LA REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 9 FEVRIER 2011

9 fév 2011

LA REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 9 FEVRIER 2011









Les populations de Dualla s'engagent à maintenir un environnement
post-électorale apaisé






Le Jour plus  -


Les populations de la Sous-préfecture de Dualla ont pris mardi 8
février 2011 l'engagement de maintenir et de promouvoir un environnement
postélectoral apaisé dans la région du Worodougou. C'était au cours d'une séance
de sensibilisation menée dans cette ville située à 605 Km au nord d'Abidjan par
l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI). Revenant sur le contenu
du mandat de l'ONUCI, Frédéric Samy Passalet, le responsable du Bureau de
l'information publique à Séguéla, a souligné l'impartialité de la mission et sa
volonté de contribuer à la préservation et à la promotion de la paix en Côte
d'Ivoire.  Il a ensuite lancé un vibrant appel au maintien d'un environnement
postélectoral apaisé et demandé aux populations « de cultiver l'esprit de la
tolérance, de pratiquer la non-violence et de respecter les droits humains pour
la préservation de la cohésion sociale. » Pour sa part, le chef du village,
Massomo Soumahoro, s'est félicité de l'éclairage donné par l'ONUCI sur le
contenu de son mandat. Il a néanmoins tenu à signaler que «  les populations
s'inquiètent de l'évolution de la situation politique postélectorale. »
Intervenant également dans ce sens, le président de la jeunesse, Siaka Soumahoro
et la présidente des femmes, Nakissa Soumahoro, ont plaidé pour une résolution
rapide de la crise postélectorale avec l'appui de l'ONUCI. [...]






 






Poursuites des consultations : Une journée marathon pour les
experts





Le
Nouveau Courrier d'Abidjan -
Les
13 missionnaires du panel de Chefs d'Etat multiplient les consultations aussi
bien au Golf Hôtel que dans leur quartier général au Pullman Hôtel. La journée
d'hier était particulièrement éprouvante pour les experts dépêchés à Abidjan. A
peine le petit-déjeuner pris aux environs de 9 heures, que la journée-marathon
commence pour les envoyés des cinq Chefs d'Etat du panel. Au menu, une série de
rencontres avec les opérateurs économiques, les religieux, la société civile et
le corps diplomatique accrédité en Côte d'Ivoire. La délégation d'experts,
conduite par le Commissaire du Conseil de paix et de sécurité de l'Ua, Ramtane
Lamamra, a ouvert sa deuxième journée des consultations avec des représentants
du patronat ivoirien et de la Chambre de commerce et d'industrie[...]Puis ce fut
au tour du Forum national des confessions religieuses, conduit par l'Archevêque
d'Abidjan, Mgr Jean-Pierre Kutwa, d'échanger avec les émissaires de l'Ua, dans
le cadre du travail d'évaluation de la crise, nécessaire au panel de Chefs
d'Etat. A leur sortie d'audience, c'est l'imam Idriss Koudouss qui s'est confié
à la presse. Selon le guide religieux, ils ont demandé de travailler dans la
droiture et dans la sincérité, sans préjugés ni appréhension pour un travail
objectif. [...]L'après-midi d'hier était consacrée aux organisations de la société
civile et aux ambassadeurs accrédités en Côte d'Ivoire[...]En fin d'après-midi,
les experts ont échangé avec le corps diplomatique dans toute sa diversité.
Rendez-vous auquel aucun ambassadeur n'a voulu se dérober.





