui ont des armes à les déposer et ceux qui souhaitent
pouvoir avoir une activité génératrice de revenus, à avoir cette activité. Pour
ceux qu'on peut mettre en emploi, les aider à avoir un emploi direct et ceux qui
voudraient pouvoir retourner aux études, les aider à pouvoir retourner aux
études.
Q
: Quand vous dites ceux qui ont pris part aux différents conflits depuis 2002,
est-ce des deux côtés des belligérants qui s'affrontaient ?
FS :
Absolument. Il s'agit là des ex- FAFN, des ex-membres des groupes d'autodéfense
et miliciens. Il y a également les associés aux FRCI, c'est-à-dire ceux qui ont
rejoint les activités à la faveur de la crise postélectorale. Voilà un peu la
décomposition de ceux que nous prenons en compte. Donc, tous ces groupes-là sont
compris dans notre base de données et sont donc traités par l'ADDR.
Q
: Environ 65000, vous avez dit ?
FS
: Absolument. 64777.
Q :
Combien ont pu être désarmés à ce jour, monsieur le directeur ?
FS
: A ce jour, nous avons démobilisé et désarmé environ 11000. Nous sommes en
processus de réinsertion et de réintégration d'un peu plus de 9000.
Q
: Avez-vous les moyens de cette politique ?
FS :
On n'a jamais toujours les moyens qu'on souhaiterait avoir. Mais, je voudrais
vous dire qu'à la date d'aujourd'hui, nous avons eu une forte contribution de
l'Etat de Côte d'Ivoire qui, en réalité, est le plus gros partenaire qui
soutient financièrement l'opération. Nous avons également un gros partenaire qui
est l'ONUCI qui nous aide d'un point de vue logistique, mais également d'un
point de vue financier. Et nous avons de très belles perspectives. Le Président
de la République a pris des contacts au plus haut niveau avec des institutions
comme la Banque africaine de Développement, l'Union européenne, la Banque
mondiale. Les perspectives sont très bonnes en ce moment. Puisque nous sommes en
négociation pour avoir des ressources additionnelles qui nous permettront,
justement, de réintégrer le maximum d'ex-combattants. [...]
Réinsertion :
Le soulagement des ex-combattants réintégrés
Fraternité Matin -
En
janvier dernier, le ministère d'Etat, ministère du Plan et du Développement,
l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (ADDR) et
le PNUD ont signé une convention portant sur un montant d'environ un milliard de
Fcfa (deux millions de dollars). Il constitue la contrepartie du Fonds belge
pour la réintégration de 437 ex-combattants démobilisés dans les filières
agropastorales et l'artisanat. Cette convention a profité à 387 d'entre eux,
individuellement réintégrés dans les métiers de l'artisanat et 50 autres
collectivement dans les filières agropastorales, par l'Addr.
Les
associations «Coq abidjanais» et «Ivoire porc», toutes deux à
Bingerville, sont constituées chacune de dix ex-combattants, tous bénéficiaires
de la convention de janvier. La première, spécialisée dans la production et la
commercialisation de poulets de chair et pondeuses, est présidée par Privat
Ballo Bi Gollé. Tandis que la seconde, dont l'activité consiste à élever et
vendre des porcs, est dirigée par Hervé Totokra Konan. Les associés de « Coq
abidjanais » et « Ivoire parc » sont issus soit des ex-Forces armées des Forces
nouvelles (Fafn), soit des ex-groupes d'autodéfense, soit des ex-milices. Le
financement du projet communautaire dont ont bénéficié Privat Ballo Bi Gollé et
ses camarades est de 22 millions de Fcfa, à savoir 8 millions de Fcfa du Fonds
belge et 14 millions de Fcfa de l'Etat ivoirien via l'Addr. L'association a reçu
les premiers décaissements et attend les dernières tranches prévues de septembre
à novembre. «Nous sommes plus que soulagés et rassurés aujourd'hui. Nous
remercions le Président de la République, Alassane Ouattara, l'Addr et tous ceux
qui ont contribué à notre réinsertion effective», a salué Privat Ballo Bi
Gollé. Tous les autres bénéficiaires que visiteront Fidèle Sarassoro et sa
délégation exprimeront également leur soulagement. [...]
