La revue de presse du mardi 22 décembre 2009

22 déc 2009

La revue de presse du mardi 22 décembre 2009







Certification des élections – Un séminaire en vue de mettre
en place un




Un cadre d'échanges entre ONUCI et les acteurs
politiques s'est tenu hier au Golf Hôtel. Abou Moussa : « La nécessité d'élargir
la concertation se fait sentir »




Fraternité Matin  - /span> Le
représentant spécial du secrétaire général des Nations Unie sen Côte d'Ivoire
Y.J. Choi doit certifier des élections dont il n'est pas l'organisateur. C'est
pour relever ce défi qu'un séminaire s'est tenu , hier, au Golf hôtel, à
l'initiative de l'ONUCI sur la mise en place d'un cadre d'échanges pour la
certification. Et ce , à l'intention des partis et groupements politiques et 
candidats aux prochaines élections. A l'ouverture des travaux (...) M. Abou
Moussa, le représentant spécial adjoint principal du secrétaire général des
Nations Unies a fait la déclaration suivante : «  La nécessité d'élargir la
concertation se fait sentir maintenant ». Non sans avoir soutenu qu'il ne fait
aucun doute que la publication de la liste électorale définitive sera la
dernière ligne droite pour la tenue du scrutin présidentiel. «  Nous pensons
donc qu'il est temps que nous élargissions s la concertation à tous les acteurs
politiques en vue de créer les conditions d'un dialogue serein, sincère et sans
exclusive. Nul ne sera de trop dans ce processus car le pays a besoin de tous
ses fils pour le bâtir », a-t-il indiqué (...) >>   




 




Des casques bleus accusés d'abus sexuel. Hamadoun Touré
(Porte-parole de l'ONUCI) :''On ne peut donner ni leur nationalité, ni la ville,
l'enquête est en cours''




Soir Info  - >




 




Présidentielle 2010: Sarkozy n'y croit pas, Kouchner
optimiste




Le Patriote   - >




 




Election présidentielle - On s'achemine vers octobre 2010




Notre Heure  - /span> La période
allant de fin février à début mars 2009 proposée par les dernières assises du
cadre permanent de concertation, CPC pour l'élection présidentielle en Côte
d'Ivoire pourrait être prorogée de quelques mois. La gestion des remous sociaux
à laquelle les gouvernants sont occupés actuellement pourrait être utilisée
comme une rallonge pour tirer l'élection présidentielle vers la date
constitutionnelle. (...)Ces troubles sociaux ouvrent également la période des
fêtes de fin d'année dont les ivoiriens sont friands, auxquelles suivra la
pâque. Cette dernière fête qui occasionne un retour massif des populations du
centre au bercail occupera pour plusieurs semaines comme de coutume, l'actualité
en Côte d'Ivoire et pourrait détourner l'attention des ivoiriens de l'élection
présidentielle. Finalement, la période de réveil et de concentration des acteurs
politiques se situera autour de la fin du deuxième trimestre de 2010,proche du
mois d'octobre ,la date constitutionnelle de l'élection présidentielle.>>




 




 




Gestion du contentieux électoral dans le Sud Bandama – La CEI
attendue sur des milliers de cas litigieux




Notre Voie  - /span> Les écarts sont
grands entre les cas litigieux et ceux résolus dans le cadre de la gestion du
contentieux électoral dans la région du Sud Bandama. Du département de Lakota à
Divo en passant par les départements de Fresco et Guitry, les chiffres sont
parlants à propos des Ivoiriens se trouvant dans les cas litigieux  et qui, par
conséquent, attendent d'être intégrés sur la liste électorale. A Lakota sur 12.
277 cas litigieux, il reste à traiter 8.580. A Fresco, sur l ;es 6.860 cas
litigieux, seuls 613 ont été validés, quand à Guitry, sur près de 9.775cas
litigieux environ 1717 sont traités. Comme dans ces départements, la situation à
Divo n'est pas non plus reluisante. Il reste donc des milliers d'Ivoiriens qui
ont du mal à sortir des cas litigieux(...) >> 




