LA REVUE DE PRESSE DU LUNDI 31 JANVIER 2010

31 jan 2011

LA REVUE DE PRESSE DU LUNDI 31 JANVIER 2010


Le Gal Kassaraté met l'Onuci en garde
L'Inter -
Le Commandant supérieur de la Gendarmerie nationale de Côte d'Ivoire, le Général de corps d'armée Edouard Tiapé Kassaraté, a dénoncé récemment les agissements de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), lors d'une réunion avec les commandants d'unités de la place d'Abidjan et les chefs de bureaux du Commandement supérieur de la Gendarmerie nationale. Il a été particulièrement amer à l'encontre de la force de maintien de la paix dans le pays. « C'est la dernière fois que l'ONUCI se comporte ainsi contre les Forces de Défense et de Sécurité plus particulièrement les gendarmes. La Gendarmerie Nationale a déjà payé un lourd tribut depuis le déclanchement de cette guerre contre la Côte d'Ivoire. Nous appliquerons la loi du talion c'est-à-dire (œil pour œil dent pour dent) s'il le faut, pour ne plus enregistrer des morts injustes dans nos rangs. Nous ne comprenons pas que nous mettions nos gendarmes à disposition pour sortir un détachement de l'ONUCI envahi par des populations, en vue de les extirper et qu'en retour nous soyons attaqués à la grenade, de surcroit une défensive, faisant douze (12) blessés dont quatre cas graves », a martelé le Commandant supérieur de la Gendarmerie nationale. Le Général Kassaraté a rappelé à l'ONUCI sa mission dans le pays, notamment celle de la protection des populations et du désarmement des ex-rebelles qu'il a accusé de continuer à tuer les Ivoiriens au nez et à la barbe de la communauté internationale. Le Gal Kassaraté est revenu en effet, sur les affrontements entre les casques bleus et les populations civiles ivoiriennes « aux mains nues », faisant des blessés par balles parmi les populations [...]Ces derniers événements, en date du 27 janvier 2011, entre les jeunes de ce quartier et les militaires de l'ONUCI ont fait quatre gendarmes blessés suite à l'explosion d'une grenade défensive projetée par un agent de maintien de la paix.

Pourquoi le recomptage est inopportun
Nord Sud
- Entre deux solutions délicates, il faut choisir la moins injuste. C'est le sens de la sortie, samedi, au sommet d'Addis-Abeba, du Secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon. « Revenir sur les résultats de l`élection serait une grave injustice et établirait un précédent fâcheux », a réagi M. Ban, face aux lobbyistes qui manœuvraient dans les couloirs du sommet pour la prise en compte de l'exigence du camp de Laurent Gbagbo. Le fâcheux précédent que cette option créé est que, dorénavant, il faudra compter avec le recomptage des voix. Et, en cette année électorale pour l'Afrique, il y a de quoi s'inquiéter de l'effet de mode que prendrait un tel risque de recomptage de voix. Dans le cas ivoirien, cette trouvaille de La majorité présidentielle est d'autant plus aberrante qu'elle s'apparente à une manœuvre dilatoire. Car, dans le fond, ce n'est pas à cet exercice que s'est livré le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en certifiant le scrutin du 28 novembre dernier ? Sur la base des récriminations faites par le camp de Laurent Gbagbo, Y.J. Choi avait fait l'addition des voix récoltées par les deux candidats de la présidentielle et, abouti à la conclusion que le vainqueur est Alassane Ouattara. Qui, mieux que les Nations Unies dont le rôle a été validé par tous les acteurs de la crise ivoirienne, peut certifier le processus électoral ivoirien ? Au-delà de tout parti pris, il ne faut pas perdre de vue que c'est de loin l'organisme qui s'est le plus investi dans le règlement de la crise en Côte d'Ivoire. En plus d'y avoir déployé des forces d'interposition et de maintien de la paix, l'Onu a injecté dans le processus électoral (avec l'Union européenne et le Japon), d'importants moyens matériels et financiers. En liaison avec les observateurs de l'Union africaine et les superviseurs de la Commission électorale indépendante (Cei), elle a eu un regard bien informé sur le déroulement du scrutin sur l'ensemble du territoire national. Il faut donc comprendre que si elle est critiquée, c'est parce que Laurent Gbagbo et son clan sont de mauvais perdants.