Un
système d'escorte militaire pour freiner les attaques
Le
Nouveau Réveil, Le Patriote -
Un
système d'escorte militaire a été mis en œuvre dans le nord de la Côte d'Ivoire
en vue de freiner les attaques de plus en plus fréquentes des bandes armées sur
les routes, a appris Xinhua samedi de source sécuritaire. Selon des officiers,
il s'agit d'une mesure visant à protéger les automobilistes, en majorité les
camions et autobus de transport en commun qui arrivent dans la soirée dans la
zone, contre les individus armés appelés communément coupeurs de route.
Pré-congrès éclatés du Pdci – Rda / Duncan : " Faire en sorte que le pays
retrouve la paix ''
Fraternité Matin –
Samedi, de 8h à 17 heures, au domicile du Premier ministre Duncan, les
militants du parti sexagénaire ont réfléchi sur les questions relatives à la vie
du parti, mais aussi à la politique nationale. Le délégué départemental du
Pdci-Rda, Daniel Kablan Duncan, Mme Brou Kuha Marguérite, superviseur des
travaux du pré-congrès éclaté, le représentant des secrétaires généraux de
section et leurs délégués ont expliqué à l'auditoire le bien–fondé de cette
rencontre.
Pour
Daniel Kablan Duncan, il faut faire en sorte que le pays retrouve la paix à
travers des actes de courage. C'est pourquoi il a salué le dégel après la
libération de pro-Gbagbo. Pour ce qui concerne la candidature de Bédié à la tête
du Pdci-Rda, il a été formel. « A des moments difficiles, il faut des hommes
d'exception. C'est pourquoi Bédié doit encore rester à la tête du Pdci-Rda»,
a- t-il précisé. Concernant les jeux d'alliance politique au sein du Rhdp,
Kablan Duncan a été catégorique : « Nous pensons que le couple Bédié -
Ouattara a bien fonctionné. Il n'y a pas lieu de voir ailleurs. »
Des questions d'ordre national comme le foncier rural, la vice-présidence de la
République, le sénat ont été aussi abordés au cours de cette rencontre. Pour les
militants de Bassam, vu la fragilité de la vie nationale actuellement, il n'y a
pas lieu d'adjoindre au Président de la République un adjoint, ni d'instaurer
une seconde chambre des représentants à l'Assemblée nationale, le sénat. A la
fin de la rencontre, tous les participants ont signé une motion de soutien à la
candidature de Henri Konan Bédié à la présidence du Pdci- Rda.
Pré-congrès du PDCI-RDA : Les adversaires de Bédié crient à la mascarade
L'Inter -
es
adversaires du président sortant du Pdci, Henri Konan Bédié, ne sont pas restés
les bras croisés durant le pré-congrès éclaté qui s'est tenu sur l'en- semble du
territoire les 30, 31 août et 1er septembre 2013. Dans bien des 156 délégations
où les militants du Pdci ont planché sur le mémorandum de Bédié devant servir de
base à leurs réflexions, les travaux ne se sont pas toujours déroulés
sereinement. Des partisans des adversaires déclarés de Bédié à la présidence du
parti se sont fait entendre de diverses manières. Dans plusieurs localités, ils
ont boycotté ces assises, ce qui a parfois réduit considérablement le nombre de
participants. A en croire des échos qui nous sont parvenus de ce pré-congrès
éclaté, des secrétaires de section se réclamant de la mouvance anti-Bédié ont
boudé les travaux au Plateau et à Marcory. Sur 87 délégués attendus dans la
commune du maire Akossi Bendjo, seul 39 auraient répondu à l'appel.
A
Marcory, ce sont 55 participants sur 310 que la rencontre aurait réunis. Quand
ils ne boycottaient pas le pré-congrès, les partisans des adversaires de Bédié
refusaient de donner leur caution à certaines recommandations préconisées par le
président sortant ou refusaient de signer la motion de soutien à Bédié pondue à
l'issue des travaux. C'est le cas à Man, Korhogo, Daloa, Toulepleu, Aboisso.
Dans ces différentes villes, les anti-Bédié ont crié à la mascarade et auraient
donc refusé de s'en faire complices. Parfois, l'atmosphère était tendue au point
de donner lieu à une confusion généralisée, comme ce fut le cas à Man et Korhogo
notamment. Selon des témoins de la scène, la délégation venue d'Abidjan aurait
été momentanément prise en otage à Korhogo. Tandis qu'à Daloa, il y aurait eu
quelques échauffourées quand les journalistes ont été priés de vider la salle.
