REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 21 OCTOBRE 2011

21 oct 2011

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 21 OCTOBRE 2011







ONUCI / Le
remplaçant de Choi arrive lundi 




 




Nord-Sud -
Gérard
Albert Koenders, le nouveau Représentant spécial du Secrétaire général des
Nations Unies pour la Côte d'Ivoire (Onuci) est attendu à Abidjan le 24 octobre.
Selon Hamadoun Touré, porte-parole de l'Onuci, qui l'a annoncé, hier, le
fonctionnaire onusien vient « prendre fonction » à la tête de l'institution. En
attendant, elle espère, selon lui, que la Commission électorale indépendante
recevra les fonds que lui ont promis les bailleurs, en vue du financement des
législatives. « Nous avons noté une bonne réaction des bailleurs de fonds et
attendons la concrétisation de leurs engagements et nous sommes persuadés que la
partie ivoirienne jouera sa partition », a-t-il relevé, hier, lors du point-
presse
hebdomadaire de l'institution. Il a aussi ajouté que sa mission participera à
quatre niveaux à ces législatives. Il s'agit notamment des questions de
logistique, de formation, de communication et de sécurité. A en croire le
porte-parole, la force militaire onusienne est à pied d'œuvre pour assurer une
meilleure sécurisation du matériel électoral et des bureaux de vote. Dans son
bilan hebdomadaire des activités des Casques bleus, il a relevé que 1.284
patrouilles terrestres et aériennes ont été effectuées en collaboration avec des
éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci). Ceci, a-t-il
mentionné, pour assurer la sécurité au plan national. Hamadoun Touré a salué les
efforts du gouvernement ivoirien en matière de droits de l'Homme ou de
sécurisation et de liberté de circulation des personnes et des biens. Mais il a
déploré « la récurrence de certaines violations, notamment des cas d'exécutions
sommaires ainsi que les arrestations arbitraires et les détentions illégales,
perpétrées contre les populations ». Vu ces excès, Hamadoun Touré a expliqué que
l'Onuci avait fait des recommandations au gouvernement ivoirien.




 





L'ONUCI et le Ghana discutent du dossier des réfugiés ivoiriens




 





L'Inter  -

Le
numéro 2 de l'ONUCI, Arnauld Akodjènou a rencontré, à Abidjan, l'Ambassadeur du
Ghana en Côte d'Ivoire, Lt-col Enock Kwamé Tweneboah Donkoh. Les deux diplomates
ont discuté de la présence de milliers de ressortissants ivoiriens réfugiés au
Ghana. L'Ambassadeur du Ghana a estimé que le dossier des réfugiés ivoiriens
était actuellement avancé à la suite de la visite de travail et d'amitié
effectuée par le président Alassane Ouattara, à son homologue, John Atta mills.
M. Donko a  déclaré que les réfugiés ivoiriens sont prêts à rentrer au bercail,
mais ils expriment leur désir d'obtenir une assurance au niveau de leur sécurité
en Côte d'Ivoire.




 




 





L'ONUCI sensibilise la population de Treichville




 