Des responsables de l'ONU contre tout partage du pouvoir en Côte d'Ivoire
L'Intelligent d'Abidjan (Indépendant)- En marge du sommet de l'Union Africaine tenu à Addis-Abeba, le secrétaire général adjoint de l'ONU aux opérations de maintien de la paix s'est opposé a tout partage du pouvoir en Côte d'Ivoire. « La question du partage du pouvoir ne se pose pas. L'UA, la CEDEAO et l'ONU ont été parfaitement claires là-dessus et ont réaffirmé que M. Ouattara est le président légitimement élu de Côte d'Ivoire, les résultats sont clairs, il n'est pas question de partage du pouvoir », a souligné Alain Leroy ainsi que d'autres hauts responsables de l'ONU.

La Cédéao prévient la commission des Chefs d'Etat: "Hors de question de reconnaître Gbagbo comme Président"
Le Mandat
-Il est hors de question de reconnaître Laurent Gbagbo comme le Président de la Côte d'Ivoire », a annoncé hier dimanche, la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) dans un communiqué diffusé en marge du Sommet de l'Union Africaine, en Ethiopie. Cette mise au point intervient alors que l'Union Africaine a nommé une nouvelle commission de Chefs d'Etat pour tenter de négocier une issue pacifique à la crise ivoirienne [...]"La décision qu'ils ont prise est d'entreprendre une fois de plus, une initiative pacifique pour faire partir Gbagbo, non pas pour le légitimer. « C'est hors de question », a dit James Victor Gbeho, Président de la commission de la Cédéao. Le blocage ivoirien dure depuis la publication des résultats du second tour de l'élection présidentielle, qui s'est déroulé le 28 novembre. Alassane Ouattara a été déclaré vainqueur par la Commission Electorale Indépendante, dont les résultats ont été certifiés par les Nations Unies et reconnus par la quasi-totalité de la communauté internationale. Mais, en invalidant une partie des suffrages exprimés, le Conseil Constitutionnel, formé de proches de Laurent Gbagbo, a inversé le résultat et proclamé le président sortant vainqueur du scrutin. Lors d'une conférence de presse en marge du sommet de l'Union africaine, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, a réitéré son appel au départ de Gbagbo. « Il est important que Gbagbo respecte pleinement la volonté des Ivoiriens", a-t-il dit. "Plus ça durera, plus les problèmes deviendront graves pour le peuple », a-t-il ajouté. Le Sud-Coréen Y.J. Choi, principal Représentant de l'Onu en Côte d'Ivoire, a prévenu pour sa part que les milliers de Casques bleus déployés dans le pays étaient prêts à se battre si nécessaire. « Même si Botre mission est de protéger, nous avons des équipements supérieurs et nous pourrons toujours riposter », a-t-il dit.

Résolution de la crise post-électorale : les cinq Chefs d'Etat mis en mission
Fraternité-Matin
-Après l'échec des émissaires de l'Union africaine (Ua) dans la résolution de la crise post-électorale, à savoir Thabo Mbeki (ex-Président sud-africain), Jean Ping (président de la Commission de l'Ua) et Raila Odinga (Premier ministre kényan), le Conseil de paix et de sécurité (Cps) de l'Union africaine est monté en première ligne. Vendredi soir, il a décidé de mandater cinq Chefs d'Etat issus des cinq grandes régions du continent (Jacob Zuma d'Afrique du Sud, Mohamed ould Abdel Aziz de Mauritanie, Idriss Déby Itno du Tchad, Goodluck Jonathan du Nigeria et Jakaya Kitwete de Tanzanie) pour proposer, dans un délai d'un mois, une solution politique à la crise ivoirienne. Mais les carottes semblent déjà cuites. En affirmant clairement, à la suite du communiqué du Cps, que le panel des cinq Chefs d'Etat vise à «amener Alassane Ouattara à exercer la réalité du pouvoir» en Côte d'Ivoire «par la négociation» et «dans le respect du choix démocratique des Ivoiriens», Jean Ping laisse planer des doutes sur le travail qui va être accompli, mais qui pourraient être balayés par la composition des pays membres du groupe de haut niveau chargé de travailler sur la crise ivoirienne. Dans le casting qui a été opéré, les Chefs d'Etat prêts à jouer le jeu pour installer Alassane Ouattara au pouvoir, comme le Nigérian Jonathan et ceux qui défendent la souveraineté de la Côte d'Ivoire comme le Sud-Africain Zuma se côtoient.
La ruse pourrait, dans tous les cas, consister à empêcher l'investigation de la présidentielle que demande Laurent Gbagbo, afin que l'organisation panafricaine et la Cedeao ne soient pas contredites au risque de remettre en cause le système des Nations unies et partant le mandat de Ban Ki-moon et de son représentant en Côte d'Ivoire [...]