Là où les anti-Bédié n'ont pas empêché la tenue des tra- vaux, ils ont exprimé
leur opposition aux changements préconisés par le président sortant. [...]
Chaudes empoignades entre pro-Bédié et pro-Mady à Bouaké
L'Inter -
En prélude au 12è congrès du Pdci Rda annoncé pour le mois d'octobre 2013, des
pré-congrès éclatés se sont déroulés les 30, 31 et 1er août 2013, dans toutes
les délégations du pays. L'objectif visé est de sonder les aspirations de la
base avant ce rendez-vous capital du mois prochain. Mais pour ce qui a été
annoncé comme une rencontre d'échange familiale entre les secrétaires de section
et les membres des instances du Pdci de la délégation départementale de Bouaké
sur plusieurs thèmes dont l'économie et les finances, la politique générale, les
infra- structures et affaires sociales, le sujet relatif aux structures et vie
du parti, aura suscité une réelle passion. Et ce d'autant plus qu'il traite en
partie des conditions d'éligibilité à la tête du Pdci. Du coup le conflit entre
l'actuel président Henri Konan Bédié et ses adversaires, dont Djédjé Mady, a
pris le pas sur le débat jusque-là très convivial à l'Auberge des jeunes de
N'gattakro où se sont déroulés les travaux. S'en sont suivis alors de chaudes
empoignades entre les partisans de Bédié et ceux de Djedje Mady. « Il n'est plus
question pour Bédié de briguer un autre mandat parce qu'il a dépassé l'âge
limite de 75 ans. Il a une santé précaire », soutiennent les personnes acquises
à la cause du secrétaire général du parti sexagénaire avec comme tête de file le
doyen Yéboué Lazare. La colère s'invite dans le débat. La quasi-totalité des
pré-congressistes favorables à la candidature du sphinx de Daoukro vont donc
s'en prendre aux « anti-Bedié », les traitant d'ingrats et de traites au regard
de tout ce qu'ils ont reçu de leur parti. A l'issue des travaux en commission et
les exposés en plénière qui ont eu lieu le samedi, plusieurs recommandations ont
été adoptées dont le soutien de la candidature du Président Henri Konan au
prochain congrès.
Rentrée politique du Mfa : Anaky veut un nouveau Rhdp
Fraternité Matin – ''Le
RHDP est quelque chose de très important. Il a été mis sur pied pour panser la
Côte d'Ivoire (...). Le Mfa y croit toujours.
»
C'est la foi d'Anaky Kobéna Innocent. Il l'a exprimée au cours de la rentrée
politique de son parti, dans un hôtel de la place et qui avait pour thème : «
La Côte d'Ivoire aujourd'hui : les vrais enjeux. » Le président du Mfa qui
estime que l'esprit du Rhdp a été dévoyé, déplore que depuis la chute de Laurent
Gbagbo, les présidents de cette alliance ne se sont pas réunis pour donner des
instructions au directoire. Il pense, alors, que la vision initiale du Rhdp qui
est celle de penser la Côte d'Ivoire, s'est arrêtée tout net. Raison pour
laquelle, il en appelle à un retour aux sources et à des bases nouvelles plus
démocratiques. A savoir que ses membres devront « réellement se parler,
réellement échanger et faire des propositions qui seront suivies de tous.»
L'un des grands chantiers de ce Rhdp rénové sera le choix d'un candidat
consensuel, poursuit Anaky Kobéna, du Rhdp, à la présidentielle de 2015. Mais si
le Rhdp ne fait pas sa mue et continue de fonctionner tel qu'il l'a décrié, le
président du Mfa n'exclut pas l'éventualité d'une nouvelle alliance qui
respectera les objectifs initiaux.
S'agissant de la situation socio-économique du pays, il en conclut que
fondamentalement rien n'a changé dans la vie des Ivoiriens depuis deux ans. Au
contraire, elle se serait davantage détériorée qu'il y a une dizaine d'années.
Au niveau de l'éducation, du transport, de la sécurité et même de l'économie,
rien ne va, à l'en croire. [...]
