LE NUMERO DEUX DE L’ONUCI ESTIME LA SITUATION PROPICE AUX ELECTIONS

16 aoû 2010

LE NUMERO DEUX DE L’ONUCI ESTIME LA SITUATION PROPICE AUX ELECTIONS

Abidjan, le 16 août 2010... Le Représentant spécial Adjoint principal du Secrétaire général des Nations Unies en Côte d'Ivoire, Abou Moussa, s'est félicité lundi à Abidjan, de la fixation de la date du 31 octobre 2010 pour la tenue du 1er tour de la présidentielle.

De retour le la 238è Session de la réunion du Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union Africaine tenue récemment à Addis Abeba (Ethiopie) et dont un volet essentiel a porté sur le processus électoral ivoirien, M. Moussa a indiqué lors d'une interview, que le choix de cette date par les parties ivoiriennes dont la Commission Electorale Indépendante (CEI), était un élément très important. « La situation est aujourd'hui propice pour aller aux élections », a-t-il estimé.

Toutefois, le numéro 2 de l'ONUCI a souhaité que face au délai très court à tenir, il est urgent de tenir compte de certains paramètres pour le respect de la date annoncée. Il a évoqué notamment la production de la liste électorale définitive, la confection et la distribution des listes et des cartes d'électeurs, le transport des dits documents à l'intérieur du pays, le recrutement et la formation des agents électoraux ainsi que l'encasernement et le DDR.

« Il nous revient nous en tant que ONUCI de travailler avec les Ivoiriens qui ont choisi cette date et avec la CEI pour atteindre cette étape cruciale et c'est dans ce sens que nous sommes en permanence avec la CEI pour voir quel appui nous pouvons apporter de plus », a-t-il indiqué avant de rappeler que par le passé, la mission onusienne avait déjà posé certains actes pour aider le Gouvernement à aller aux élections.

Pour ce que l'ONUCI compte concrètement entreprendre, M. Moussa a indiqué que l'ONUCI fournirait l'appui logistique nécessaire pour le transport des différents matériels ainsi que les conseils techniques nécessaires. « Nous allons remettre au moment venu remettre des tentes et autres matériels aux Forces Nouvelles pour pouvoir continuer avec le désarmement qui a commencé il y a quelques mois à Korhogo », a souligné M Moussa en énumérant certains supports qui seront réalisés dans le cadre de l'appui de la mission face aux attentes du Gouvernement ivoirien.

Pour ce qui est de la sécurisation du processus, M. Moussa a indiqué que les généraux des Forces impartiales étaient en phase avec les autorités militaires ivoiriennes. « Je pense que c'est un domaine qui mérite qu'on poursuive les discussions, mais nous sommes avec eux, nous les soutenons. Il y a des progrès que nous allons pouvoir constater dans les jours à venir », a-t-il conclu avant de rappeler que l'ONUCI restait sensible quant à la violence qui pourraient découler du contentieux.