Le Chef de l'ONUCI consulte la société civile

17 mar 2008

Le Chef de l'ONUCI consulte la société civile


Abidjan, le 17 mars 2008 ...Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Y.J. Choi, a reçu lundi une forte délégation de la société civile dans le cadre de ses consultations avec les acteurs ivoiriens.

Le chef de la mission onusienne, entouré du Représentant spécial adjoint et Coordinateur Humanitaire, Georg Charpentier, a mis à profit la rencontre pour expliciter le rôle de l'ONUCI dans la sécurisation du processus de paix, la certification des élections et leur financement. Auparavant, il avait souligné la nature spécifique du dossier ivoirien marqué par l'appropriation nationale, la facilitation régionale et l'accompagnement internationale, conformément à l'Accord Politique de Ouagadougou signé le 4 mars 2007.

S'estimant ignorés dans cet Accord, les membres de la société civile ont plaidé pour la prise en compte de leurs préoccupations dans les efforts destinés à accélérer la sortie de crise. Ils ont informé le Représentant spécial des conclusions des Etats généraux de la Société Civile tenus le mois dernier. Ils ont lancé un appel pour un consensus national en vue de réaliser la réconciliation nationale et de trouver des solutions adéquates aux problèmes non abordés par l'Accord de Ouagadougou. L'objectif est de créer les conditions d'organisation d'un scrutin exempt de violences post-électorales comme celles qu'ont connues certains pays africains.

Le chef de mission a pris acte de leurs suggestions et s'est engagé à poursuivre ce genre de consultations pour que la Côte d'Ivoire puisse renouer avec la paix, de manière définitive. Il a exhorté la société civile à jouer sa partition estimant qu'il y avait de la place pour tout le monde dans les initiatives de sortie de crise.

La délégation était conduite par le Président de la Convention de la Société Civile, Patrick Ngouan et comprenait notamment des représentants de la communauté des hommes d'affaires, des chefs traditionnels, des dignitaires religieux, des jeunes, des femmes ainsi que des organisations non