Djédjé Mady répond à Anaky : «Lavons le linge sale en famille»
Soir Info -
Secrétaire général du Pdci, parti membre du Rhdp, Alphonse Djédjé Mady, par
ailleurs, président du directoire de cette coalition politique, était, le samedi
dernier, aux côtés de Innocent Anaky Kobena. Djédjé Mady, qui a semblé
comprendre les ressentiments du président du Mfa, a cependant invité ce dernier
à la retenue. Il lui a même conseillé d'adopter une autre méthode ; celle de
laver le linge sale en famille. « Malgré les manquements constatés, le divorce
n'est pas la solution. Ensemble, identifions nos difficultés pour une alliance
forte », a-t-il préconisé. Pour lui, il est important de privilégier la
réconciliation nationale et de mettre en avant l'intérêt commun de la nation. Le
candidat déclaré à la présidence du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci)
reste convaincu que c'est le chemin à emprunter pour le rassemblement des
Ivoiriens. « Nous sommes obligés de nous réconcilier. Nous n'avons pas le choix
», a affirmé le président du directoire du Rhdp.
Aboudrahamane Sangaré :
"Le Fpi continuera d'exiger la libération, sans condition, de Gbagbo"
Fraternité Matin -
'' Le
FPI continuera, à travers toutes les rencontres devant décider de l'avenir de la
Côte d'Ivoire d'exiger la libération immédiate et sans conditions de Laurent
Gbagbo''.
C'est ce qu'a déclaré, samedi, Aboudrahamane Sangaré, l'un des vice-présidents
du Fpi, porte-parole des prisonniers libérés à titre provisoire par la justice.
C'était à Cocody, au quartier général de campagne de l'ancien Président Laurent
Gbagbo, à l'occasion de la cérémonie organisée par la direction de ce parti pour
leur rendre hommage. Selon Aboudrahamane Sangaré, ce n'est ''ni de
l'arrogance, ni des préalables posés''. Mais plutôt de dé- montrer que
''Laurent Gbagbo est à la fois le cœur, le corps et la chair de tout débat
politique sur l'avenir de la Côte d'Ivoire (...) Aussi doit-il être présent et
entendu''. Pour lui, il serait bien de libérer l'ancien Président pour qu'il
participe au débat et favorise la réconciliation. Ce serait ''un retour de
l'ascenseur'', a-t-il dit. Il a remercié tous ceux qui ont œuvré pour leur
libération provisoire. Il souhaite que celle-ci se transforme en liberté
définitive. [...]
Cohésion sociale / Echanges avec le panel de haut niveau des Etats Fragiles - Le
PNCS dévoile ses stratégies pour la consolidation du processus
L'Intelligent d'Abidjan -
La
Directrice-Coordinatrice du Programme National de Cohésion Social (PNCS),
Professeur Koné Mariatou, a reçu dans ses locaux sis à la riviera 4, le jeudi 29
août dernier, une délégation du panel de haut niveau sur les Etats Fragiles
conduite par Mme Sarah CLIFFE, Conseillère Spéciale des Nations Unies. Cette
visite visait à consulter le programme dans le cadre du traitement de toutes les
questions qui participent de la consolidation de la cohésion sociale, mais
également sur les recommandations du PNCS à propos des politiques et stratégies
qui pourraient être poursuivies par la BAD, afin d'améliorer davantage
l'efficacité de son soutien au développement dans les Etats fragiles. Après une
brève présentation des missions et objectifs du PNCS par le chef du Service
Suivi–Evaluation dudit programme, Mme Koné Mariatou a échangé avec ses invités
sur plusieurs questions. Il s'agit, entre autres, de la place des femmes dans la
mise en œuvre du programme, la réhabilitation communautaire dans la
consolidation des liens entre les communautés et les relations entre le PNCS, la
CDVR et l'ADDR. Le panel de haut niveau sur les Etats fragiles dont le lancement
officiel est prévu aujourd'hui à Monrovia, a été mis en place par M. Donald
Kaberuka, Président du Groupe de la BAD. Il est présidé par Mme Ellen Johnson
Sirleaf, Présidente de la République du Liberia.
