Le Représentant spécial adjoint, Ndolamb Ngokwey, prend part à la célébration de la Journée mondiale de la Population à Soubré

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25 juil 2013

Le Représentant spécial adjoint, Ndolamb Ngokwey, prend part à la célébration de la Journée mondiale de la Population à Soubré

« Problèmes de grossesses d'adolescentes : quelles solutions pour une Côte d'Ivoire émergente à l'horizon 2020 ? » : c'est sur ce thème qu'a été célébrée, jeudi 18 juillet 2013 à Soubré, dans la région de la Nawa dans le sud-ouest de la Côte d'Ivoire, la Journée mondiale de la Population commémorée le 11 juillet de chaque année.



Cette cérémonie, ponctuée des sketches sur les risques des grossesses précoces et de danses traditionnelles, a eu lieu en présence du Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Coordonnateur résident du Système des Nations Unies et Coordonnateur humanitaire, Ndolamb Ngokwey. Ella a égalememt eu lieu en présence de la Représentante résidente du Fonds Des Nations Unies pour la Population (UNFPA), Suzanne Konaté Maiga, et du Ministre d'Etat, Ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri Toikeusse.



Le sujet sensible de la grossesse des adolescentes, retenu cette année comme thème au plan mondial, exige l'attention de la communauté internationale, a indiqué Ndolamb Ngokwey, donnant lecture du message du Secrétaire général de l'ONU à l'occasion de cette journée. «Seize millions d'adolescentes deviennent mères sans jamais avoir eu l'occasion de planifier leurs grossesses», a-t-il dit. Pour y remédier, a-t-il indiqué au nom de Ban Ki-moon, les jeunes filles doivent avoir accès à l'enseignement et une éducation sexuelle complète, adaptée à leur âge. Davantage d'attention et de ressources à l'éducation, à la santé et à leur bien-être doivent être consacrées pour contribuer à l'évolution de la société.



Pour sa part, la Représentante résidente du Fonds des Nations Unies pour la Population, Suzanne Konaté Maiga, a pris la parole pour interpeller les uns et les autres sur ce problème de grossesses qui affecte l'adolescente, la famille et la nation. « Les conséquences de la grossesse de l'adolescente affectent son épanouissement, son éducation, sa santé ainsi que le développement socio-économique du pays », a-t-elle déploré, réaffirmant dans la foulée l'engagement de l'UNFPA à œuvrer aux côtés du Gouvernement pour qu'au niveau national « chaque grossesse soit désirée, chaque accouchement soit sans danger et que le potentiel de chaque jeune soit accompli, pour une Côte d'Ivoire émergente, qui dédie une place de choix aux jeunes ».



Quant au Ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri Toikeuse, il a exhorté les structures spécialisées dans les questions de Genre et de grossesses d'adolescentes à renforcer l'accès à l'information en couvrant tout le territoire pour minimiser les cas de grossesses précoces par ignorance.



Le Fonds des Nations Unies pour la Population a fait un don de huit millions cinq cents mille francs CFA au Département de Soubré, pour équiper l'hôpital général de la ville de trois tables d'accouchement et deux splits ; l'infirmerie du collège d'un plateau technique et le cybercafé du village de Yacoli Dabouo de six ordinateurs, de tables et de deux imprimantes.