Man, le 19 août 2011 ...Une trentaine d'organisations non-gouvernementales (ONG), ont participé le 18 août 2011 à Man, (600 km d'Abidjan), à un l'atelier de renforcement des capacités des membres de l'ONG Action pour le développement et la protection féminine (ADPF), et de ceux de plusieurs autres ONG affiliées. L'atelier a été organisé par la Section Etat de droit du Bureau régional de Man de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI).

A cette occasion, les formateurs ont présenté aux participants les types de violences basées sur le genre (VBG), expliqué, comment porter plainte, la réponse judiciaire et le travail que mène le Bureau régional de la Section Etat de droit de Man en matière de VBG.

Corbeil Tetchumani Siakam, responsable du Bureau, a souligné que l'importance de la sensibilisation des populations, des autorités locales et le renforcement des capacités des ONG nationales étaient vitales pour lutter efficacement contre les violences basées sur le genre.

« Avec la coordination et l'engagement que vous avez, nous espérons ensemble pouvoir acquérir des connaissances juridiques pour être plus efficace sur le terrain », a affirmé de son côté, Roger Yao Seny de la Section Etat de Droit Man de l'ONUCI lors de l'ouverture de la formation.

Agnès Doua, présidente de l'ONG ADPF pour la région des 18 Montagnes, estime que cet atelier va renfoncer ses connaissances et va lui permettre de comprendre comment fonctionne les différentes juridictions dans le cas de plaintes sur les violences basées sur le genre. « La formation va aussi me donner la possibilité de comprendre les cas de situation de viols et quelle est la conduite à tenir. Elle va nous aider à mieux échanger avec les populations et à encadrer notre personnel », a-t-elle conclu.

Constant Koh, superviseur à l'ONG (SEOV) Secours enfants orphelins vulnérables, a indiqué que cette formation va lui fournir de nouveaux outils juridiques en matière de violence basée sur le genre. « Au niveau de notre ONG, nous allons mettre en place un plan d'action et une sensibilisation pour mener à bien cette lutte contre cette forme de violence. Nous allons vers la communauté, et il nous faut un partage équitable de ces connaissances acquises », a-t-il déclaré.