Gestion des conflits et des crises dans la sous-région : Les Médiateurs
s'interrogent
Soir Info -
Quel
rôle des Médiateurs dans la gestion des conflits et des crises de la sous région
? ». C'est à cette interrogation que devront répondre, du mardi 10 au jeudi 12
septembre 2013, au Golf hôtel d'Abidjan, les Médiateurs des pays membres de
l'Uemoa. Et ce à l'occasion de la 3e assemblée générale de leur association.
Cette rencontre d'Abidjan sera, à l'évidence, une plate forme d'échange
d'expériences entre les différents présidents d'institution ou leurs
représentants. En effet, dans un contexte particulièrement marqué par des crises
accentuées de tous genres, aussi bien sur le continent africain que dans le
monde, il urge, sans doute, de réfléchir à des stratégies plus opérationnelles,
dans la conduite d'une négociation ou d'une médiation. C'est pourquoi, l'on
attend beaucoup de la prochaine assemblée générale ordinaire des Médiateurs. On
image que le conflit au nord du Mali servira de cas pratique aux réflexions.
Politique nationale / Trazéré Célestine aux jeunes de Dabou: «n'écoutez
pas les promoteurs d'un match retour de la guerre»
L'Inter -
Après
Gagnoa, la Vice-prési- dente de l'Assemblée nationale, Trazéré Célestine, était
à Dabou le samedi 31 août 2013, à l'investiture du bureau du Mouvement
associatif des jeunes de Dabou (MAJED). A ces jeunes, réunis massivement sur
l'esplanade de la mairie de la ville, Mme Trazéré, qui représentait le chef du
Parlement, Guillaume Soro, a lancé un appel à l'union et surtout au travail. «Dans
un pays dont les dirigeants, avec à leur tête le président de la République,
Alassane Ouattara, aspirent à l'émergence à l'horizon 2020. L'attente des
populations, c'est le développement inclusif. Les Ivoiriens ont besoin d'une
croissance inclusive. Nos populations veulent le bien-être et non un match
retour de la guerre. Jeunes du Leboutou, tournez le dos aux promoteurs du schéma
de la belligérance et de la déstabilisation», a lancé la Vice-présidente de
l'Assemblée nationale. Pour elle, les jeunes doivent être unis même dans la
diversité. [...]
Caravane du pardon et de la repentance / Zadi Djédjé depuis Sikensi: «qu'on
arrête de mettre la vie des jeunes en danger»
L'Inter, Le Mandat -
Pour sa première étape, la ''Caravane du pardon et de la repentance''
lancée le vendredi 23 août 2013 par le président de la Coalition des jeunesses
patriotiques pour la paix et la réconciliation (CJPPR), Zadi Djédjé, s'est
arrêtée le samedi 31 août à Sikensi. Zadi Djédjé, initiateur de cette caravane,
a été accueilli dans la liesse. Les populations sont sorties nombreuses pour
saluer son courage et sa détermination dans le combat qu'il mène pour la
réconciliation et le retour de la paix en Côte d'Ivoire. Pour lui, les
populations vivant sur le sol ivoirien doivent réapprendre à vivre ensemble.
Mais pour y arriver, ce ''fils'' de Laurent Gbagbo a exhorté les populations à
pardonner et à demander pardon. «Ce sont les hommes politiques qui ont mis le
pays dans cette situation. Nous devons prôner la paix et la réconciliation. La
Côte d'Ivoire n'a plus besoin de propos durs. Chers parents de Sikensi, vieux et
jeunes, femmes et enfants, dites non à la violence en Côte d'Ivoire. Dénoncez
tous ceux qui cachent encore des armes et qui sont tapis dans l'ombre. Qu'on
arrête de mettre la vie des jeunes en danger», a déclaré Zadi Djédjé aux
chefs traditionnels de Sikensi, au cours d'un meeting.
A
l'entendre, les Ivoiriens doivent laisser derrière eux la haine pour s'inscrire
résolument dans la paix. «Il faut que chacun désarme son cœur. Laurent
Gbagbo, son épouse Simone, Charles Blé Goudé, sont certes encore en prison mais
un jour ils vont sortir. C'est pourquoi je vous demande de pardonner»,
a-t-il dit, après avoir sillonné 9 villages de Sikensi. Zadi Djédjé a invité les
chefs de village et les jeunes à ne pas «écouter les menteurs, ceux qui
prônent la haine», avant de s'adresser à toute la classe politique mais
principalement au FPI, au RDR et au PDCI, les poids lourds de la politique dans
le pays. « Ce que nous avons vécu pendant 10 ans doit nous servir de leçon.
