LA REVUE DE PRESSE DU JEUDI 15 OCTOBRE 2009

15 oct 2009

LA REVUE DE PRESSE DU JEUDI 15 OCTOBRE 2009








Apaisement du climat social :


L'ONUCI en campagne dans le Worodougou




 




 




Le
Jour Plus  - /font>

L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a lancé à Séguéla, le 10
octobre, le volet Worodougou de sa campagne de sensibilisation dénommée ONUCI
TOUR, destiné à informer les populations vivant dans les zones enclavées sur le
processus de paix en cours dans le pays. Lors de la cérémonie de lancement sous
le thème : « le Worodougou pour un climat électoral apaisé », des représentants
de l'ONUCI ainsi que des autorités administratives ont expliqué les axes majeurs
du processus et exhorté les populations à contribuer à l'apaisement. « Notre
présence ici confirme l'engagement de la communauté internationale aux côtés de
la Côte d'Ivoire pour la tenue d'élections libres, transparentes et
démocratiques en vue d'une  paix durable dans le pays », a expliqué le Chargé de
l'Information de l'ONUCI à Séguéla,  Désiré  Ndagijimana. Le président local de
la Commission Electorale Indépendante (CEI) Inza Fofana a expliqué à la
population, l'état d'avancement de l'établissement de la liste électorale tout
en les invitant à la consulter le moment venu et à faire des réclamations en cas
de besoin. Il a mis notamment l'accent sur les irrégularités susceptibles de
faire l'objet de réclamations, à savoir, l'omission, l'inscription frauduleuse
sur la liste électorale, les irrégularités sur les noms, etc. Le Sous Préfet de
Séguéla, Adolphe Zegbe Kouamé, a invité la population à éviter les conflits
inutiles et les situations de nature à mettre en péril la paix après la
proclamation des résultats. « Nous devons comprendre que celui qui aura le plus
de voix, c'est celui qui sera proclamé Président », a-t-il expliqué, critiquant
les mauvais exemples de contestation du vote qui ont eu lieu en Afrique et
ailleurs. Sur le même sujet, le représentant de la Ligue Ivoirienne des Droits
de l'Homme, LIDHO, Moussa Bamba, a appelé la population à la vigilance,
insistant sur le fait que seule la CEI était la voie autorisée pour proclamer le
résultat de l'élection. Il a aussi invité le public à s'abstenir de déchirer les
listes électorales lorsque celles-ci seront affichées. La présidente locale de
l'Organisation des Femmes Actives de Côte d'Ivoire, OFACI, Françoise Soumahoro,
a lancé un appel aux femmes pour jouer un rôle d'éducatrice et de
sensibilisation en matière de culture de la paix. « Nous sommes les mieux
indiquées pour cette mission. Jouons donc notre partition », a-t-elle indiqué.
L'Imam de la grande mosquée et le Prêtre de Séguéla, qui participaient à
l'événement, ont entamé des séances de sensibilisation pour une participation
massive de la population à l'ONUCI TOUR, dans les semaines à venir ».


Source Onuci




 




 




Yao
Paul N'dré (président du Conseil Constitutionnel)

"La CEI n'a pas compétence à donner la liste électorales des dossiers de
candidature »




 




Notre Heure   - /font>

Le Président du conseil constitutionnel Yao Paul N'dré a rencontré au cours de
la journée d'hier, le ministre de la justice et des droits de l'homme et deux
autres partis politiques. »La CEI n'a pas compétences à donner la liste des
dossiers de candidature », a-t-il déclaré en substance lors d'une de ces
rencontres. (...) En effet, hier mardi le président du conseil constitutionnel a
fait une déclaration fracassante. « La CEI n'a pas compétence à donner la liste
des dossiers de candidature », a-t-il dit au cours d'une de ces rencontres.
Selon une source bien introduite, le président du Conseil Constitutionnel a
cependant affirmé qu'il donnera la liste des dossiers de candidature à
l'élection présidentielle le 16 octobre prochain. « On va appliquer la loi et
faire respecter la Constitution », a-t-il renchérit. Toutefois selon notre
source, le No 1 du Conseil Constitutionnel a souligné que toute les actions de
son institution se feront avec pour souci majeur, la paix.(...) >>




 




 





Enfin le visage de la liste provisoire




 




Nord Sud (Proche de
la Primature ) -




 




Les dossiers dits « 
litigieux » sont :




 




-Soit des dossiers
en anomalies qui ont fait l'objet d'un marquage et d'une validation automatique
lors des traitements informatiques comme demandé par le Maitre d'Ouvrage :




Anomalie




-        Nationalité
non déclarée




-        Signature
du pétitionnaire absente




-        Signature
de l'agent d'identification absente




-        Signature
de l'agent de recensement électoral absente




-        Date de
pièce présentée à l'enrôlement incohérente




-        Pièce
présentée à l'enrôlement non précisée




-        Doublon
pièce




-        Doublon
alphanumérique




-        Incohérence
entre pièces justificatives et données formulaire




 




-Soit des dossiers
dont le croisement est jugé « litigieux », c'est-à-dire correspondant à l'un des
trois cas de résultat de croisement suivants :




-        Croisement
positif avec le fichier fusion CIV et le fichier fusion des étrangers




-        Croisement
négatif avec le fichier fusion CIV et positif avec le fichier fusion des
étrangers




-        Croisement
négatif avec le fichier fusion CIV et le fichier fusion des étrangers




 




 




 





Election présidentielle : Salif Ndiaye a deposé hier le dossier de Mabri
Toikeuse




 




(
Fraternité-Matin
 -


candidats». Il a ensuite félicité l'Udpci pour avoir pris la
décision d'avoir un candidat à la présidentielle. Il a aussi et surtout souhaité
que «la campagne se fasse dans un climat apaisé et avec le bon ton». Salif N'Diaye
s'est exprimé en ces termes : «Nous sommes candidat. Nous sommes sûrs que nous
irons aux élections et les urnes parleront. S'il y a des dérapages, cela ne
viendra pas de l'Udpci qui a toujours prôné le bon ton. Nous souhaitons que tous
les candidats aient un objectif unique : aller aux élections pour que la Côte
d'Ivoire retrouve la normalité».




