LES FEMMES DE DAOUKRO DECIDEES A IMPULSER LA RECONCILIATION

29 aoû 2011

LES FEMMES DE DAOUKRO DECIDEES A IMPULSER LA RECONCILIATION

Daoukro, le 29 août 2011... Les femmes de Daoukro, ville située à 250 km au nord d'Abidjan, se sont engagées, samedi 27 août 2011, à contribuer au processus de réconciliation et de pardon, au cours d'une sensibilisation organisée par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI).

Parlant, à cette occasion de l'apport de la femme dans la cohésion sociale, Daniel Tagne, le chef de la délégation de l'ONUCI, a indiqué que la femme se présente partout en Afrique comme la garante de la paix. En tant que mère, épouse, sœur et fille, elle a la lourde responsabilité de s'impliquer de façon significative dans le processus de réconciliation ivoirien, a-t-il ajouté.

Une centaine de femmes venues des différents villages du Département de Daoukro ont participé à cette journée de sensibilisation. Selon leur porte-parole, Mme Allah Brou Florence, au plus fort de la crise postélectorale, les femmes de Daoukro se sont levées, sans distinction de parti politique ni d'ethnie, pour dire non à la guerre et aux multiples affrontements qui avaient cours dans leur localité. « Aujourd'hui encore, nous sommes prêtes à en faire de même pour que s'instaure la paix définitive par la réconciliation », a-t-elle soutenu.

Pour sa part, le préfet du département de Daoukro, Djézou Konan, a recommandé aux femmes de mettre en pratique les différents conseils donnés par l'ONUCI au cours de la séance de sensibilisation. « Depuis le début de la crise -a-t-il dit- la mission onusienne est à nos côtés et c'est à juste titre qu'elle a organisé cette sensibilisation dont le thème est assez évocateur de la nouvelle donne dans laquelle nous devons tous nous inscrire pour une Côte d'Ivoire meilleure », a-t-il dit. « Je vous recommande, mesdames, de suivre et pratiquer leurs conseils et nous en serons plus réjouis pour le développement de notre localité ».

Deux présentations, l'une sur la contribution des femmes à la sécurité et l'autre sur la culture des valeurs de la paix, ont été faites respectivement par le chef de poste adjoint de la police onusienne (UNPOL), Motumbo Kabéa Placide, et Désiré Dago, du bureau de l'information publique. Ces communications ont permis aux femmes de mieux cerner leur rôle dans le processus de réconciliation.