Odienné, le 11 novembre 2011... L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a organisé, jeudi 10 novembre 2011 à Odienné, à 867 km au nord d'Abidjan, une rencontre d'échanges et de sensibilisation sur « les Droits de l'homme en période électorale» à l'intention des organisations féminines de la région du Kabadougou.

La rencontre a été organisée par la Division des Droits de l'Homme (DDH) de la mission.

Presentant un exposé intitulé « le guide pratique pour le monitoring des droits de l'homme dans le processus électoral », Allou Etienne, représentant de la DDH à Odienné, a appelé les participantes à œuvrer pour la liberté d'expression, de mouvement, de réunion, d'association et d'opinion « Chacun a le droit de prendre part aux activités politiques en période électorale. La liberté de mouvement est cruciale en période électorale », a rappelé M. Allou.

Claudien Nturanyenabo de la Division de l'Assistance Electorale, est revenu sur l'appui apporté par l'ONUCI au gouvernement ivoirien pendant les élections. Il a également appelé les femmes à retirer leur carte d'identité et d'électeur pour exercer leur droit de vote. Il leur a aussi demandé de porter leur choix sur la personne qui pourra les aider à développer la région. « Les femmes du Kabadougou doivent donner leur voix à la personne qu'elles jugent capables de les représenter à l'Assemble de la Côte d'Ivoire », a-t-il dit.

Danièle Zan du Bureau de l'Information publique, a présenté un exposé sur le « rôle des associations et organisations de femmes pour des élections législatives apaisées dans la région du Kabadougou ». Après avoir mis en relief le rôle de l'ONUCI dans le processus de réconciliation nationale en cours, Mme Zan a exhorté les participantes à s'approprier ce processus pour prévenir les conflits pendant les élections législatives prochaines. « Il est essentiel que les femmes de la région du Kabadougou s'approprient et fasse la promotion des activités liées au processus électoral, à la consolidation de la paix ». a-t-elle dit.

Le Sous-préfet d'Odienné, Yesso Sépy Narcisse, avait affirmé dans son mot d'ouverture qu' « il n'y a pas de société heureuse, homogène, épanouie et prospère, si elle ne respecte ni ne pratique les droits de l'homme ».

Une soixantaine de femmes ont pris part à cette activité.