Il faut que le FPI change de stratégie. Il faut éviter de mettre la vie des
jeunes en danger», a-t-il insisté, avant d'exhorter cette classe politique à
demander pardon aux Ivoiriens. [...]
Immixtion des rois et chefs de village sur la scène politique / Diakité Sidiki
(préfet d'Abidjan) :
«Faites en sorte que nos us et coutumes échappent à la bataille politique»
Soir Info -
Il y
avait de l'effervescence le samedi 31 aout 2013, à Ebimpé, gros village de la
sous-préfecture d'Anyama. C'est que, ce jour là, Nanan Affa Kouachy Alfred, chef
de la bourgade, a été intronisé, Président du Collectif des Chefs des 33
villages des sous-préfectures de Brofodoumé et d'Anyama. Pour la cérémonie, une
belle brochette d'autorités politiques, administratives et coutumières, et non
des moindres, a effectué le déplacement de ce beau village aux allures d'une
ville. En plus du Sous-préfet d'Anyama, Nicole Gnabro, du Maire Amidou Sylla et
des députés Ouattara Siaka et Adama Sylla de la ville, il y avait les Ministres
Patrick Achi, Alain Lobognon, Angèle Boka, l'Ambassadeur Koffi Nicaise, les
préfets de Grand-Bassam, Obouyo Mathias, d'Abidjan, Diakité Sidiki représentant
le ministre d'Etat Hamed Bakayoko, nanan Dodo N'Dépo Didas, les rois Kanga
Assoumou de Mossou et Djarakoroni II de Bouna... .
Selon
le secrétaire Général du collectif, nanan Abodou Faustin , chef du village
d'Akeikoi, « L'objectif du collectif est de créer un cadre de concertation
permanente entre les chefs de village en vue de consolider et garantir l'union,
l'entraide et la solidarité entre chefs d'une part, et d'autre part, entre les
villages dont nous sommes les représentants ». C'est au trio des têtes
couronnées, au nom de leurs nombreux collègues présents, qu'il est revenu de
faire « asseoir » après un ''rite'', Nanan Affa Kouachy dans ses nouvelles
fonctions de président du collectif de chef des 33 villages d'Anyama-Brofodoumé.
Prenant à son tour la parole, le préfet de la région des lagunes, préfet du
département d'Abidjan, Diabaté Sidiki a, tout d'abord félicité l'heureux chef,
avant de prodiguer de nombreux conseils aux rois et chefs de village, « Vous
êtes les représentants des ministres dans votre entité territoriale, vous
représentez, le président de la république dans votre entité territoriale, soyez
dignes et exemplaires. Nous devons faire en sorte que nos us et coutume
échappent aux batailles politiques et économiques », a souligné
l'Administrateur. A cette occasion, le préfet d'Abidjan a remis 12 nouveaux
arrêtés, à 12 chefs de village restés jusque là sans mandat d'exercice. [...]
Des agents des eaux et forêts gazés par la police et la gendarmerie
L'Inter -
Ils étaient environ 400, ces élèves Eaux et forêts qui ont manifesté, hier
dimanche 1er septembre 2013, à la Basilique Notre Dame de la paix de
Yamoussoukro. Ces élèves officiers et sous-officiers manifestaient pour réclamer
leur intégration dans la Fonction publique, après leur sortie de l'école des
faunes. Mais, informées de la tenue d'une telle manifestation, la police et la
gendarmerie se sont rendues sur les lieux. Et c'est à l'aide de grenades
lacrymogènes qu'ils ont été dégagés des lieux. Des tirs ont même été entendus.
Demain, le récit complet de notre reporter à Yamoussoukro.
Sécurité et défense : comment Doumbia Major a été arrêté au Congo-Brazzaville
L'Inter -
Docteur Doumbia Major, ex-responsable de la Fédération estudiantine et scolaire
de Côte d'Ivoire (FESCI), a été arrêté, le samedi 31 août 2013 au Congo-
Brazzaville par la Direction de la surveillance du territoire (DST) de ce pays.