 




Présidentielle 2010 - Zémogo Fofana clarifie : "Si je vote
Ado, c'est mon droit"




 Nuit & Jour   - /span>  (...)
Président, on vous accuse d'avoir reçu plus de 500 millions Frs de ADO pour le
soutenir aux prochaines élections présidentielles. Qu'en est-il ? Ecoutez, tout
ceci a été réglé au niveau du Secrétaire Général. Jean Jacques Béchio qui est le
SG du parti a convoqué tous les délégués et naturellement tout le Secrétariat
Général y compris ceux qui portent ces genres d'accusations idiotes faisant état
de ce que j'aurais pris de l'argent pour aller voter M. Ouattara, alors,
qu'eux-mêmes ont décidé de soutenir un autre candidat. Donc enfin, ça été réglé
au niveau du parti et je ne veux pas m'éterniser sur ce problème à moins qu'il y
ait un autre problème mais je pense qu'il n'y en aura pas. J'estime, que si
quelqu'un décide de voter pour Gbagbo, c'est son droit et si un autre décide de
voter pour Alassane, c'est aussi son droit. Quand j'aurai choisi mon candidat,
je le dirai. Vous savez les rumeurs en Cote d'Ivoire vont vite et c'est parfois
regrettable puisqu'on a l'impression que c'est du vrai. Mais retenez qu'il n' y
a plus rien du tout parce que moi, j'étais au nord quand tout ceci s'est passé.
Quand je suis rentré, nous avons tenu toutes les réunions au Secrétariat
Général. Aucun des dissidents n'a levé le doigt pour décrier notre façon de voir
les choses.(...)




 




Investiture de la section 100% d`Erobo (Arrah) / Le ministre
Kobenan Kouassi Adjoumani : "La Côte d`Ivoire n'a pas besoin d'un président
guerrier"




Le Nouveau Réveil  - /span> Le
président du conseil général de Tanda, le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, a
co-animé avec le président des jeunes du Parti démocratique de Côte d'Ivoire
(JPdci), Kouadio Konan Bertin (Kkb), un meeting, dimanche à Erobo
(sous-préfecture d'Arrah), village natal de Jean Fiacre Assiélou Kouakou (Jfak),
président du Mouvement 100% Bédié. "La Côte d'Ivoire a besoin d'être dirigée par
un sage et non par un guerrier", a déclaré devant une foule sortie nombreuse sur
l'esplanade de l'église du village, Kobenan Kouassi Adjoumani. Pour lui, le pays
est actuellement dirigé dans l'improvisation, d'où la nécessité d'élire le
candidat du Pdci Henri Konan Bédié, symbole, à ses yeux "de la sagesse, de
l'expérience et de la compétence". "Le vrai développement se trouve au Pdci et
Bédié me charge de vous dire qu'il est prêt à aller au combat pour vous", a-t-il
précisé devant la notabilité du pays Ahuanou au grand complet.(...) >>




 




Le découpage administratif fait des mécontents




Le Patriote  - /span> Pour des besoins
purement électoralistes, Laurent Gbagbo a décidé d'un nouveau découpage
administratif qui ne rencontre pas l'adhésion des populations concernées. Après
Transua et Assuéfry, qui étaient en conflit ouvert, ce sont les populations de
Kaniasso, et tout le canton du Toron, qui n'acceptent pas d'être rattachées à la
nouvelle préfecture de Samatiguila. A défaut de devenir une préfecture, Kaniasso
souhaite être liée à Odienné ou à Minignan. Tout le canton réuni autour de son
chef, Fanny Adama, au terme de nombreuses réunions et conciliabules, a pris
langue avec leur fille, Chantal Fanny, Conseillère spéciale du Premier ministre
Guillaume Soro, afin de trouver une issue heureuse à sa requête. Depuis
dimanche, la collaboratrice du chef du gouvernement ivoirien a été investie
comme porte-parole et mise en mission. L'importante délégation venue à Yopougon
Andokoi, a convaincu Chantal Fanny d'être leur ambassadrice auprès des autorités
compétentes. Elle a adhéré à l'idée, à condition d'être à la tête d'un bureau
qui va initier des actions pour le développement de Kaniasso.(...) >>