Fraternité Matin -

La
commune de Treichville a accueilli hier, la troisième étape de la caravane pour
la réconciliation nationale, Onuci tour, initiée par l'opération
onusienne en Côte d'Ivoire. «Cette troisième étape d'Onuci tour dans le
District d'Abidjan (après celles d'Attécoubé et d'Adjamé) dont le lancement
officiel a eu lieu le 21 septembre dernier, à l'occasion de la Journée
internationale de la paix, nous avons voulu la faire ici, pour communier avec
vous au moment où la Côte d'Ivoire sort d'une crise post-électorale sans
précédent
», rappelle Françoise Simard, chef de la section Etat de droit de
l'Onuci. Elle dit être venue réaffirmer le profond engagement de l'opération
onusienne à accompagner le conseil municipal de Treichville et toutes les
couches vives de la commune dans le vaste chantier de la cohésion sociale et de
la réconciliation nationale qui, dira-t-elle, est « une condition essentielle
nécessaire pour le retour à la normalité ».
Françoise Simard a souhaité que
Treichville qui est connue pour sa diversité et son sens de l'hospitalité,
demeure celle qui a pu préserver l'essentiel pendant la crise. A savoir la paix,
la tolérance et la solidarité. Le premier magistrat de la cité, Albert François
Amichia, a fait savoir que sa commune est en phase avec la volonté du peuple
ivoirien de se réconcilier. Et de regarder dans la même direction pour le
bien-être des populations. «Avoir des opinions différentes et croire en des
idéologies opposées ne constitue pas un handicap pour une société. Bien au
contraire, cela est une richesse pour une vie meilleure en société
», insiste
le maire de Treichville. Il a informé l'assistance que sa commune s'est dotée
d'un comité de sages, d'un comité communal de sécurité, de 43 comités de gestion
de quartiers, d'une association de chefs coutumiers et traditionnels qui sont de
puissants vecteurs de dialogue social permanent. Il a remercié l'Onuci pour tous
les efforts déployés en faveur de la paix en Côte d'Ivoire. Des thèmes tels que
La promotion des valeurs de la cohésion sociale et de la réconciliation pour
un environnement post-électoral apaisé; Rôle et responsabilités des leaders
d'opinion pour la promotion des droits de l'homme et de la protection de
l'enfance en faveur  d'un environnement électoral apaisé
ont été présentés.
Et ont fait l'objet de débats. En gros, les exposants ont montré que les Droits
de l'Homme ont été bafoués, piétinés...pendant la crise que le pays a vécue. Alors
que, reconnaissent-ils, la vie humaine est sacrée. Ils ont aussi souhaité que
les enfants bénéficient de protection. Et demandé surtout qu'il n'y ait pas de
violence pendant la campagne électorale pour le scrutin du 11 décembre. Des
prestations artistiques ont apporté une note de gaîté à la manifestation.




 




 





L'ONUCI réconcilie les populations de Kani




 





L'Intelligent d'Abidjan

 – A
la faveur de sa caravane de la paix dénommée ONUCI-Tour, l'ONUCI  est allée,
hier, à la rencontre des leaders, des jeunes, des femmes, des représentants des
partis politiques et des chefs traditionnels et religieux à Kani, dans la région
de Séguéla. Les populations de Kani se sont engagées à maintenir un
environnement post-crise apaisé.




 




 




Dépôt
des candidatures, on ne se bouscule pas à la CEI




 





Nord-Sud  -

Les candidats à la députation traînent les pieds pour le dépôt de
leurs dossiers à la Commission électorale indépendante (Cei). Les candidats à la
députation ne se bousculent pas au siège de la Commission électorale
indépendante (Cei). Quatre jours après l'ouverture du dépôt des candidatures, la
moisson est bien maigre à la Cei. Seulement quatorze candidats enregistrés,
mercredi : quatre le lundi, six le mardi et quatre le lendemain, mercredi. Alors
que nous sommes à exactement six jours de la date de clôture des dépôts des
dossiers prévue le 26 octobre prochain. Cette situation, il ne faut pas se
tromper, n'est nullement manque d'intérêt pour le poste de député. Loin s'en
faut ! Aussi bien les partis de l'opposition que ceux au pouvoir sont très
intéressés par les postes à l'hémicycle. Si les premiers pourraient trouver-là,
le moyen de contrôler, politiquement, les dirigeants, les seconds réussiraient,
avec leur majorité, à gouverner sans grande pression politique. Seulement,
voilà ! Les partis de l'opposition semblent hésiter à se décider. Difficile
qu'il est pour eux de se remettre de la perte du pouvoir dont le choc sur les
plans financier et structurel a été important. [...] Au Rassemblement des
houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la raison du retard est
ailleurs. Les partis ont du mal à arrêter la liste de leurs ''champions''. [...]