 






Consultations des émissaires de l`Ua : Le camp Ouattara exige le
respect d`un principe





Soir Info -
Les
1ères difficultés des experts africains48 heures après l`entame de leurs
consultations avec les acteurs directs ou indirects de la crise post-électorale
en Côte d`Ivoire, les experts de l`Union africaine (Ua) font déjà face aux
premières difficultés de leur mission. Ramtamne Lamanra et ses 12 collaborateurs
buttent déjà sur une exigence du camp d`Alassane Ouattara (déclaré élu président
de la République de Côte d`Ivoire par la Commission électorale indépendante
(Cei). En effet, le gouvernement Guillaume Soro, et les membres du Rassemblement
des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), sont déterminés à ne
pas transiger sur la « reconnaissance de la victoire d`Alassane Ouattara » à
l`élection présidentielle du 28 novembre 2010 en Côte d`Ivoire. Les différentes
positions convergentes de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de
l`ouest (Cedeao), de l`Organisation des Nations unies (Onu), et surtout du
dernier sommet de l`Union africaine à Addis-Abeba, sont rappelées dans toutes
les communications du camp Ouattara. Guillaume Soro, Premier ministre d`Alassane
Ouattara, au cours de sa rencontre avec les experts africains, le lundi 7
février à l`hôtel du Golf, a quasiment mis en garde ses visiteurs, contre toute
tentative de remettre en cause cette position réaffirmée par l`Ua, le 31 janvier
dernier en Ethiopie. Dans la soirée du même jour, le Rhdp qui a exposé tard dans
la nuit, devant les experts à l`hôtel du Golf, n`a pas dit autre chose. Hier
mardi 8 février, le Rhdp qui s`est réuni, a décidé de ne faire aucune concession
sur les résultats de la présidentielle, proclamés par la Cei et certifiés par la
Communauté internationale. « Pour nous, les experts de l`Ua doivent s`atteler à
recueillir les conditions de départ du pouvoir de Laurent Gbagbo »[...]Du côte de
Laurent Gbagbo (proclamé président de la République par le conseil
constitutionnel, l`engagement à faire respecter la décision de Yao Paul N`dré,
est ferme. « Respect de la constitution ou rien », clame-t-on du côté du Palais
présidentiel au Plateau. A partir donc des premiers contacts des experts
africains, on commence déjà à se faire à l`idée que le rapport qui sera fait au
panel des chefs d`Etat de l`Ua, sera un condensé de récriminations et de
principes. A moins d`une surprise, le délai d`un mois imparti au Panel des chefs
d`Etat de l`Ua n`apportera pas grand-chose dans la recherche de solution à la
crise ivoirienne.





 






Mission du panel des Chefs d'Etat/Jean Ping depuis le Bénin: "Le
recours à la force serait utilisé si..."





Le Mandat


-
[...]
Certes, le dossier ivoirien n'était le sujet principal inscrit sur l'agenda du
séjour de Jean Ping au Bénin, mais actualité oblige, le fonctionnaire de l'UA,
s'est largement étendu sur la question au cours d'un entretien accordé à la
télévision nationale. « L'Union Africaine a reconnu la victoire du Président
Alassane Ouattara et là-dessus, il ne devrait plus avoir de débats », a réitéré
M. Ping. Répondant à certaines préoccupations émises sur la mission des Chefs
d'Etat de l'UA, le président de la commission de l'Union Africaine est revenu
sur les conditions de la création de ce groupe de travail de haut niveau. « Nous
avons eu plus de sept heures de débats sur le dossier de la crise ivoirienne
lors des assisses du Conseil de Sécurité et de Paix de l'UA. Nous avons mis sur
pied un Panel des Chefs d'Etat pour la recherche d'une sortie pacifique à la
crise ». Et l'émissaire africain d'exprimer son inquiétude «... Mais, cette
mission, nous la savons difficile pour les Chefs d'Etat ». Le recours à la force
pour obliger le Président sortant à céder le pouvoir envisagé par la Cedeao
continue de susciter des débats. L'institution sous-régionale semblait ne plus
être sur la même longueur d'onde que l'Union Africaine qui avait souhaité que
cette option soit pour l'instant écartée au profit de la voie pacifique. Mais
cela ne signifierait pas que l'usage de la force légitime serait annulé. C'est
ce que le Président de la commission de l'UA a d'ailleurs, relevé. «
L'utilisation de la force est le dernier recours, lorsqu'on a épuisé toutes les
autres solutions... » . Cette précision met fin aux illusions de ceux qui
avaient vite fait de jubiler face à la décision de l' l'Union Africaine de
surseoir momentanément à l'intervention de la force militaire de l'Ecomog. Il
n'en est rien ! L'Union Africaine a voulu jeter ses dernières cartes dans la
recherche d'une solution pacifique avant de cautionner toute action militaire si
cela s'avérait nécessaire [...].





