LA SOCIETE CIVILE VEUT RENFORCER SA CONTRIBUTION A LA PAIX ET A LA STABILITE DES PAYS DE L’UNION DU FLEUVE MANO

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28 mar 2012

LA SOCIETE CIVILE VEUT RENFORCER SA CONTRIBUTION A LA PAIX ET A LA STABILITE DES PAYS DE L’UNION DU FLEUVE MANO

Abidjan, le 27 mars 2012...Les experts de la société civile des pays de l'Union du Fleuve Mano ont adopté mercredi, à Abidjan, un agenda en vue de renforcer leur participation aux efforts de paix et de stabilité dans la région.

Cet agenda est le résultat d'un séminaire de trois jours organisé, à l'intention de la société civile de l'Union du Fleuve Mano, par le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest (UNOWA) et l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI).

Au cours de cette rencontre Eugène Nindorera, le chef de la Division de Droits de l'Homme de l'ONUCI, a déclaré que les Nations Unies se sentent interpellées par la nécessité de rendre efficace la société civile dans la quête de la stabilité et de la paix dans la région.

« Là où l'on parle de la nécessité de paix et de stabilité, les Nations Unies ont le devoir de s'y engager » a déclaré M. Nindorera. Le responsable de la Division des droits de l'Homme a, par ailleurs, indiqué que les Nations Unies vont participer à la mise en œuvre de l'aspect pratique du renforcement des capacités de la société civile de la région.

Pour la Secrétaire générale de l'Union du Fleuve Mano, Saran Daraba-Kaba, le temps est venu pour que la société civile participe pleinement à l'effort de paix et de stabilité dans la région du Fleuve Mano.

« La stabilisation de nos Etats, condition essentielle, pour une meilleure intégration passe aussi par des acteurs non étatiques que sont les membres de la société civile. Si les organisations de la société civile sont sérieuses et efficaces, elles peuvent pleinement jouer ce rôle», a soutenu Mme Kaba.

A l'issue des travaux du séminaire, les experts de la société civile ont réaffirmé leur engagement à contribuer au processus de renforcement de l'intégration économique et à la stabilité politique. Ils ont marqué leur détermination à participer aux efforts régionaux dans la consolidation de la paix et de la démocratie.

Ils ont, en outre, plaidé pour une meilleure mise à contribution de la société civile par les organes institutionnels de l'Union. Ils ont suggéré la mise en place d'un fond par l'Union du Fleuve Mano pour le renforcement des capacités de la société civile.

Il faut signaler que l'Union du Fleuve Mano est composée de la Côte d'Ivoire, du Liberia, de la Guinée et de la Sierra Leone.