Avec lui, ses trois frères qui sont dans ce pays depuis plus de 5 ans pour
certains et moins pour d'autres. Un proche de Doumbia Major, que nous avons pu
joindre par téléphone en France, a confirmé l'information. "Il est
actuellement dans un hôpital. Agressé après son arrestation, il est tombé dans
un coma de stade 1. Il a été admis dans un hôpital du Congo-Brazzaville, sous
surveillance policière. Ici en France, nous avons saisi le Haut Commissariat aux
réfugiés (HCR), puisqu'il a un statut de réfugié politique. Le HCR nous a dit
qu'il nous contactera plus tard après vérification", nous a indiqué ce
proche de Doumbia Major. Pour lui, son ami a été dénoncé comme mercenaire auprès
des autorités congolaises.
Par
la suite, nous avons pu entrer en contact avec Doumbia Major lui-même d'un
numéro du Congo-Brazzaville. D'une voix monocorde, il a confirmé son arrestation
non sans ajouter qu'il est actuellement dans une clinique. "J'ai été
effectivement arrêté après avoir été agressé. Je me suis réveillé dans un
hôpital où je suis interné actuelle- ment. Le médecin m'a dit que je viens d'un
coma de stade 1. L'hôpital est sous surveillance policière, il est encerclé",
a-t-il indiqué. "On me reproche d'être un mercenaire venu déstabiliser le
Congo. Mes trois frères ont été arrêtés et sont présentement à la DST. D'après
mes informations, des hommes d'affaires, en intelligence avec les autorités
ivoiriennes, m'accusent d'être un mercenaire. Pour eux, mes frères, établis au
Congo depuis plus de cinq ans pour certains, seraient mes financiers. Je suis un
réfugié politique en France et je n'ai jamais commis un acte de mercenariat. Je
suis aujourd'hui confiné dans un hôpital", révèle Doumbia Major. D'autres
sources d'information indiquent que l'ex-responsable de la FESCI serait à la
tête d'un mouvement proche d'Ibrahim Coulibaly alias IB, du nom de l'ex-patron
du commando invisible qui s'était installé à Abobo pendant la crise
post-électorale et qui a été tué fin avril 2011 à l'issue d'un affrontement avec
les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI). Depuis lors, plusieurs
éléments proches d'IB en veulent au pouvoir actuel, notamment au président de
l'Assemblée nationale, Guillaume Soro qu'ils accusent d'être à la base de la
mort de leur chef. [...]
Après avoir échoué sur Katinan : Le régime Ouattara veut faire extrader Damana
Pickass
Notre Voie -
«Effectivement, le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) refuse de me
délivrer le passeport d'asile. J'en ignore les raisons. Je ne ferai pas de
commentaire puisque le dossier est suivi avec beaucoup d'attention par la
Coordination du Fpi en exil en étroite collaboration avec le Ghana refugee board
»,
a soutenu Damana Adia Pickass, réfugié politique au Ghana depuis avril 2011, que
nous avons joint au téléphone, samedi dernier. Selon des sources concordantes
proches de la Coalition des patriotes Ivoiriens en exil (COPIE) dont Damana
Pickass est le président, c'est le régime Ouattara qui tire les ficelles de ce
coup en complicité avec le HCR-Ghana. D'ailleurs, un responsable du HCR, avant
d'annoncer à Pickass, le refus de lui délivrer le passeport d'asile, lui aurait
posé
la
question suivante : « c'est vous qui vous étiez opposé, à la télévision, à la
proclamation des résultats de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire ? ».
Nos sources ajoutent que des informations émanant du HCR font état d'une
pression qu'exercerait le régime Ouattara sur le bureau du Haut commissariat
pour les réfugiés au Ghana afin que Damana Pickass soit privé de ses droits de
réfugié. Alors que le passeport d'asile a été distribué, à tous les exilés
politiques, au siège du Ghana refugee Board, Pickass est le seul qui n'en
bénéficie pas. Une situation qui le rendrait vulnérable et donc susceptible
d'être extradé vers Abidjan comme ce fut le cas pour Charles Blé Goudé. D'autres
sources soutiennent que le ministre de l'intérieur du régime Ouattara, Hamed
Bakayoko, aurait fait de l'arrestation puis l'extradition de Pickass, un
objectif primordial. Le nouveau pouvoir ivoirien tient Damana Pickass dans son
viseur. C'est ainsi que son frère aîné, Adou Akéssé André Damana croupit en
prison à Abidjan sous le fallacieux chef d'accusation d' « atteinte à la
sûreté de l'Etat ». [...]