 








Avant les résultats du panel : Sons discordants déjà entre l`UA
et la CEDEAO





L'Inter -


Le navire de guerre sud-africain à Abidjan inquiète Goodluck
Jonathan Alors que des experts de l'Union Africaine(UA) ont entamé, lundi 7
février 2011, une évaluation du processus électoral en Côte d'Ivoire, la
Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) dénonce des
compromis avec Laurent Gbagbo. Hier mardi 8 février, le président de la
Commission de la CEDEAO, James Victor Gbeho a, en effet, critiqué sévèrement à
Abuja, au Nigéria, des tentatives de compromis avec M. Gbagbo. «Certains parmi
nous encouragent Gbagbo à ne pas céder (...). La solidarité (...) au sein de la
communauté internationale s'est vite érodée », a-t-il avoué au cours d'un point
de presse. La CEDEAO avait menacé, en décembre dernier, d'user de la force pour
contraindre Laurent Gbagbo à céder le pouvoir à Alassane Ouattara. Mais le
dernier sommet de l'UA, fin janvier à Addis-Abéba, a plutôt préconisé une issue
pacifique à la crise ivoirienne par la négociation. James Victor Gbeho, au nom
de la CEDEAO, a exprimé, hier, sa déception sur la gestion de la crise
ivoirienne par l'UA. C'est que pour la CEDEAO, l'option militaire est celle qui
peut obliger Gbagbo à quitter le pouvoir. Recevant à Abuja, avant le sommet de
l'UA, le Premier ministre de Ouattara, Guillaume Soro, la ministre nigériane des
Affaires étrangères, Mme Hajia Salamatu Suleiman, avait estimé que l'usage de la
force était ''devenue inévitable'' pour pousser Gbagbo à la sortie. Mais à
Addis-Abeba, la volonté de la CEDEAO d'en finir militairement avec le régime
Gbagbo s'était heurtée à la position plus souple de l'UA. Pour rappel, une
bataille diplomatique avait éclaté et opposé, d'un côté, les chefs d'Etat de la
Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), en majorité
favorables à Alassane Ouattara, et de l'autre, ceux de la Communauté de
développement de l'Afrique australe (SADC), qui ont défendu la position de
Laurent Gbagbo. Conduits par le Nigérian Goodluck Jonathan, les chefs d'Etat de
la CEDEAO avaient vu d'un mauvais œil la trop grande implication de leurs
homologues de l'Afrique australe dans le règlement de la crise ivoirienne. A
Addis-Abéba au sommet de l'UA, l'Afrique de l'Ouest avait indiqué n'avoir jamais
fourré son nez dans les crises au Zimbabwé et à Madagascar et qu'elle voudrait
que la SADC en fasse autant en laissant la CEDEAO régler en priorité la crise
ivoirienne [...] frégate en ce moment en Côte d'Ivoire», a déploré, hier, le chef
de la commission de la CEDEAO, Victor Gbého[...].





 




 





Côte d'Ivoire: Moscou rejette toute solution militaire





Connectionivoirienne.net –


Moscou rejette toute solution militaire à la crise politique en Côte d'Ivoire
estimant qu'elle est susceptible de déstabiliser la situation en Afrique
occidentale et sur tout le continent africain, a déclaré mardi le ministre russe
des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d'un entretien avec son homologue
sénégalais, Madické Niang. « Je suis convaincu que le Conseil de sécurité de
l'ONU doit soutenir les efforts pour permettre un dénouement pacifique. Une
intervention extérieure au processus électoral et, à plus forte raison, une
intervention militaire sont absolument inacceptables et susceptibles de
déstabiliser tant l'Afrique occidentale que tout le continent africain, compte
tenu des campagnes électorales qui auront lieu prochainement dans 13 Etats
africains. On ne peut pas se permettre de créer des précédents pareils, de
donner un mauvais exemple qui sera repris chaque fois que quelqu'un sera
mécontent du résultat des élections », a indiqué le ministre russe. Il a rappelé
que, dans tous les cas, seul le conseil de sécurité de l'Onu pouvait autoriser
une intervention militaire.




