LE CHEF DE L’ONUCI DISCUTE DU PROCESSUS ELECTORAL AVEC LE PRESIDENT DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL

13 oct 2010

LE CHEF DE L’ONUCI DISCUTE DU PROCESSUS ELECTORAL AVEC LE PRESIDENT DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL

Abidjan, le 13 octobre 2010... Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, YJ. Choi s'est entretenu mercredi à Abidjan avec le Président du Conseil Constitutionnel ivoirien, Paul Yao N'dré sur les derniers développements du processus de sortie de crise en Côte d'Ivoire et plus particulièrement sur la tenue de l'élection présidentielle et des législatives prévues à la suite.

Selon M. Yao N'dré, cette rencontre qui s'inscrit dans le cadre de la collaboration entre l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et son Institution, visait à lui permettre d'être au même niveau d'information que le chef de la mission onusienne. Il a souligné à cet effet sa satisfaction et son optimisme face aux avancées actuelles et aux questions soulevées lors de ces échanges.

Selon le Président du Conseil Constitutionnel, les discussions ont porté sur la liste électorale définitive, le problème pratique d'acheminement du matériel électoral, la certification des résultats et leur validation, la sécurisation du scrutin au niveau de la collaboration entre les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), les Forces Nouvelles (FN) et les Forces Impartiales afin de permettre à la Côte d'Ivoire de sortir grandie de ces élections.

M. Yao N'dré a saisi l'occasion pour préciser le rôle de son Institution dans ce processus. « Du point de vue légal, le Conseil Constitutionnel n'intervient pas en amont. Il intervient en aval, c'est-à-dire qu'un premier travail est fait par la Commission Electorale Indépendante qui est ensuite validé par le Conseil »

Se voulant rassurant sur la collaboration du Conseil avec les autres structures, M. Yao N'dré a expliqué que celui-ci allait « user de tous ses moyens pour avoir des informations fiables notamment dans le cadre de concertations avec le Représentant spécial, la CEI, l'institut National de la Statistique (INS), les commissions locales pour avoir des informations fiables sur la sincérité du scrutin

Le Président du Conseil a indiqué qu'en cas de contestation, seul celui qui a intérêt pour agir peut le faire. « C'est le candidat au regard du Code. Si le Candidat est porté par un parti, l'élection c'est d'abord le candidat lui-même qui est concerné et il a une Institution qui le porte, mais c'est lui qui a intérêt pour agir », a précisé M. Yao N'dré