LES LEADERS D’OPINION DE BONON S’ENGAGENT A NE PLUS ETRE DES COLPORTEURS DE RUMEURS

18 avr 2012

LES LEADERS D’OPINION DE BONON S’ENGAGENT A NE PLUS ETRE DES COLPORTEURS DE RUMEURS

Daloa, le 17 avril 2011... Une cinquantaine de membres de la société civile de Bonon, composés des responsables d'associations de jeunes et de femmes, de la chefferie traditionnelle et des leaders religieux ne veulent que leur localité soit le théâtre d'affrontements intercommunautaires. Mieux, ils veulent vivre en parfaite harmonie comme par le passé.

C'est le vœu qu'ils ont exprimé au cours d'un atelier de sensibilisation initiée le 17 avril 2012 par l'Opérations des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) dans cette localité située à environ 350 km au centre ouest d'Abidjan.

Plusieurs composantes de l'ONUCI présentes à cet atelier, notamment les Divisions des Affaires politiques et de l'Information publique, ainsi que les Sections des Affaires civiles, de la Protection de l'Enfance, ont livré des communications.

A cette occasion Malick Faye, chef du bureau de l'Information publique à Daloa qui conduisait la délégation onusienne a invité les participants à contribuer à la préservation d'un environnement post-crise apaisé. Il les a exhortés également à faire la promotion du dialogue intercommunautaire indispensable à la relance et à la reconstruction post crise.

Le sous-préfet de Bonon Guillaume Yapi, s'est pour sa part, réjoui de cette initiative de la Mission. « L'ONUCI est à nos cotés et nous accompagner vers la paix que nous recherchons tant. Il nous appartient à nous de faire des efforts, de mettre de coté nos querelles. C'est à ce prix que Bonon pourra se développer », a-t-il soutenu.

Ainsi au terme des travaux en atelier, ces leaders ont proposé que Bonon soit dotée d'une radio communale, afin de lutter contre la rumeur qui, de leur avis, a été à l'origine des différents affrontements enregistrés dans cette localité et la mise sur pied d'un cadre permanent de rencontre et d'échanges entres les différents acteurs politiques et leur militants. Ils ont également souhaité l'activation des alliances interethniques dans le cadre des règlements des différends.

Bonon, faut-il le rappeler, a été le théâtre d'affrontements entre militants d'obédiences politiques différentes lors des élections législatives partielles de février dernier et qui avaient occasionné des pertes en vies humaines.