Voici le commando pour résoudre la crise postélectorale en Côte d'Ivoire
L'Intelligent d'Abidjan -
Jonathan Goodluck du Nigeria, Idriss Deby du Tchad, Meles Zenawi, Premier ministre de l'Ethiopie, Hifikepunye Pohamba de la Namibie et Mohamed Ould Abdel Aziz de la Mauritanie. Telle est la composition du panel des cinq chefs d'Etats, mis en place pour la résolution de la crise ivoirienne. Cette liste devra être confirmé aujourd'hui.

Eventuel panel de chefs d`état de l`UA sur la Côte d`Ivoire : Les Forces Nouvelles condamnent les tergiversations de Jean Ping
Le Mandat
-Les Forces Armées des Forces Nouvelles de Côte d'Ivoire (FAFN) viennent de prendre connaissance de la conférence de presse tenue ce jour à Addis-Abeba par Monsieur Jean Ping, Président de la Commission de l`Union Africaine. Les Forces Nouvelles condamnent les tergiversations de Monsieur Jean Ping, qui veut faire accepter l`idée d'un panel de Chefs d`Etat pour ouvrir de nouvelles négociations en Côte d`Ivoire. Pour les Forces Nouvelles, c`est une façon habile de faire perdurer la crise en Côte d`Ivoire et de donner du temps et les moyens de la manœuvre à l`ami Laurent Gbagbo. C`est pourquoi, les Forces Nouvelles appellent le Président sud-africain, Monsieur Jacob Zuma et l`Afrique du Sud à ne pas s`opposer, ni ruser avec la Démocratie en Afrique. L`Afrique du Sud ne doit pas jouer le jeu de la confiscation du pouvoir et des présidences à vie en Afrique. Monsieur Jacob Zuma étant lui-même, le fruit de la démocratie qui a fait ses preuves en Afrique du Sud et au sein de l`ANC, son parti. Les Forces Nouvelles recommandent à l`Union Africaine, la fermeté et invitent le Sommet des Chefs d`Etat à soutenir intégralement toutes les propositions de la CEDEAO visant à restaurer dans les brefs délais, la Démocratie en Côte d`Ivoire.
Fait à Abidjan le 29 Janvier 2010 - Pour le Secrétaire Général Le Ministre Sidiki KONATE

