L’ONUCI RENFORCE LES CAPACITES D’UNE TRENTAINE DE FEMMES SUR LA CULTURE DE LA PAIX ET LA NON-VIOLENCE A KORHOGO

1 sep 2010

L’ONUCI RENFORCE LES CAPACITES D’UNE TRENTAINE DE FEMMES SUR LA CULTURE DE LA PAIX ET LA NON-VIOLENCE A KORHOGO

Korhogo, le 01 septembre 2010... L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a organisé, le 31 août 2010 à Korhogo, à 580 km au nord d'Abidjan, un atelier de formation sur la « Culture de la paix et de la non-violence en période électorale », à l'intention des membres de l'ONG Femmes de Salem International.

S'adressant aux participantes à ce séminaire, Paul Désiré Deza Dago du bureau de l'Information publique leur a expliqué la nécessité de leur implication dans le processus de paix et le rôle qu'elles pourraient jouer dans l'instauration d'un environnement électoral apaisé.
Parlant de « la culture de la paix », M. Deza Dago a mis l'accent sur l'importance du recours au dialogue et à la négociation comme mode de règlement de conflits. Selon lui, les manifestations telles que les Journées de l'ONUCI (JDO), ONUCI-TOUR et les différents ateliers de formation organisés par la mission, ont pour objectif d'accompagner les Ivoiriens dans leur quête de la paix et de la cohésion sociale, notamment par le biais d'élections pacifiques.

Pour le coordonnateur national du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) chargé de la région des Savanes, Peyogori Ouattara, ce genre d'atelier de formation aide à instaurer un climat de paix et à favoriser le développement.

« Les conflits naissent souvent des préjugés que les uns entretiennent à l'égard des autres. Avec ce projet, les femmes du Sud et du Nord iront briser dans leurs localités respectives, les préjugés s'ils existent. Et à notre niveau, nous ne pouvions qu'encourager ce genre d'initiatives », a soutenu M. Ouattara.

La présidente de l'ONG, Boussou Bintou Coulibaly, pour sa part, a déclaré que son organisation voulait à travers cette formation, montrer que les populations du Nord et du Sud, les autochtones et allogènes ne forment qu'une seule famille. « Depuis le 23 août 2010, les femmes venues du Sud vivent en parfaite harmonie avec leurs sœurs du Nord et cela n'a été possible que grâce à nos partenaires que sont le PNUD, la Suisse et l'ONUCI » a-t-elle indiqué.

Les 30 femmes de l'ONG Salem qui prennent part à cet atelier viennent de cinq localités : Tiassalé, N'douci, Sinémantiali et Korhogo.