L'ONUCI accompagne la Clinique juridique de Man dans la formation de relais communautaires

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1 aoû 2013

L'ONUCI accompagne la Clinique juridique de Man dans la formation de relais communautaires

Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet conjoint d'Appui à l'Amélioration de l'Accès aux Droits et à la Justice en Côte d'Ivoire (PALAJ) initié par l'ONUCI, l'Union Européenne, le PNUD, l'UNICEF et leur partenaire l'ONG-Association des Femmes Juristes de Côte d'Ivoire (ONG-AFJCI), la Clinique juridique de Man a organisé du 29 au 31 juillet 2013, une session de formation à l'intention 45 "relais communautaires", dont six femmes des régions du Tonkpi et du Guemon à Man, localité située à environ 600 km au nord-ouest de la Côte d'Ivoire.



Ces participants ont vu leurs capacités renforcées à travers plusieurs modules, relatifs, entre autres, à l'état civil et les questions de filiation, le Droit des enfants, le Droit foncier rural, l'organisation judiciaire et les procédures d'accès à la justice.



Dans son adresse lors de la clôture des travaux, le Chef de bureau de l'Etat de droit de l'ONUCI à Man a lancé un appel aux participants pour qu'ils prennent pleinement conscience du défi immense à relever dans le cadre de l'accès à la justice pour tous. « Je vous invite donc à vous tenir debout avec dévouement et abnégation dans la dissémination de ce que vous venez d'apprendre et l'orientation, vers la clinique juridique, des justiciables et de tous ceux qui auront besoin de votre appui, afin que justice soit rendue », a-t-il conclu.



La Directrice de la clinique juridique de Man, Aminata Koulibali, rappelant quant à elle que les relais communautaires n'étaient pas des juristes, a dit aux participants : « cette formation a été initiée pour vous donner des notions de base afin que vous puissiez transmettre les informations à vos populations et mieux les référer à la clinique juridique ».



Les participants à cette rencontre se sont dits satisfaits d'y avoir pris part. « La formation que je viens de recevoir me permettra de mieux intervenir dans la gestion des conflits dans ma communauté et aussi d'orienter les victimes vers la justice », a dit Arnauld Koui Augustin, l'un des participants. Une autre, Anicette Gompou de Danané a affirmé sentir déjà un changement de comportement en elle. « J'espère que ma contribution dans la gestion des affaires au sein de ma communauté aidera à la résolution des conflits qui peuvent mettre en mal la cohésion sociale », a-t-elle confié.



A la fin de la session, chaque participant a reçu un kit juridique qui lui servira de guide dans l'exécution de sa tâche.