Un mois pour permettre à Gbagbo de se réarmer
Le Patriote -Un collège de cinq chefs d'Etat avec un délai d'un mois pour convaincre Laurent Gbagbo. C'est ce qu'a décidé le 16e sommet de l'Union africaine comme solution pour la crise ivoirienne. Mais à peine cette décision arrêtée que de nombreuse voix en Côte d'Ivoire comme dans le monde entier se lèvent-elles pour la décrier. Une seule raison guide leur réaction : ils savent, à 100%, que cette entreprise est vouée à l'échec. Même s'il (le fameux panel) devait durer de longs jours, voire des semaines, rien ne pourra convaincre Gbagbo de céder le pouvoir à l'homme qui l'a battu aux élections dernières, Alassane Ouattara. Personne ne lui enlèvera de la tête que la Côte d'Ivoire est sa propriété privée et que sans lui, ce sera le chaos. Dans son entendement, le pouvoir est une mission divine que seul Dieu – ça reste encore à vérifier – pourrait lui retirer. Laurent Gbagbo ne cèdera donc pas aux injonctions « contraignantes » des cinq chefs d'Etat, fussent-ils « de haut niveau »[...] Les quatre semaines prévues pour l'amener à accepter de partir et à négocier les termes de son départ risquent de s'avérer dangereux pour la Côte d'Ivoire. L'Union africaine permettra au « Machiavel des lagunes » d'avoir du répit pour augmenter son arsenal de guerre, pour se payer d'autres mercenaires et former des miliciens pour tuer les Ivoiriens. Les hésitations et autres tergiversations de l'organisation panafricaine à n'en point douter seront fatales aux populations ivoiriennes. Car pendant que les cinq chefs d'Etat africains chercheront, de bonne foi sans doute, à arracher une solution politique, Laurent Gbagbo manœuvrera pour ruiner leurs efforts. Au finish, on se retrouvera dans le scénario chaotique que Laurent Gbagbo appelle de tous ses vœux pour espérer sauver son fauteuil. On aura perdu un mois pour rien. Il faut donc mettre fin aux ballets diplomatiques et parer au plus pressé. Avant que la situation ne s'empire

Médiation dans la crise ivoirienne - Face-à-face Goodluck – Zuma - Le jeu trouble de l`ONU
L'Inter -
L'Afrique a pris ses responsabilités, et c'est désormais vers un panel de 5 chefs d'Etat tel que décidé par le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) que les regards sont tournés pour connaître le dénouement de la crise ivoirienne. Investis d'une autorité ''contraignante'', ces chefs d'Etat en mission pour le rétablissement de la paix en Côte d'Ivoire et la stabilisation de la situation dans la sous-région ouest-africaine, en raison de cette crise, vont rendre d'ici à la fin du mois de février, les conclusions de leur médiation. Avant que les débats n'aient lieu, déjà, cette médiation préfigure un face-à-face de haut niveau entre deux chefs d'Etat. Le Nigérian Goodluck Jonathan, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) et le Sud-Africain Jacob Zuma. Deux présidents de la République à la tête des deux Etats géants de l'Afrique noire. On connait déjà les positions de Goodluck et Zuma, qui se sont croisés sur le dossier ivoirien pour la première fois le vendredi dernier, à l'occasion de la réunion du Conseil de paix et de sécurité (CSP) de l'UA. Convaincu de la victoire d'Alassane Ouattara telle que proclamée le 02 décembre passé par la Commission électorale indépendante (CEI) ivoirienne et certifiée par le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU à Abidjan, Choi Young-Jin, le président par intérim du Nigeria et président en exercice de la CEDEAO reste la tête de file des partisans d'une intervention militaire pour faire partir vaille que vaille Laurent Gbagbo du pouvoir. Goodluck n'a pas encore abandonné cette option, qu'il a dû se frotter à celle d'un réexamen des voix que propose son homologue sud-africain Jacob Zuma dont la position se trouve plus rapprochée de celle du président sortant ivoirien déclaré réélu et investi par le Conseil constitutionnel[...]Dans tous les cas, le dernier mot revient, et uniquement, aux 5 chefs d'Etat désignés pour conduire l'ultime médiation décidée par l'UA. A ce sujet, le secrétaire général de l'ONU a adopté des positions, hier, au sommet d'Addis-Abeba, qui ne semblent pas aider à une sortie rapide de la situation en Côte d'Ivoire. Du haut de la tribune de l'UA, où il était invité, Ban Ki-Moon a exprimé son opposition à toute idée de ''recomptage des voix'' ou de ''partage du pouvoir'', étant fermement attaché à un départ de Laurent Gbagbo du pouvoir [...]

