L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), en partenariat avec le Réseau Paix et sécurité des femmes de l'espace CEDEAO, section Côte d'Ivoire (REPSFECO-CI), a organisé un forum d'information et d'échanges avec une trentaine de femmes leaders des communautés autochtones, allochtones et allogènes, le vendredi 8 février au Bureau conjoint des Nations unies à Guiglo (environ 530km à l'ouest d'Abidjan).

Les participantes se sont réjouies de cette initiative qui leur a permis de mieux se familiariser avec les Nations Unies, et aussi de réaffirmer leur volonté de prendre une part active à l'apaisement des cœurs et des esprits à Guiglo.

« Nous avons pu recevoir des informations importantes sur le fonctionnement de l'ONUCI et de ses partenaires. Nous en avions besoin. Toutes les communautés de Guiglo sont engagées dans la recherche de la paix », dira leur porte-parole Mme Nahi Henriette. Quant à Mme Mané Salimata, la présidente des femmes burkinabè, elle a indiqué : « Mieux informées, nous sommes mobilisées pour continuer les actions de sensibilisation sur le terrain et nous savons que nous pouvons compter sur l'appui de l'ONUCI. »

Les échanges ont fait ressortir les préoccupations des femmes portant sur le financement de projets et activités génératrices de revenus (AGR), l'appui dans l'organisation des activités de cohésion sociale, l'assistance aux enfants et femmes victimes de la crise, la sécurité des biens et des personnes, l'assistance juridique, les abus sur les enfants.

Les Sections de l'ONUCI ont rappelé la nécessité pour toutes les communautés de vivre dans un environnement apaisé dans le respect des différences et réaffirmé la disponibilité des Nations Unies à soutenir toute initiative visant à atteindre cet objectif. Pour leur part, Felemou Awa, Frédérique Eke et Zio Stéphanie, au nom du REPSFECO-CI et de l'ONG ODAFEM, ont assuré les femmes de leur appui renouvellé en matière de cohésion sociale et de financement de projets.

Au terme du forum, les leaders des femmes de Guiglo ont plaidé pour une intensification de ce cadre d'échanges avec l'ONUCI et ses partenaires, et ce afin de renforcer la diffusion des messages de paix et de réconciliation.