Le CHEF DE L'ONUCI rencontre le président du conseil économique et social de Cote d'Ivoire

30 oct 2007

Le CHEF DE L'ONUCI rencontre le président du conseil économique et social de Cote d'Ivoire


Abidjan, le 30 octobre 2007...... Le chef de mission par intérim de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire, Abou Moussa s'est entretenu mardi à Abidjan avec le Président du Conseil Economique et Social, Laurent Dona Fologo, au siège de l'institution.

M. Moussa a situé la rencontre dans le cadre des activités de l'ONU, dont le but est de prendre attache comme elle le fait dans tous les pays où elle est implantée, avec les différents acteurs politiques qui contribuent à la paix et à la concorde. Pour des raisons de calendrier, cette rencontre prévue depuis très longtemps et qui n'avait pu se faire, a permis aux deux hommes de s'intéresser à l'actualité et aux différents développements de la vie politique ivoirienne.

Au sujet de la résolution 1782 adoptée le 29 octobre et prorogeant l'embargo sur les armes ainsi que des sanctions contre certains ivoiriens, M Moussa a rappelé les prérogatives du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, celles du Conseil de sécurité qui vient de décider de la prolongation des sanctions et le rôle des fonctionnaires chargés de suivre les directives données de la hiérachie. Toutefois, a-t-il fait remarquer, les développements de la crise ivoirienne sont positifs et « dans les six mois à venir, tous les éléments seront réunis pour que cette affaire de sanctions soit totalement achevée et qu'on n'en parle plus ». Il a fait remarquer que la communauté internationale était consciente des progrès enregistrés dans le processus d epaix mais avait besoin que certaines actions puissent être entreprises pour donner un plus grand élan aux tâches qui restent encore à faire jusqu'aux élections.

Le Président du Conseil Economique et social (CES), Laurent Dona Fologo, pour sa part, s'est dit satisfait de cette réunion avec le chef de mission par intérim de l'ONUCI. Selon ses dires, échanger avec les Nations Unies qui n'ont pour autre but que de faire régner la paix dans le monde est une aubaine pour lui qui se situe dans la catégorie des chercheurs de paix. Pour M. Fologo, « les petits incidents rencontrés ne doivent pas nous éloigner du chemin de la paix ». Il a donc appelé toute la communauté nationale, y compris la presse, à se donner la main pour aller vers la paix et garder un certain optimisme quand au but recherché, car de son avis, bien de choses seront réglées avant un an.

Il a souligné que les ivoiriens auraient voulu que les choses aillent plus vite car sur le terrain beaucoup d'efforts ont été faits. Pour lui, les obstacles sont maintenant levés, puisque l'ONUCI qui avait été diabolisée, est devenue comme un ange aux yeux de la population ivoirienne. Estimant que si les sanctions ont pu aboutir aux résultats observés en ce moment, il n'y a pas de raison qu'elles perdurent dorénavant. « La marche vers la paix est irréversible et les mentalités ont évolué positivement, y compris celles des jeunes patriotes qui sont d'avis qu'il faut maintenant aller à la paix ».. Ils seront récompensés par les Nations Unies lorsque les sanctions seront définitivement levées. Mais, il les a appelés à faire preuve de patience tout en continuant à se battre en faveur de la paix.