{« Vous avez apporté un grain de sel dans le renforcement de la cohésion au sein de notre village en nous invitant à nous inscrire dans la lutte contre les violences faites aux femmes »} : ces mots sont ceux de Jean Mampeu, Chef de village par intérim de Doueleu, localité de la sous-préfecture de Goulaleu, dans l'ouest de la Côte d'Ivoire. Il les a tenus lors d'une séance de sensibilisation de proximité organisée par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), le jeudi 10 décembre 2015, à la faveur de la célébration de la Journée internationale des droits de l'Homme.



Lutte contre les violences faites aux femmes, renforcement de la cohésion sociale pour la consolidation de la paix, protection des enfants, droit à la terre des femmes, droit à l'éducation ont été les sujets dominants de cette activité d'échanges avec les populations.



La Chef de la délégation de la Mission onusienne, Hélène Sylvie Zomahoun, par ailleurs Coordinatrice du Bureau intégré des Nations Unies à Toulepleu, a félicité les populations pour leur adhésion aux différents messages véhiculés lors de cette sensibilisation et pour leur accueil chaleureux. Elle les a encouragées à continuer sur le chemin de la paix pour bâtir leur village et contribuer ainsi au développement économique et social de la Côte d'Ivoire. {« Votre pays est sur la voie du développement, et votre localité doit s'inscrive dans cette dynamique au travers de la contribution de chacun »,} a dit Mme Zomahoun. Elle a également plaidé pour une place importante des femmes dans ce processus de développement et leur droit à la terre.





C'est grâce à vous que nous sommes ici au travers de la paix retrouvée





Le Chef du village par intérim, Jean Mampeu, n'a pas manqué, au nom des populations, d'exprimer sa reconnaissance à l'ONUCI pour ses efforts en faveur d'une paix durable en Côte d'Ivoire et particulièrement dans leur département. {« C'est grâce à vous que nous sommes ici au travers de la paix retrouvée »}, a-t-il souligné.



Il a également sollicité l'appui des autorités locales pour la construction de quelques salles de classe pour l'école primaire du village qui est bâtie en matériaux précaires ; et d'une pompe villageoise pour l'adduction d'eau potable. {« Le droit à l'éducation est important et nos enfants ont besoin d'aller à l'école dans un cadre sécurisé et propice pour leur donner la chance de réussir. Nous comptons sur votre soutien »,} a-t-il indiqué.



Concernant les différentes préoccupations des populations, Hélène Sylvie Zomahoun a promis de les transmettre aux autorités compétentes pour envisager dans quelle mesure des solutions peuvent être trouvées.