 




Dr Ernest Atté Boka (porte-parole des syndicats de la santé)
: "Le mot d`ordre de grève demeure en vigueur"




(Le Nouveau Réveil  - Le
directoire des syndicats des personnels soignants a lancé un appel a ses membres
pour respecter l'ordre de réquisition du chef de l'Etat. Dans cet entretien
qu'il a bien voulu nous accorder, Dr Ernest Atté Boka, porte-parole des
syndicats de la santé, donne les raisons de cet appel et précise que le mot
d'ordre n'a pas été levé, et fait le point des négociations. Dr Atté Boka,
vous êtes le coordonnateur du mouvement de grève lancé par le corps médical. Où
en sommes-nous avec ce mouvement ? Nous avons, depuis le dimanche 20
décembre, eu des rencontres avec l'archevêque d'Abidjan et la 1ère dame, à leur
demande. Au sortir de ces audiences, nous avons pris l'engagement de faire un
pas d'apaisement. C'est en cela que nous avons appelé au respect de la
réquisition. C'est-à-dire ? Vous savez très bien qu'il y a une
réquisition qui avait été lancée contre tous les personnels de santé, qui sont
en grève et qui demeurent toujours en grève depuis le vendredi dernier. Depuis
cette date, cette réquisition n'est pas respectée par nos camarades. Pour donner
gage de bonne foi à tous ceux qui interviennent dans la médiation, nous avons
appelé nos camarades au respect de la réquisition. Et ce, pour voir jusqu'à quoi
aboutir ces négociations. Est-ce que ces émissaires qui viennent vers nous
peuvent mener les négociations jusqu'à terme ? C'est à cela que nous avons fait
cet appel, juste pour observer. Les négociations avec votre ministère de
tutelle sont bloquées, avec le chef du gouvernement, le premier ministre Soro
Guillaume, c'est pareil, avec le chef de l'Etat, c'est complètement bloqué. En
quoi est-ce que l'archevêque et la 1ère dame peuvent-ils réussir la ou les
autres ont échoué. Quel est le nouveau discours que vous ont tenu ces deux
personnalités ? Je voudrais dire que hier dimanche, (Ndlr : avant-hier
dimanche) la coordination a été reçue par le ministre de la Santé publique aux
alentours de 11h30. Nous avons eu à discuter. Pour nous, avec le ministre, les
discussions n'ont jamais été arrêtées. Et nous sommes toujours disposés, les
portes ouvertes. En rencontrant l'archevêque, il a donné un certain sens de sa
démarche qui est au centre du Christ. Il nous a dit qu'il ne peut pas venir vers
nous faire une démarche et nous trahir. Et que s'il nous trahissait, c'est tout
ce qu'il incarne, qu'il trahit. C'est fort de tout cela que nous avons décidé de
faire un pas en appelant au respect de l'ordre de réquisition. Mais déjà, avec
la 1ère dame, nous avons eu à discuter, le jeudi soir. C'est au cours de ces
négociations que nous avons appris les sanctions. Donc en nous rencontrant le
dimanche dernier, c'était pour nous réitérer que ces accords que nous avons eus
avec elle demeurent et ne changent pas. Il nous appartient de faire en sorte que
les esprits se disposent bien pour régler les problèmes. Donc, c'est dans ce
sens que nous avons donné ce que nous accordons actuellement, qui est le respect
de la réquisition pour que les uns et les autres comprennent que nous ne voulons
pas de bras de fer, que nous ne cherchons pas à narguer le gouvernement. Nous
respectons la loi, mais nous demeurons toujours en grève.(...) >>