Les populations de Sioville sensibilisées au maintien de la cohésion sociale et au respect des droits de l’Homme

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20 juin 2014

Les populations de Sioville sensibilisées au maintien de la cohésion sociale et au respect des droits de l’Homme

Le 19 juin 2014, les fonctionnaires de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et leurs partenaires, notamment le service du Cadastre du ministère de l'Agriculture et l'ONG Bonne action, ont échangé avec les populations de Sioville (552 km au nord-ouest d'Abidjan) sur le maintien de la cohésion sociale et le respect des droits de l'Homme.



Pierre Aby du bureau de l'Information publique a appelé les populations au respect strict des droits humains, gage d'une cohabitation réussie et du maintien de la cohésion. « Une cohésion sociale réussie passe par le respect des droits de tous ; ce qui suppose qu'il faut bannir de votre comportement quotidien les violences physiques, les brimades, les viols,

l'excision qui ont des conséquences néfastes sur les victimes. La fistule, la stérilité en sont, entre autres, de redoutables résultats, selon les spécialistes de la santé

», a-t-il indiqué.



Pour une parfaite cohésion, il importe que les populations coopèrent dans la mise à disposition des forces locales et impartiales, d'informations justes pour leur sécurité et celle de leurs biens, a indiqué le représentant de la composante Police des Nations Unies, Joyeux Nimpagaritse, avant de rappeler que la Côte d'Ivoire est un pays où l'état de droit s'exerce.



« La loi sur le foncier rural de 1998 participe à la cohésion sociale. Elle permet de mettre de l'ordre dans la gestion du foncier rural. Cette loi permet aux femmes d'avoir les mêmes droits sur le foncier rural que les hommes. Ne vous méprenez pas, mesdames et messieurs », a souligné le Chef du service

Cadastre du ministère de l'Agriculture de la région du Guemon, Koffi Teya.







Selon lui, le métayage devrait faire l'objet d'un contrat clair et précis entre locataires et propriétaires terriens, avant la mise en valeur des terres ; ce qui éviterait les incompréhensions entre les deux entités.



Jonas Siekpo de l'ONG Bonne Action s'est, lui, félicité de l'entente et de la parfaite harmonie qui règnent entre les populations à Sioville. « J'admire la cohésion qui règne dans votre village. Je vous exhorte à prôner le dialogue au nom de la paix lorsque des incompréhensions surviennent. Privilégiez les règlements à l'amiable, sollicitez le chef du village qui est établi à cet effet. Laissez de côté les gourdins et les machettes », a-t-il recommandé pour conclure.