 




Après la Jfpi, Le
pouvoir annule encore une réunion du Fpi – 





 





Le Temps

 -Ainsi la section Fpi de la commune du Plateau qui devait
organiser une réunion demain à la bibliothèque nationale ne pourra plus la
tenir. Et cela par la volonté du pouvoir. Le député, Mady Bouabré, premier
responsable de cette formation politique dans ladite, est très amer. Il l'a fait
savoir, hier, au cours d'une conférence de presse. Il trouve inconcevable qu'on
veuille embrigader la liberté d'expression. Selon le député, pour une telle
réunion, il n'avait obligation d'informer le ministère de l'Intérieur. Puisque
ce n'est pas une grande manifestation telle : meeting et marche. Mais avec la
situation actuelle, la section Fpi du Plateau a pris le soin d'adresser des
courriers d'information au commissariat du 1er arrondissement, à la préfecture
d'Abidjan. Ainsi qu'à la mairie de ladite commune. «Une manière d'éviter qu'on
dise que nous préparons un coup contre le régime. Comme nous n'avons rien à
cacher, nous avons décidé d'informer tout le monde. A notre grande surprise, la
commissaire du 1er arrondissement, nous joint au téléphone. Et de nous inviter à
nous remettre à sa hiérarchie. C'est-à-dire le ministère de l'Intérieur. Ce que
nous faisons. Une assistance du Directeur de cabinet nous invite à prendre
rendez-vous pour le mercredi prochain. Date à laquelle nous allons discuter avec
eux. Avant d'avoir l'autorisation de tenir une telle réunion Alors que nous
avons payé la location de la salle pour ce samedi» fait-il remarquer. Et de
poursuivre : «Pour éviter des problèmes, nous avons décidé de remettre notre
réunion». Il faut dire que cette réunion était une occasion de retrouvaille
entre les militants. Et de faire le point de la situation.




 




 




Miaka Ouretto au pouvoir : «Sortez des schémas des règlements de
compte» 





 





Le Temps

 - Sylvain Miaka Ouretto, président par intérim du Front
populaire ivoirien (Fpi), n'est pas content de la manière utilisée par les
nouvelles hommes forts au pouvoir pour la réconciliation vraie des Ivoiriens. Il
l'a fait savoir, récemment, lors d'une rencontre avec les populations de Soubré.
Il demande au régime d'Alassane Ouattara de sortir des schémas de règlements de
compte et de la justice des vainqueurs. Il en veut pour preuve, les enlèvements,
les tueries massives des militants ou proches de son parti... Sans toutefois
oublier, la mise à l'écart de plusieurs hauts cadres de l'administration à cause
de leur appartenance à son parti politique, le Front populaire ivoirien (Fpi) ou
membres du Cnrd. La quasi-totalité des cadres du département de Soubré, membres
ou proches du parti de Laurent Gbagbo ont été tous écartés de leur poste. C'est
le même constat au niveau national. «La démocratie ne doit pas se faire avec la
méthode de règlements de compte. Ce n'est pas cela la démocratie. Les nouvelles
autorités doivent sortir de ces schémas» fait-il remarquer. Avant de les appeler
au dépassement. C'est à ces conditions que la réconciliation se fera avec tous
les fils et filles de ce pays. Par ailleurs Président par intérim du Fpi appelle
les Ivoiriens à tirer les leçons de cette crise. Tout en s'inscrivant dans la
logique de réconciliation : «Que chacun d'entre nous s'inscrive dans le
processus de réconciliation en cours en cultivant la fraternité, la solidarité
et l'amitié».



 





Attaque du camp d'Agban, Gendarmerie nationale : le grand nettoyage




 





Nord-Sud–

Le patron de la gendarmerie, le gal Gervais Kouassi met de l'ordre au sein de sa
troupe après l'attaque du camp d'Agban, samedi dernier.

