LE NUMERO DEUX DE L’ONUCI ET L’AMBASSADEUR DU GHANA DISCUTENT DU DOSSIER DES REFUGIES IVORIENS

21 oct 2011

LE NUMERO DEUX DE L’ONUCI ET L’AMBASSADEUR DU GHANA DISCUTENT DU DOSSIER DES REFUGIES IVORIENS

Abidjan, le 20 octobre 2011... Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Arnauld Akodjènou a rencontré jeudi 20 octobre 2011 à Abidjan, l'Ambassadeur du Ghana en Côte d'Ivoire, Lt-col Enock Kwamé Tweneboah Donkoh.

M. Akodjènou a précisé que l'occasion a permis d'échanger avec son interlocuteur sur ce qu'il a qualifié de problème, à savoir la présence de milliers de ressortissants ivoiriens réfugiés au Ghana.« Au-delà des Accords Tripartites signés entre les Gouvernements du Ghana et de Côte d'Ivoire ainsi que le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR), nous avons fait le point de la situation, des mesures qui sont prises pour remédier à cette réalité », a indiqué M. Akodjènou

Par ailleurs, le chef de la mission onusienne a déclaré que les efforts entrepris dans ce sens se poursuivraient. « Nous avons convenu de continuer à nous tenir informés les uns et les autres des efforts qui sont entrepris, des facilités offertes et de la nécessité de voir un nombre de plus en plus important de personnes vivant aujourd'hui au Ghana, revenir en Côte d'Ivoire pour participer aux efforts de reconstruction et de consolidation de la paix », a souligné M. Akodjènou.

L'Ambassadeur du Ghana a estimé que le dossier des réfugiés ivoiriens était actuellement avancé à la suite des échanges des Présidents du Ghana et de Côte d'ivoire sur la question, alors que dans le même temps les discussions se poursuivent à un haut niveau.

L'Ambassadeur Donkoh s'est montré optimiste et a déclaré que les réfugiés ivoiriens étaient prêts à rentrer. « Mais ils expriment leur désir d'obtenir une assurance au niveau de leur sécurité en Côte d'Ivoire. Et nous, de notre côté, nous ne ménageons aucun effort dans ce sens et essayons de les convaincre de venir participer à la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation. Leur place est en Côte d'Ivoire pour essayer de reconstruire le pays », a-t-il ajouté.