L’ONUCI SENSIBILISE DES ENFANTS A LA CULTURE DE LA PAIX A DALOA

18 aoû 2011

L’ONUCI SENSIBILISE DES ENFANTS A LA CULTURE DE LA PAIX A DALOA


Daloa, le 17 août 2011...Le Bureau de l'Information publique de l'Opération des Nations Unies (ONUCI) à Daloa, a sensibilisé quelque 180 enfants sur la culture de la paix. Ces derniers, âgés de six à seize ans et provenant du Chef-lieu de la région du Haut-Sassandra et des localités environnantes, se sont retrouvés dans le cadre d'une colonie de vacances dans le village Balouzon, près de Daloa.

Fatoumata Ouattara Coulibaly du Bureau de l'information de l'ONUCI à Daloa, à travers des jeux interactifs a expliqué aux enfants la notion de paix ainsi que ses différentes valeurs. Le jeu « trouve ton groupe », a permis aux enfants de noter que même s'ils sont différents les uns des autres, il y a des éléments qui les rassemblent et ce sont ces éléments qui sont les plus importants. Ce jeu a également permis de ressortir les notions de la démocratie et du droit à la différence.
Les enfants ont ainsi été invités à partager leurs expériences dans le cadre de l'amour du prochain, la tolérance mais aussi du règlement des conflits. Il s'agissait de savoir pourquoi il y a souvent des conflits entre eux et comment ils peuvent arriver à les résoudre, sans l'intervention des adultes.

Le jeu « tu es mon meilleur ami », a permis de comprendre des notions telles que la solidarité, le partage, la tolérance le respect et l'acceptation de l'autre.
S'adressant aux enfants, Mme Ouattara leur a dit « vous avez choisi vos amis parce qu'ils ont des valeurs que vous appréciez, vous devez donc cultiver ces valeurs et les appliquer dans vos attitudes et comportements de tous les jours ainsi, demain vous deviendrez des citoyens respectueux des valeurs de la paix.»

Ce camp, organisé par la communauté des pères piaristes du Grand Séminaire, est à sa troisième édition. « Les objectifs que nous visons en organisant chaque année une colonie de vacances est de permettre aux enfants chrétiens et musulmans, riches et pauvres de se retrouver et de partager des moments ensemble », a estimé pour sa part, le père Joseph Adeoko, un membre de la congrégation.