Comment l'ONU et la CEDEAO ont sauvé les Ivoiriens
Le Patriote
-[...]Alors que des chefs d'Etat de l'Afrique australe étaient venus à Addis-Abeba, avec la ferme volonté de repositionner Laurent Gbagbo en tant qu'acteur du jeu et donc de remettre en cause les résultats du scrutin du 28 novembre, certifiés par les Nations unies, en faisant droit à ses propositions de recomptage de voix et de mise en place d'un comité d'experts sous sa responsabilité, le vent n'a pas tourné en leur faveur. Vendredi déjà, la CEDEAO avait flairé le coup. Jacob Zuma est arrivé très remonté à la réunion. Contre qui ? Sarkozy et la CEDEAO. Une source proche de la réunion précise que le chef de l'Etat sud-africain et son homologue du Zimbabwe, Robert Mugabe, embouchant la trompette de LMP, ont dénoncé « une trop grande interférence de la France dans les affaires africaines »[...]Le matin déjà, les ministres des Affaires étrangères des pays membres du CPS, avaient été largement convaincus par les explications du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Côte d'Ivoire, Choi Young-Jin. Le président du Nigeria, Goodluck Jonathan, est alors intervenu pour dénoncer le jeu trouble des pays de la SADC dans cette crise ouest-africaine qui menace directement la stabilité de la sous-région. « Nous avons les moyens de la régler », d'une manière ou d'une autre, a-t-il dit, avant de dévoiler quelques aspects de l'opération militaire en préparation [...] La CEDEAO qui ne croit pas un seul instant que Gbagbo pourrait plier, même si l'ensemble des chefs d'Etat du monde se déplaçait à Abidjan, lève le pied. Le Président de la Commission de l'UA a prononcé, plus tard, une Conférence de presse, samedi, pour donner plus amples informations sur la réunion de la veille convoquée par le Conseil de paix et de sécurité. Jean Ping a répondu à plusieurs questions dont une relative à l'usage de la force, au cas où la stratégie du panel arrivait à ne pas convaincre Gbagbo de rendre le tablier : « si nous échouons, nous reconsidérerons notre décision ». L'option militaire n'est donc pas totalement écartée. Pour l'instant, il s'agit de négocier pour éviter de verser le sang comme en RDC, insistent des chefs d'Etat [...]Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon et Choi ont assisté à la réunion, à laquelle ont également participé le président de la Commission de l'UA, Jean Ping et le Premier ministre éthiopien, Meles Zenawi[...] Au cours de cette réunion, le Secrétaire général de l'ONU n'a pas tardé à faire connaitre sa position. Dans un aide-mémoire de quatre pages, que nous avons pu consulter, le Coréen a indiqué qu'il faut tourner la page.[...]Le Secrétaire général de l'ONU a pris le temps d'expliquer à la réunion que la certification résulte d'un accord entre ivoiriens, depuis Pretoria en 2005 et que « rien n'a été imposé à aucune des parties. » Tout en appelant à l'unicité de vue et à la cohésion, il a dénoncé les medias d'Etat qui sont devenus « des armes qui disséminent les messages de haine et incitent à la violence ». Puis, il a mis en garde les chefs d'Etat et les délégués : « la position que nous prendrons aura un impact, pas seulement sur notre crédibilité, mais aussi sur les transitions démocratiques ou les sociétés divisées. Pour terminer, il a défini une feuille de route pour le Groupe de haut niveau qui doit se déplacer dans quelques jours à Abidjan, rencontrer les protagonistes de la crise[...)Pour l'ONU, le Panel à créer devrait y travailler en étroite collaboration avec l'ONU dans toutes les étapes du processus. De ce point de vue, l'ONU, a-t-il promis, est prête à désigner un haut fonctionnaire qui collaborera avec le Panel.