La récréation est terminée. Après l'attaque de samedi dernier de la caserne de
gendarmerie d'Agban, le général de bridage Gervais Kouassi, commandant supérieur
de la gendarmerie, a décidé de frapper fort. Mille gendarmes ont été affectés
hier, dans les zones ex-Cno (Centre, nord et ouest). Les 150 éléments
appartenant au Groupe d'escadron blindé (Geb), fidèles au cdt Jean Noël Abéhi,
ancien patron de cette unité, ont été tous mutés à l'intérieur du pays. Ils ont
été affectés dans les régions de Danané, d'Odienné, de Touba, de Séguéla et de
Man. Hier, ces gendarmes, la mort dans l'âme, consultaient les affiches collées
sur un tableau, au sous-bois d'Agban. Les autres éléments appartenant aux unités
de premier escadron mobile (1/1) à Agban, de deuxième escadron mobile (2/1) à
Yopougon, de troisième escadron mobile (3/1) basé à Abobo, de quatrième escadron
mobile (4/1) à Koumassi, à l'unité d'intervention de la gendarmerie nationale
(Uign) et les brigades de gendarmerie, ont été aussi mutés. Par ailleurs, pour
des questions de sécurité, le commandant supérieur de la gendarmerie a fait
détruire une centaine de maquis à l'intérieur d'Agban. Ces espaces de loisirs
appartenaient à des officiers, des sous-officiers et des épouses de certains
gendarmes. Selon nos sources, ce vaste mouvement de nettoyage, au propre comme
au figuré, rentre dans le cadre des instructions fermes données après l'attaque
du camp, samedi dernier. Il y aura désormais des patrouilles à l'intérieur de la
caserne de 22h à 6h avec des engins blindés. Les hommes du capitaine Barthélémy
Ouattara Obéniéré, commandant du Geb, doivent faire régner la discipline et
l'ordre dans le plus grand camp de gendarmerie du pays. Il a été formellement
interdit aux gendarmes qui ne sont pas de service, de se promener de jour comme
de nuit dans la cour du camp. Une battue a été organisée sur les 8 hectares qui
abritent la caserne de gendarmerie d'Agban. Et plusieurs armes notamment des
Kalachnikovs cachées dans la broussaille ont été récupérées. Ce grand
remue-ménage prouve, si besoin en était, que le patron de la gendarmerie
nationale est au contrôle des troupes.




 



 




Cour d'Appel de Bouaké / Ouattara nomme un conseiller de Gbagbo,
Ses proches saluent la décision du chef de l'Etat 




 




Soir Info

- Au nombre des avocats généraux nommés au parquet général de Bouaké, figure un
nom, celui de Zahiri Ziki Sébastien, magistrat, anciennement conseiller spécial
de l'ex-chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, chargé des cultes. Zahiri Ziki
Sébastien, ancien juge à Abengourou est « pasteur », et surtout connu pour être
un conseiller peu ordinaire. Il s'occupe des questions spirituelles et est un
``prophète`` très écouté, voire influent de Laurent Gbagbo, l'ancien chef de
l'Etat. C'est Zahiri Ziki qui a notamment prophétisé le maintien de Laurent
Gbagbo à la tête du pays « jusqu'en 2020 », sans élection. [...]La question que
l'on se pose aujourd'hui est de savoir si les prophéties de Zahiri Ziki avaient
des relents politiques, cauchemardesques ou alors c'étaient de simples erreurs
d'interprétation ou de lectures de rêves ? En tout état de cause, ce magistrat
de haut niveau a vu son talent reconnu par le nouveau chef de l'Etat, Alassane
Ouattara, qui vient de le nommer, à un poste important et stratégique d'avocat
général du parquet général de Bouaké. Quand nous l'avons joint hier, en vue
d'avoir son opinion, il s'est refusé à tout commentaire, faisant valoir son
droit de réserve. « Je rentre dans le milieu judiciaire et vous comprenez que je
suis frappé par l'obligation de réserve », nous a-t-il dit. Néanmoins, ces
proches que nous avons contactés ont salué, avec un concert d'acclamations et
des louanges à Dieu en faveur du chef de l'Etat, Alassane Ouattara, cette
nomination de Zahiri Ziki. « Nous saluons cette nomination. Le président de la
République, Alassane Ouattara vient de démontrer que seul l'intérêt du pays
compte à ses yeux. Il faut être Alassane Ouattara pour nommer à un poste aussi
capital l'ancien conseiller spirituel de son adversaire politique. Il a nommé un
ancien conseiller de Laurent Gbagbo, c'est un symbole assez fort et le reflet de
sa volonté de conduire la Côte d'Ivoire sur les rails du vivre ensemble qui ne
laisse personne, quelle que soit son obédience politique, sur le bord du chemin.
Nous remercions le chef de l'Etat et félicitons le promu », nous a confié M.
Gnakalé, un proche de Zahiri Ziki.