Abidjan le 06 février 2008... Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Y. J. Choi, et le Président du Rassemblement des Républicains (RDR), Alassane Dramane Ouattara, ont procédé mardi à des échanges de vues sur le processus électoral ivoirien.

A la fin d'un tête-à-tête de près d'une heure à la résidence du leader du RDR, le chef de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), a fait remarquer à la presse que cette rencontre se situait au lendemain de deux réunions importantes à savoir celle du Cadre Permanent de Concertation (CPC) tenue à Ouagadougou le 24 janvier 2008 et le sommet de l'Union Africaine qui a eu lieu à Addis Abeba du 31 janvier au 2 février 2008 et auquel il a pris part aux côtés du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon. Il était donc judicieux, a-t-il expliqué, de rencontrer le leader du RDR pour évoquer avec lui les question pertinentes du processus de paix ivoirien. L'occasion leur a donc été offerte de discuter de la meilleure façon dont l'ONUCI pourrait apporter son concours lors de l'étape décisive des élections. Car a-t-il rappelé, « Les Nations Unies sont présentes en Côte d'Ivoire pour soutenir et accompagner le processus électoral ».

D'autres aspects, comme celui du financement et de la certification du processus électoral que M. Choi avait évoqués la veille avec le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Robert Beugré Mambé, ont également figuré au menu des discussions.

De son côté, M. Ouattara a remercié M. Choi pour l'initiative qu'il a prise de le rencontrer après ces deux réunions importantes afin d'éclaircir certains points. Il a indiqué que leur entretien leur a permis d'aborder de grandes questions comme « l'identification, le recensement électoral, les questions liées à la sécurisation du processus, la certification, l'arbitrage et les dossiers habituels ».. Selon le leader du RDR, des progrès ont été réalisés sur ces divers points. Ce qui conforte son parti sur le sentiment que les Nations Unies contribuent beaucoup à l'évolution paisible de la situation. « Nous souhaitons que les Nations Unies restent à nos côtés pour nous permettre de faire des élections transparentes et démocratiques » a-t-il conclu.