REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 29 AOUT 2011

29 aoû 2011

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 29 AOUT 2011







Côte d'Ivoire /
L'ONUCI poursuit ses efforts pour contribuer à la sécurité des ivoiriens

 




Organisation de la
Presse Africaine -

Dans le cadre des
efforts de l'ONUCI visant à contribuer à la sécurité des Ivoiriens, le
Commandant de la Force de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire,
(ONUCI), le Gal. Gnakoudé Béréna, était en mission mardi 23 août 2011, à Daloa,
Duékoué et Toulepleu, pour évaluer la situation sécuritaire dans l'Ouest, a
déclaré, jeudi 25 août, le porte-parole par intérim de l'ONUCI. S'exprimant au
cours du point de presse hebdomadaire de la mission, Kenneth Blackman a ajouté
que le Général Béréna a participé à des séances de travail entre les forces
impartiales, les Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), d'autres
représentants de l'Etat et les dozos. Les sujets de discussion ont porté entre
autres, sur la sécurisation par l'ONUCI, des sites abritant les personnes
déplacées, la collaboration entre les forces sur le terrain et la collaboration
avec les populations. Des défis sécuritaires ont également été évoqués, dont la
porosité de la frontière ivoiro-libérienne «Il y a des rencontre fréquentes,
régulières entre la force de MINUL [la mission de l'ONU au Libéria] et la Force
de l'ONUCI. La sécurisation de la frontière est en cours. Il y a des patrouilles
conjointes qui se font de part et d'autre de la frontière par les deux forces »,
a indiqué M. Blackman. Toujours au plan militaire, durant la semaine écoulée, la
force de l'ONUCI a effectué 1.371 patrouilles terrestres et aériennes à travers
le pays. Objectif : rassurer la population et contribuer à sa sécurité. Dans la
même période, la Force a traité gratuitement 1.155 patients et distribué 24.500
litres d'eau potable aux populations. Au niveau des activités des autres
responsables de la mission onusienne, M. Blackman a rappelé que les
représentants spéciaux adjoints du Secrétaire général des Nations Unies pour la
Côte d' Ivoire, Arnaud Akodjénou et N'Dolamb Ngokwey, poursuivent leurs échanges
sur la sortie de crise avec diverses composantes de la nation ivoirienne ainsi
que le corps diplomatique. Par ailleurs, la mission continue ses activités
destinées à encourager la population à participer à la création d'un
environnement post-crise apaisé sur l'ensemble du territoire, a annoncé M.
Blackman. Il a aussi rassuré que la Division des Droits de l'Homme (DDH)
continue son travail d'enquête et de vérification d'informations concernant des
violations des droits de l'homme. « Dans la période qui nous concerne, il y a
eu, notamment, trois cas d'exécutions sommaires imputées aux FRCI : à Sassandra,
à San Pedro et à Yopougon-Yaossehi. Les deux éléments des FRCI mis en cause dans
le cas de Sassandra ont été arrêtés. Par contre, dans le cas des exécutions
perpétrées à San Pedro et à Yopougon, on n'a pas d'informations attestant à des
arrestations d'auteurs présumés », a-t-il dit. Selon M. Blackman, en vue de
mettre un terme à l'impunité, le Ministre de la justice avait demandé à la
Division des Droits de l'Homme de l'informer de tous les cas d'exécutions
extrajudiciaires afin que les autorités compétentes prennent des mesures
adéquates. Pour répondre à cette requête « la Division fait parvenir ces
informations au ministre », a indiqué le Porte-parole a.i.




 




 




Abobo – Chérif
Ousmane lance un ultimatum aux occupants des commissariats

 





