L’ONUCI SENSIBILISE LES POPULATIONS DE FEREFOUGOULA AU PARDON ET A LA RECONCILIATION

19 mai 2011

L’ONUCI SENSIBILISE LES POPULATIONS DE FEREFOUGOULA AU PARDON ET A LA RECONCILIATION

Odienné, le 17 mai 2011... « ONUCI-TOUR », la rencontre d'informations et de sensibilisation à la réconciliation de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), a marqué, le 17 mai 2011, à l'occasion de la fête de la réconciliation organisée par les populations du Denguélé, une halte dans la localité de Féréfougoula, dans la Sous-préfecture de Bako, à 836 km au nord-ouest d'Abidjan

La délégation de l'ONUCI composée du Bureau de l'Information publique, des observateurs militaires (UNMO), de la Police des Nations Unies (UNPOL) et de la section de la Protection de l'Enfance, qui a été accueillie par une forte mobilisation des populations, a échangé et sensibilisé les populations de ce village pour la bonne marche du processus de réconciliation et de reconstruction nationale.

Malan Aka, du Bureau de l'Information publique, a ainsi expliqué le mandat de la Mission et celui de sa section au public avant de l'encourager à la tolérance, au dialogue, au pardon et à la résolution pacifique des conflits entres les différentes communautés. « La réconciliation, c'est le pardon, c'est l'acceptation de l'autre et c'est prôner la paix autour de soi », a-t-il déclaré.

Le commandant Assoumana Toudou et le capitaine Alpha Sow, tout deux de la Section UNPOL de l'ONUCI, ont également exhorté les habitants à poser des actes concrets en faveur de la cohésion sociale et de l'unité en adoptant un comportement responsable.

Pour sa part, Paul Zokou, de la Protection de l'enfance, a instruit l'assemblée sur les droits des enfants. Il l'a également interpellé sur certaines pratiques néfastes pour le bien-être des enfants, telles que l'excision, le mariage précoce, la non scolarisation des filles, entre autres.

Le Chef de village de Féréfougoula, Amara Kanté a invité, l'assistance à la tolérance et à éviter les actes de vengeance. « Faisons tout pour être uni car la paix est indispensable à tout développement », a-t-il conseillé. Il a également profité de cette occasion, pour exprimer les besoins du village à savoir, le manque d'eau potable, l'absence d'un centre de santé et l'insuffisance de salles de classe.

Des populations venues des localités environnantes de Niamatogola, de Fasseronzo, de Néguela et de Foula, ont pris part à la cérémonie qui a pris un cachet culturel et religieux avec des chants du terroir, ainsi que des prières et des bénédictions à l'intention des victimes de la crise postélectorale.