L`Union africaine déboute Gbagbo au profit d`ADO - La grande victoire de Ouattara qui va tout débloquer
Le Nouveau Réveil -Après Bamako le 22 janvier où le sommet des chefs d`Etat de l`Uemoa lui a officiellement et définitivement transmis le pouvoir de signature sur les comptes de la Côte d`Ivoire, le président élu, Alassane Ouattara, vient d`enregistrer une autre grande victoire politique et diplomatique à Addis-Abeba où, à l`issue d`une houleuse réunion du Conseil de paix et de sécurité, l`Union africaine a décidé de réaffirmer qu`en ce qui la concerne, le vainqueur de l`élection présidentielle du 28 novembre en Côte d`Ivoire est M. Alassane Ouattara. Une reconnaissance qui va faire sauter tous les derniers verrous et accélérer le processus de normalisation de la vie politique en Côte d`Ivoire. En principe, la décision de l`Union africaine ne devrait surprendre personne, dans la mesure où les 4 et 9 décembre 2010, l`organisation panafricaine avait clairement pris position en faveur de M. Alassane Ouattara qu`elle considérait comme le vainqueur de la présidentielle à l`instar de toute la communauté internationale[...]Le Conseil de paix et de sécurité de l`Union africaine, qui a bénéficié de l`éclairage du président Blaise Compoaré, Facilitateur dans la crise ivoirienne, de Y. Jin Choï, représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et certificateur de l`élection présidentielle, Goodluck Ebele Jonathan, président en exercice de la Cedeao, a fini par comprendre que la victoire de M. Alassane Ouattara à la présidentielle du 28 novembre ne souffrait aucune ambiguïté. Et que le mieux que l`Ua avait à faire était de respecter la volonté des Ivoiriens. Au grand dam des émissaires de Gbagbo, le Conseil de paix et de sécurité de l`Ua ne les a pas suivis. Les résultats de la présidentielle ne seront pas revisités, pas de recomptage des voix. Gbagbo a perdu les élections, il doit céder le fauteuil. Et c`est autour des conditions de ce passage de témoin que s`est particulièrement penché le Conseil [...]Dès lors, la question que l`on se pose est de savoir si Gbagbo va accepter finalement de se plier aux décisions de l`Ua qui, dit-on, seront "contraignantes"[...]

Message de soutien de la Bceao - Le gouverneur rassure le personnel en Côte d'Ivoire
Nord Sud
- Chers collaborateurs,, A la suite de diverses informations concordantes, portées à notre connaissance, de nature à mettre en danger les agents et les installations de la Banque Centrale, j'ai décidé de la fermeture, jusqu'à nouvel ordre, de toutes les Agences de la Bceao installées sur le territoire de la République de Côte d'Ivoire. A la date du 25 janvier 2011, le Ministre de l'Economie et des Finances du gouvernement sortant m'a informé de la réquisition des locaux de la Direction nationale et des agences de la Bceao en Côte d'Ivoire, ainsi que du personnel ivoirien qui y est en activité, pour compter de la même date. J'ai vigoureusement protesté contre une telle mesure qui ne peut s'appliquer à une institution internationale comme la nôtre. Malgré cela, j'ai constaté, avec regret, que vous êtes sous le joug de cette réquisition. Je voudrais vous assurer de notre solidarité en ces moments difficiles et vous dire que la Bceao ne ménagera aucun effort pour garantir votre protection physique, en relation avec les plus Hautes Autorités de l'Union. A ce titre, je voudrais en particulier vous préciser que les dispositions seront prises en vue de permettre à notre Institution de continuer à prendre en charge ses obligations d'employeur à votre égard pendant cette période de congé que je vous demande de respecter. Je vous invite à rester sereins et à l'écoute des messages officiels de la Banque Centrale, qui vous parviendront par divers canaux de communication. Demeurons attachés à notre Maison commune et préservons l'esprit de solidarité qui caractérise la famille Bceao.
Fait à Dakar, le 28 janvier 2011
Le vice-gouverneur chargé de l'intérim,
Jean-Baptiste Compaoré