 




Le
candidat Mabri a choisi, comme sigle, Udpci. Son symbole est l'arc-en-ciel. Ses
couleurs : Bleu-ciel- blanc et vert.>>




 





Election présidentielle - Voici le danger qui guette la Côte d'Ivoire




 




Notre Voie  - /font>
 
Depuis qu'il est entré en campagne pour l'élection présidentielle, Alassane
Dramane Ouattara multiplie menaces à peine voilées. La Côte d'Ivoire
retrouvera-t-elle la paix un jour ? Cela est moins sûr au regard des menaces à
peine voilées contenues dans les déclarations que M. Ouattara distille pendant
ses tournées de pré-campagne pour la présidentielle. Intervenant avant-hier
mardi 13 octobre sur les antennes de la chaîne française RFI, le candidat du RDR
a affirmé que "le problème" de sa "nationalité n'est pas réglé". Et que dès
qu'il sera "élu", c'est le problème" qu'il va "régler en priorité". Mais
Ouattara est allé plus loin. Il a soutenu qu'il va "modifier le code de la
nationalité de la Côte d'Ivoire". Ouattara reconnaît enfin qu'il n'est pas
ivoirien En affirmant qu'il va changer le code de nationalité de notre pays pour
régler le problème de sa nationalité, Dramane Ouattara fait un aveu important. A
savoir qu'il n'est pas ivoirien au regard du code de nationalité. Sinon il
n'aurait jamais opté pour sa modification. Il va sans dire que le vrai problème
de Ouattara, c'est la question de sa nationalité. C'est pour régler cette
question qu'il veut devenir président de la République. C'est-à-dire occuper une
fonction exclusivement réservée aux Ivoiriens. Elle prône le droit du sang et
deux autres aspects. Et c'est seulement après qu'il sera devenu président de la
République des Ivoiriens qu'il va engager les démarches pour devenir ivoirien.
Pourquoi un tel acharnement ? La question mérite d'être posée quand on sait que
le code de la nationalité ivoirienne est moins contraignant. En effet, selon ce
code, on devient ivoirien de trois façons : on est ivoirien si on est né d'un
couple dont au moins un des membres est ivoirien. En d'autres termes, on est
automatiquement ivoirien si le père est ivoirien, ou si la mère est ivoirienne.
Ailleurs, les choses sont plus rigides. Car on exige que les deux parents soient
de la même nationalité du pays concerné. Elle prône ensuite le droit de mariage.
C'est-à-dire qu'on devient ivoirien quand on est marié à un Ivoirien ou à une
Ivoirienne. Dans certains pays, il ne suffit pas d'être marié à leur
ressortissant pour bénéficier de la nationalité du pays. Enfin, le code de la
nationalité ivoirienne prône le droit de naturalisation. C'est-à-dire qu'on
devient ivoirien en adressant une demande au président de la République qui,
après vérification du dossier accorde la nationalité par décret de
naturalisation. Manifestement Ouattara ne remplit aucune de ces conditions pour
être Ivoirien. En claire aucun de ses parents n'est Ivoirien, il n'est pas marié
à une Ivoirienne et il n'a pas de décret de naturalisation. En réalité, pour
Ouattara, l'obtention de la nationalité ivoirienne ne devrait être soumise à
aucune réglementation. Pour lui, tous ceux qui foulent le sol ivoirien doivent
être automatiquement ivoiriens. Cela constitue un danger qui pourrait menacer la
Côte d'Ivoire en tant qu'Etat au cas où Ouattara serait élu président. Car un
Etat, c'est un pays qui a ses nationaux et ses étrangers.(...) >>




 




IDENTIFICATION DE LA
POPULATION
:

Sagem Sécurité empoche 142 milliards Fcfa




 




L'Inter  - >




 




 




Processus de paix


- Un atelier pour mieux encadrer les ex-combattants




 




Fraternité Matin  -
>




 




 




 





FILIERE CAFE-CACAO, FINANCEMENT DES COOPERATIVES
:
Des producteurs préparent un soulèvement depuis Daloa. Le comité de gestion
indexé




 





L'Inter  -

d'observation est
passée sous silence, malgré les difficultés financières des producteurs.
L'avenir reste aussi incertain. Café-cacao Le Droit unique de sortie (DUS)
baisse de 5% L'Etat vient de consentir une réduction de sa taxe à l'exportation
dans la filière café-cacao. Il s'agit du Droit unique de sortie (DUS) qui passe
désormais de 220 F à 210 FCFA, soit une réduction de 5%. L'information a été
rendue publique par une radio de la place. A travers cette action, les autorités
ivoiriennes viennent de mettre en œuvre l'une des mesures dites « déclencheurs »
du point d'achèvement de l'initiative Pays pauvre très endettés (PPTE) qui exige
que les prélèvements fiscaux et parafiscaux baissent d'ici à 2011. Cette
décision de réduction de la taxe de sortie des produits profite aux
exportateurs. Joint au téléphone, le président Boa Bonzou, producteur de
café-cacao à Abengourou a salué cette initiative mais a demandé que des actions
soient mises en œuvre également à leur niveau. Notamment la réduction de la
parafiscalité. Il a dénoncé, par ailleurs, le fait que les producteurs qu'ils
sont ne bénéficient ni de subventions, ni de financements>>