Daoukro, le 04 octobre 2011... L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a sensibilisé, samedi à la réconciliation et au pardon, les populations d'Amoikonkro, dans la sous préfecture de Daoukro, à 295 Km au Nord d'Abidjan.

A cette occasion, le chef de délégation de l'ONUCI, Augustin Coly, a salué la mobilisation de toutes les communautés, avant de les exhorter à savoir se parler pour une réconciliation véritable en vue d'une paix durable.

« Votre déplacement massif, sans distinction de groupe ethnique, de religion et de classe sociale pour nous écouter, témoigne de votre souci de vivre en harmonie, en paix. Nous vous encourageons dans cette voie, car de votre union découlera le développement harmonieux de votre localité », a-t-il souligné.

Pour sa part, le porte-parole des villageois, Jean-Jacques Kouassi Koffi a fait l'état des souffrances endurées par les populations au cours de la crise. « Amoikonkro n'a pas échappé aux divisions entrainées par la longue crise qu'a connue le pays. C'est pour cette la raison que tous les habitants vous transmettent leur reconnaissance pour cette initiative qui renforcera la cohésion et la paix au sein des communautés dont les rapports se sont distendus, surtout dans la période postélectorale », a soutenu M. Kouassi.

Deux communications suivies d'échanges ont été faites. La première a permis à, Désiré Dago du Bureau de l'Information publique de l'ONUCI, d'expliquer le mandat de la mission et les activités de sensibilisation qu'elle mène sur le terrain. Il a, par ailleurs, exhorté les populations, à cultiver les valeurs de la paix que sont la démocratie, le respect des droits de l'Homme, des règles locales, de l'environnement. Il leur a, en outre, demandé de pratiquer le dialogue, la tolérance et la solidarité pour une meilleure cohésion sociale et un développement harmonieux.

Au cours de la seconde communication, Salaka Ani de la Police des nations Unies (UNPOL) a expliqué l'appui de sa Section au processus électoral. Il a mis l'accent sur le mandat de la police onusienne qui consiste à renforcer les capacités des forces de sécurité ivoiriennes, à faire des patrouilles et à appuyer les structures locales chargées des élections, en transportant le matériel électoral.

Il faut noter que plusieurs responsables de femmes, de jeunes et les chefs des communautés allogènes, allochtones et autochtones, en plus des dignitaires religieux, ont pris part à la cérémonie qui a été ponctuée par des prestations artistiques tradi-modernes.