Les populations de Glodé favorables pour le renforcement de la cohésion sociale

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28 nov 2013

Les populations de Glodé favorables pour le renforcement de la cohésion sociale

Les populations de Glodé, dans la sous-préfecture de Gohouo-Zagnan, localité située à 549 km au nord-ouest d'Abidjan, ont échangé, mercredi 27 novembre 2013, avec une délégation des fonctionnaires de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), sur le mandat, le travail de la Mission, les droits de l'Homme, le désarmement, la cohésion sociale et le foncier rural.



Pierre Aby du bureau de l'Information publique à Duékoué s'est, au cours de son intervention, félicité de l'excellente cohésion sociale qui prévaut au sein des populations de cette localité. « Vous semblez vivre en harmonie entre vous. Vous devriez demeurer dans cette voie », a-t-il dit.



Le chargé de des droits de l'Homme, Mohamed Sidi, a appelé les populations à plus de vigilance sur les problèmes liés aux droits humains. « Le chef représente les autorités du pays. A ce titre, tout problème lié aux droits de l'Homme devrait lui être rapporté, pour suivi. C'est le chef qui doit impulser la dynamique du dossier », a-t-il souligné.



La Police onusienne contribue à la protection des biens et des personnes, en appui aux forces locales, premières responsable de la sécurité des populations, a souligné pour sa part le Colonel Rakotomavo Fils, de la Police des Nations Unies.



Quant au partenaire de l'ONG Bonne Action, Jonas Siekpo, il a souligné qu'en cas d'incompréhension entre elles, les populations devraient user du dialogue pour arriver à leurs fins. Puis il a appelé les jeunes au respect des ainés. « Les jeunes doivent avoir la culture de l'obéissance et non du désordre », a-t-il conseillé.



Le Chef du village de la localité, Roger Yahi Keï, a lui, confirmé la bonne ambiance qui règne à Glodé. « Nous avons un comité paix qui régule tous les problèmes relatifs à la cohésion sociale. Les populations du village sont respectueuses les uns des autres et vivent en harmonie entre elles », a-t-il soutenu. Il a ensuite émis à l'endroit des autorités locales des doléances relatives au manque d'électricité, de routes, de pompes hydrauliques villageoises, de réseau téléphonique et d'infrastructures sanitaires pour le bien-être de ses populations qui vivent de manière enclavée, à 12 km de Bangolo.