LE CHEF DE L’ONUCI S’ENTRETIENT AVEC UNE DELEGATION DU FPI

11 nov 2011

LE CHEF DE L’ONUCI S’ENTRETIENT AVEC UNE DELEGATION DU FPI

Abidjan, le 11 novembre 2011... Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Bert Koenders, a reçu vendredi en fin de matinée, une délégation du Front populaire ivoirien (FPI).conduite par son Président par intérim, Miaka Oureto, venue discuter des questions politiques.

« Nous sommes venus signifier au Représentant spécial, la preuve qui est faite que les autorités actuelles ne veulent pas de la participation du FPI aux prochaines législatives », a dit M Oureto, en réponse à la question d'un journaliste relative à la publication de la liste des candidats intervenue la veille.

« Nous comprenons mal qu'étant en discussions avec des gens, vous arrêtiez tout à leur insu ; cela veut dire que vous les excluez », a ajouté le Chef de la délégation du FPI

Dans ce contexte, M Oureto a estimé qu'il fallait prendre toute la communauté nationale et internationale à témoin « pour signifier que c'est l'autorité d'aujourd'hui qui ne veut pas du FPI aux élections législatives ».

Le Chef de la délégation du FPI est revenu sur un ensemble de conditions posées par son parti, notamment la libération de leurs camarades détenus, du retour des exilés, du financement public des partis politiques, de l'équilibrage du jeu électoral, estimant que la Commission électorale indépendante (CEI) était déséquilibrée, « Sur cette base, la liste électorale a été arrêtée, le découpage a été fait sans y avoir associé le FPI à tout cela », a poursuivi M Oureto. « Nous n'avons pas de réponses à toutes ces inquiétudes, la liste a été arrêtée et le FPI en tirera les enseignements et c'est tout », a noté le Président par intérim.

Le Chef de la délégation du FPI a salué la libération le jeudi 10 novembre 2011, de 20 camarades de son parti sur les 65 emprisonnés. « C'est un premier acte qui fait partie de l'une de nos requêtes et nous demandons au Gouvernement de pousser les efforts un peu plus loin afin que tous soient mis en liberté, et je pense que c'est quelque chose qui peut contribuer à décrisper la situation», a conclu le Président par intérim du FPI.

La délégation s'était auparavant félicitée de la disponibilité du chef de l'ONUCI qui a eu environ une heure et demie de discussions avec les représentants du FPI.