Après la réquisition illégale des agences locales de la BCEAO par Gbagbo : Vers la fermeture des Banques commerciales
Le Mandat
-Voulant se donner encore quelques marges de manœuvres en réquisitionnant les agences locales de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), Laurent Gbagbo met gravement en péril la vie des banques commerciales qui, si rien n'est fait, risquent de fermer. Après les entreprises qui ont du mal à supporter la situation de crise que traverse la Côte d'Ivoire, qui pour certaines ont fermé, les banques commerciales risquent de connaître le même sort avec la récente décision du Président sortant Gbagbo de réquisitionner les agences locales de la BCEAO. Une attitude illégale aux conséquences incalculables. En effet, dans les heures qui ont suivi le décret, des pillages ont été effectués dans les agences sous contrôle de Gbagbo. Des milliards appartenant à l`ensemble des Etats de l'Afrique de l'Ouest et autres bénéficiaires ont été emportés par des éléments proches de Gbagbo. Cette situation va certainement affecter les Banques commerciales. Elles qui doivent se rendre à la Bceao pour effectuer la compensation ou faire des appels de fonds extérieurs vont se heurter à une immense muraille[...]Même les opérateurs économiques qui traitent avec des partenaires à l'extérieur de l'espace Uemoa auront de réelles difficultés à effectuer leurs transactions sans la Bceao. Puisque selon la presse, c'est la bagatelle de plus de 157 milliards qui a été frauduleusement retirée du compte de la Côte d'Ivoire entre le 23 décembre 2010 et le 22 janvier 2011 dernier. « On court donc vers l'assèchement financier total du pays avec les conséquences incalculables... (...) que cela implique sur les opérateurs économiques et sur les populations. On ne pourra plus payer un chèque ni l'encaisser, on ne pourra plus payer un fournisseur », s'est-il même inquiété avant de prévenir en ces termes : « Au bout d'une semaine, avoir de la monnaie pour acheter des biens, même si ces biens existent, vous n'en aurez pas (...) ». A en croire donc ce spécialiste, on court inévitablement vers la fermeture des banques commerciales [...}

Crise post- électorale - Les agences Western union fermées
L'Expression
-Les Ivoiriens ne sont pas au bout de leurs peines avec le régime agonisant de Laurent Gbagbo. Après le braquage de la Bceao qui a conduit à la cessation d'activité dans plusieurs agences bancaires, c'est au tour des agences Western union, contraints par la situation, de fermer leurs portes. Depuis vendredi 28, ces agences n'ont pas travaillé. Les agents ont été invités à rentrer chez eux et revenir ce matin pour s'enquérir de la conduite à tenir. Dans la foulée la direction a tenu une réunion pour adopter une position. Cette mesure vient en rajouter aux conditions de précarités créées par le refus de Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir qu'il a perdu. Si la fermeture venait à se concrétiser, cela voudra dire qu'il n'y aura plus de transfert d'argent à l'étranger et vis versa. Et les conséquences ne s'arrêteraient pas là. Les travailleurs de ces agences se retrouveront en chômage et auront des difficultés à faire face à leurs charges familiales. Mais aussi et surtout, les Ivoiriens qui, dans un climat de l'léthargie de l'économie et de flambée des prix des denrées alimentaires, espéreraient encore recevoir de l'argent de parents ou amis à l'étranger devront se résignés. Vu que les transferts risquent d'être impossibles. C'est pourquoi il urge que la communauté internationale, notamment l'Ua et la Cedeao, pour ne citer que ceux-là, prennent leurs responsabilités. Eux qui sont promptes à défendre les droits des peuples doivent être sensibles à la souffrance des Ivoiriens.