ConnectionIvoirienne.net -

La bataille pour la
libération des commissariats d'Abidjan-Sud, qui a laissé une victime de taille
en la personne du chef Assalé de Koumassi, se déplace au nord de la perle des
lagunes. Plus précisément à Abobo (Bagdad City) fer de lance de la lutte armée
contre Laurent Gbagbo et fief du Commando invisible. C'est cette fois-ci le
redouté Commandant Chérif Ousmane (Ndlr. soupçonné de crimes de guerre par
plusieurs ONG et blanchi par le président Ouattara) qui est chargé des
opérations. Mais la tâche s'annonce déjà compliquée pour papa Guépard (surnom de
Chérif Ousmane, ndlr), le chef des opérations du 27 avril 2011, soldées par la
mort d'IB. C'est lourdement armé et accompagné de pas moins de 25 véhicules
tous-terrains que le patron de la compagnie Guépard avait décidé ce dimanche de
libérer les commissariats encore occupés par des soldats FRCI, dans la commune
d'Abobo au nord d'Abidjan. Mais devant le peu d'enthousiasme des occupants des
lieux et « pour des raisons de fin de Ramadan » Chérif et ses troupes ont
sagement choisi de prévenir. Demain lundi, tous les commissariats doivent être
libérés a-t-il averti sous peine de déguerpissement forcé. Mais à entendre
certains occupants que ce site a pu joindre, l'affaire pourrait être compliquée.
« Chérif vient nous désarmer comme ce qu'ils ont fait la semaine dernière à
Ndotré. Là-bas ils en ont profité pour désarmer nos frères d'armes qui voulaient
collaborer, sans un rond. Mais nous on ne se laissera pas faire tant que nous ne
sommes pas payés pour le combat que nous avons mené pour chasser Gbagbo. Qu'ils
nous payent d'abord avec les milliards qu'eux et Soro ont volés, ensuite on
quitte. Sinon... ». Voici résumé la conversation que nous avons eue avec un groupe
de soldats après le passage de papa Guépard et de ses troupes. Les profanes
sauront les prochains jours ce que cet autre bras de fer version Forces
républicaines de Côte-d'Ivoire promet.




 




 




Côte d'Ivoire : la
situation des droits de l'homme n'est pas reluisante, estime l'APDH

 




Xinhuanet -
Le
président de l'ONG, l'Action pour la protection des droits de l'homme (APDH),
Eric Sémien, a déclaré vendredi à Abidjan que la situation des droits de l'homme
n'est pas reluisante en Côte d'Ivoire. Selon M. Sémien qui s'entretenait avec la
presse, un récent rapport de la structure de défense des droits de l'homme a
relevé des actes de violence, de tracasseries et de résistance dans les
quartiers de Yopougon (ouest d'Abidjan, favorable à l'ancien président Laurent
Gbagbo) et Abobo (nord d'Abidjan, favorable au président Ouattara). "Les droits
de l'homme se portent mal en Côte d'Ivoire, la situation est préoccupante sur le
terrain", a-t-il insisté. Pour le responsable de l'APDH, il y a lieu de mener
des actions vigoureuses pour assurer la protection des personnes et des biens
dans le pays. La Côte d'Ivoire tente de retrouver la normalité après une crise
postélectorale aigüe qui a fait au moins 3.000 morts et un million de déplacés
selon les autorités ivoiriennes. Lors du dernier séminaire gouvernemental, le
président ivoirien Alassane Ouattara avait affiché sa détermination à faire de
la protection des droits de l'homme une priorité.




 




 




La Commission
électorale apure 1,4 milliard sur 3,4 milliards de dette aux imprimeries

 





ConnectionIvoirienne.net -

Le président de la
Commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko a remis vendredi la
somme de 1,4 milliard FCFA aux 17 imprimeries retenues, sur la cinquantaine à
avoir soumissionné à l'appel d'offres, pour la confection des bulletins de vote,
affiches des candidats et autres documents électoraux de la présidentielle. Ces
entreprises qui ont reçu une partie de leur dû, sur un total de 3,5 milliards
FCFA, ont reçu les remerciements du président de la CEI pour leur contribution
technique à la tenue de la présidentielle de 2010 et surtout pour leur patience.
Youssouf Bakayoko a également fait savoir que les autorités compétentes sont à
pieds d'œuvre pour aider la CEI à payer la somme restante dans les plus brefs
délais. M. Bakayoko a rassuré tous les autres créanciers de la CEI que
l'institution va faire « en sorte d'apurer toutes les dettes avant d'entrer dans
la période des législatives ». Il a en outre invité les imprimeurs qui
produisent les supports de sensibilisation et de communication de la CEI, à être
des ambassadeurs du fair-play électoral, les exhortant à travailler avec la même
ardeur pour les législatives prévues en fin d'année. Le porte-parole des
imprimeurs, Ossey Jean Jacques, directeur technique de l'imprimerie du quotidien
d'Etat Fraternité Matin, a fait savoir que la réception des premiers chèques dus
les soulage énormément. Le président de la Commission électorale indépendante a
par ailleurs demandé aux Ivoiriens et aux amis de la Côte d'Ivoire de continuer
à faire confiance à l'esprit professionnel de l'institution. Selon lui, la
transparence, l'équité et la justice sont les marques auxquelles la CEI
s'évertue à toujours se référer.