Justice ivoirienne : Les femmes des militaires dénoncent 19 arrestations
L'Inter -
Le Collectif des femmes (épouses, mères, enfants, sœurs et amies) des détenus de
la crise postélectorale a publié, hier dimanche 1er septembre 2013, un
communiqué dans lequel il annonce l'arrestation de 19 personnes, militaires et
civiles, par le pouvoir d'Abidjan. Selon Mlle Douati, qui est la chargée de
communication de ce collectif, ces personnes sont emprisonnées pour «atteinte
à la sûreté de l'État». «Moins d'un mois après la libération provisoire des 13
détenus politiques, le Collectif des femmes (épouses, mères, enfants, sœurs et
amies) des détenus de la crise postélectorale enregistre l'incarcération arbi-
traire de dix-neuf (19) nouvelles personnes dont 6 à la Maison d'arrêt militaire
d'Abidjan (MAMA) et 13 à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (MACA),
accusées encore une fois d'avoir porté atteinte à la sûreté de l'État»,
indique le communiqué dont copie nous est parvenue. A en croire ce collectif de
femmes, ces nouvelles arrestations portent à 726, le nombre de détenus
politiques et «ramènent à la situation qui prévalait avant le 5 août, date de
la libération de 13 personnalités». Ces femmes ont attiré l'attention des
autorités nationales, des organisations de défense des droits de l'homme et
toutes les bonnes volontés sur l'état de santé dégradé de nombreux prisonniers
politiques. Non sans exiger que cessent ces arrestations. [...]
Dictature sous Ouattara : 4 nouveaux prisonniers politiques à la Maca
Notre Voie -
Au
dire de sources judiciaires concordantes, quatre (4) prisonniers politiques,
ayant été torturés durant 45 jours, par les forces armées pro-Ouattara à la BAE
de Yopougon, sont arrivés à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan.
C'était le vendredi 30 août dernier à 22h. Ces quatre citoyens ivoiriens sont
accusés par le régime Ouattara d' « atteinte à la défense nationale », le
sempiternel chef d'accusation du pouvoir actuel. Ocho Kouadja Gabin
(ouvrier-maçon de profession), Gouali Grahouan Gérard (Caporal de l'armée),
Lohoury Guy Jean Claver (Caporal de l'armée) et Kougnon Dekao Hermann (civil
sans emploi) sont détenus au bâtiment C de la Maca, depuis vendredi dernier.
Selon nos sources, ces quatre prisonniers politiques se plaignent de douleurs
lombaires liées, sans doute, à la torture dont ils ont été victimes. Comme on le
constate, la dictature du régime Ouattara se poursuit.
Transport urbain: Les acteurs et la tutelle s'attaquent à la concurrence
déloyale
Fratmat.info -
Le
Ministère des transports et les responsables du haut conseil du patronat des
entreprises du transport routier de Côte d'Ivoire (Hcpetr-CI) ont pris
l'engagement de mettre fin à la concurrence déloyale exercé par les taxis
intercommunaux ou encore "wôrô wôrô". C'est ce qui ressort du communiqué dont
Fratmat.info a reçu copie, ce week-end, suite à la rencontre le ministre des
Transports Gaoussou Touré et les transporteurs, le jeudi dernier.
« Dans une ambiance plutôt fraternelle, le ministre Gaoussou Touré et ses hôtes
ont pris l'engagement de mettre tout en œuvre, afin de régler définitivement les
questions de concurrence déloyale et de désordre qui minent le secteur du
transport routier », indique la note.
A
cette séance de travail qui s'est déroulée au cabinet du ministre, les acteurs
de la récente grève y ont participé. Ils ont une fois de plus interpellé leur
tutelle sur les effets manifestes de cette concurrence à laquelle ils sont
confrontés.
L'on
se rappelle que c'était le 26 août que les chauffeurs de taxis compteur ont
entamé leur grève qui a duré 3 jours. Une situation qui a perturbé les
programmes de nombreux abidjanais, malgré la présence de certaines voitures
banalisées dans les gares routières.