La Jeunesse étudiante catholique (JEC) des diocèses de Daloa et Man veut contribuer au renforcement de la cohésion sociale

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10 juil 2014

La Jeunesse étudiante catholique (JEC) des diocèses de Daloa et Man veut contribuer au renforcement de la cohésion sociale

L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a animé, le mardi 8 juillet 2014, une conférence sur le thème ''Rôle et contribution des jeunes au renforcement de la cohésion sociale'', à l'intention de la Jeunesse étudiante catholique (JEC) des diocèses de Daloa et de Man. Ces jeunes se sont retrouvés dans un camp de formation qui se tient du 6 au 13 juillet 2014 au collège Saints Martyrs de l'Ouganda (CSMO) de Man (localité située à environ 600 km au nord-ouest d'Abidjan).



La rencontre, organisée par la section des Affaires civiles de l'ONUCI, conjointement avec le bureau de l'Information publique et la Police onusienne (UNPOL), a vu la participation de 182 jeunes.







Le principal conférencier, Franck Dakouri des Affaires civiles, a défini la cohésion sociale comme étant l'ensemble des processus et mécanismes qui contribuent à l'équilibre d'une société et qui permet aux individus, dotés de talents divers et mus par des passions et intérêts contradictoires, de construire une société et de vivre une vie collective. La jeunesse, a-t-il indiqué, constitue une force d'avenir et représente plus de 59% de la population en Côte d'Ivoire. « La Côte d'Ivoire a la chance d'avoir plus de la moitié de sa population représentée par la jeunesse. Si cette jeunesse apprend à vivre ensemble, apprend à cultiver la paix et à développer la cohésion sociale en son sein, elle permettra à la Côte d'ivoire d'atteindre son objectif de pays émergent », a dit M. Dakouri.







Selon lui, le développement des pratiques et attitudes visant à promouvoir et renforcer la cohésion sociale, permet l'épanouissement des jeunes dans leur localité. « La cohésion sociale est le cadre indispensable pour l'épanouissement actuel et futur de la jeunesse », a-t-il dit avant de poursuivre : « si vous refusez toutes formes et pratiques nuisibles à la société, notamment l'enrôlement dans les groupes armés, l'achat des consciences par les politiques, l'instrumentalisation, et que vous développez l'esprit d'entreprenariat, le respect des autorités - en un mot un citoyen modèle qui respecte les différences ainsi que les valeurs républicaines et démocratiques et qui est perçu comme un potentiel économique et non un facteur de blocage - vous contribuerez efficacement au renforcement de la cohésion sociale ». C'est le « seul atout au développement d'un pays », a indiqué le conférencier.



Avant de clore ses propos, l'officier des Affaires civiles de l'ONUCI a appelé la Jeunesse étudiante catholique des diocèses de Daloa et de Man à réfléchir sur les bonnes pratiques quotidiennes à développer pour la promotion durable de la cohésion sociale.



Les échanges qui ont suivi l'intervention du conférencier ont incité les jeunes de la JEC à demander à l'ONUCI et au Gouvernement ivoirien de multiplier les efforts en vue d'une réconciliation vraie des populations vivant en Côte d'Ivoire afin que la cohésion sociale soit une réalité dans ce pays.



Mirelle Koné, membre de la JEC du diocèse de Daloa a exhorté ses amis à mettre en pratique les enseignements reçus de l'ONUCI et, par conséquent, à adopter des comportements qui amèneront leurs parents à la raison, surtout, quand on sait, a-t-elle souligné, que « le plus grand effort de pardons doivent venir d'eux ».