Arme de guerre contre les populations ivoiriennes - Gbagbo a encore coupé le courant dans les zones Cno
Le Nouveau Réveil
-Gbagbo continue de s`amuser avec la vie des Ivoiriens. Pour la seconde fois en moins d`une semaine, la fourniture de l`électricité a été interrompue volontairement dans toute la zone Cno occupée par les Forces nouvelles, c`est-à-dire sur plus de la moitié du territoire national. L`individu irresponsable, recruté pour la sale besogne qui choque le bon sens et la morale, n`est autre que M. Kien Charlemagne, ci-devant conseiller de Gbagbo chargé des Mines et de l`énergie. A en croire des sources proches du Centre de dispatching de la Cie, cet homme de main de Gbagbo n`agirait pas seul. Pour faire face au refus catégorique des agents de la Cie de collaborer à son entreprise contre les droits humains, Kien Charlemagne s`est attaché les services d`anciens agents de la Cie, à la retraite comme un certain Anoma Darius. Pour couper hier le courant dès 19 heures sur la zone Cno et dans certains pays voisins comme le Burkina, le Mali, Kien et ses acolytes, des éléments des Fds, auraient agi sur les barrages de Kossou et de Buyo. Une situation qui devient préoccupante en ce qu`elle touche à des questions d`ordre humanitaire et vital. Doit-on rester sans agir face à des individus sans cœur et sans conscience qui s`amusent à couper le courant sans penser aux conséquences d`un tel acte sur la population, les hôpitaux, centres de maternité, usines ? Que se passera-t-il si cette panne survient dans une maternité alors qu`une femme est en travail ? Révoltant ! Les pays voisins avec qui la Côte d`Ivoire a passé des contrats et qui subissent les actes délibérés de ces individus ne risquent-ils pas de se détourner vers d`autres pays comme le Nigeria ? Cette situation menace également l`emploi d`environ 5.000 agents de la Cie.

Atteinte à la liberté de presse - Deux journalistes arrêtés à Abidjan
Nord Sud
-Deux journalistes, Sanogo Aboubakar dit Abou Sanogo et Kangbé Yayoro Charles Lopez dit Gnahoré Charly de la télévision ''TV Notre Patrie'' (Tvnp) de Bouaké sont actuellement détenus à la brigade de recherche de la gendarmerie d'Abidjan-Plateau. Ils ont été arrêtés, vendredi dernier, à la base aérienne du Gatl d'Abidjan par des éléments des forces de défense et de sécurité (Fds). Le lendemain, samedi, ils ont été présentés à la télévision nationale à 20h, comme étant des rebelles, venus de Bouaké qui devaient ensuite rallier l'hôtel du Golf pour passer à l'assaut final contre le régime de Laurent Gbagbo. En réalité, il n'en est rien. Ces deux journalistes avaient embarqué le vendredi 28 janvier à 15h, à l'aéroport de Bouaké à bord d'un avion de l'Onuci, pour Abidjan où ils devaient faire un reportage à l'hôtel du Golf. Un lieu devenu depuis un certain temps, une attraction pour toute la presse nationale et internationale.

Le Cipj-Vb pour la libération des journalistes
Nord Sud
- Le Comité ivoirien pour la protection des journalistes, section vallée du Bandama (C.i.pj-Vb) est monté, hier, au créneau pour protester contre l'arrestation de journalistes taxés de ''rebelles''. « Protestons énergiquement contre cette violation flagrante de la liberté de la presse en Côte d'Ivoire, et nous indignons contre cette propension à vouloir bâillonner la presse dans notre pays, quand elle refuse de se comporter en caisse à résonnance », déclare le communqiué signé de son secrétaire général, Ladji Abou Sanogo. Qui regrette que la Rti, et des journaux proches de l'ancien pouvoir présentent ces confrères comme des « rebelles ».

Douanes - Les agents grognent encore
Nord Sud
-La colère monte chez les agents des douanes qui n'arrivent plus à se soigner dans les cliniques et autres hôpitaux conventionnés dans les livres de la Société ivoirienne d'assurances mutuelles (Sidam). Cette défection de l'assureur qui réclame des arriérés de 600 millions FCFA est d'autant révoltante que les agents affirment avoir été dûment prélevés. Dans tous les cas, ils sont obligés de sortir de l'argent de leur propre poche pour faire face aux soins. Pour le secrétaire général du Syndicat pour la défense des droits des douaniers (Sddd), Michel Déhilisson, cette situation ne peut durer encore longtemps. «(...) Compte tenu de la situation socio-politique, nous avons décidé de ne pas poser d'acte pouvant troubler la paix sociale. Malheureusement, notre direction générale profite de cela pour nous maltraiter », dit-il, en la soupçonnant de négligence coupable. En tout état de cause, M. Déhilisson souhaite la mise à l'écart de la Sidam qui, explique-t-il, n'a pas honoré ses engagements. «La direction veut nous maintenir à la Sidam contre notre gré », a-t-il conclu