 




 





Cité financière : la moitié du 3e étage part en fumée





Fraternité-Matin -

«Le feu était très complexe. Quand vous croyez l'avoir éteint, il se propage de
nouveau par les gaines des ascenseurs. Par conséquent, il a été très difficile
de l'éteindre» a soutenu le colonel Coulibaly. Il fallait ouvrir toutes les
gaines et les portes. Malheureusement, le personnel occupant l'immeuble était
parti en fermant les portes, a déploré le commandant des soldats du feu. Il a
donc été obligé d'ordonner que celles-ci soient fracturées. C'est après le
déploiement de 15 petites lances que les 105 soldats sont venus à bout du feu.
Il est 15h30. Entre-temps, selon le commandant, le feu qui avait débuté au 2è
sous- sol de l'immeuble a eu le temps de faire du chemin et de provoquer
d'énormes dégâts matériels au 3è étage. Le palier du 4è étage est noirci par la
fumée épaisse qui continuait de se répandre quand nous mettions sous presse. Le
colonel Adama Coulibaly a relevé que ses éléments restaient en place afin de
refroidir les lieux jusqu'au lendemain. Histoire d'éviter que le feu reprenne.
Interrogé pour savoir s'il s'agit d'un incendie criminel ou accidentel, le
colonel a mentionné que cela relève de la compétence des enquêteurs. Et que,
pour sa part, il venait de jouer sa partition qui consistait à éteindre le
feu[...]Un cadre de l'administration financière qui était sur les lieux et qui a
requis l'anonymat a déclaré qu'il n'y avait aucune menace sur les vignettes
automobiles. Celles- ci ont été délocalisées à la faveur de la crise post-
électorale. Ce qui pourrait écarter la piste d'un incendie criminel. En tous
cas, sous l'effet de la panique, le personnel occupant l'immeuble est rentré
chez lui.





 






Difficultés financières : Braquage manqué des FDS à la Bourse
régionale des valeurs





Le
Patriote -
Tous
les moyens sont bons aujourd`hui pour Laurent Gbagbo, pour sauver son fauteuil.
Acculé de toutes parts et étouffé financièrement par la communauté
internationale et les organisations sous régionales, les stratégies de braquage
sont devenues le pain quotidien de la réflexion des intellectuelles socialistes
de la république. Après avoir malencontreusement tenté un hold-up à la BCEAO, et
malgré les sanctions qui fusent de toutes parts, les refondateurs ont remis le
couvert ce matin au siège de la Bourse régionale des valeurs du plateau. Très
tôt hier matin, quatre cargos de CRS ont envahi le siège de cette institution
régionale à la recherche de ressources financières pour la survie du fauteuil de
leur président. Selon notre source qui a intercepté une communication
téléphonique le jeudi dernier, d`un agent militant du FPI de cette institution
avec un baron de l`ex régime, il était question du transfert de certains
dividendes de cette institution vers le Togo, selon la demande des responsables
de la Bourse. Cette opération qui devait être effectuée cette semaine
n`arrangeait guère l`ex-pouvoir en place dans notre pays. C`est ainsi qu`une
descente fut effectuée hier matin dans les locaux de la bourse dès 8h30 afin de
mettre la main sur le coffre-fort de cette institution. Le responsable qui
détenait les codes du coffre, arrivé sur les lieux, fut averti par un vigile. Ce
qui lui a permis de prendre la fuite pour une destination inconnue .Ce
responsable a également ordonné à l`un de ses agents de se cacher ou si
possible, de bruler les différents chéquiers. Cette vigilance a permis de faire
capoter l`opération des FDS hier matin à la Bourse régionale des valeurs. C`est
tout malheureux que les soldats ont quitté les lieux, en promettant d`y revenir
si possible. Nous y reviendrons.