L’ONUCI PARTICIPE A LA CONSTRUCTION D’UN FORAGE A LA MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION (MAC) DE DALOA

17 aoû 2009

L’ONUCI PARTICIPE A LA CONSTRUCTION D’UN FORAGE A LA MAISON D’ARRET ET DE CORRECTION (MAC) DE DALOA

Daloa, le, 17 août 2009...L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et le Programme des Nations Unies pour le développement (UNDP) ont offert un forage à la Maison d'arrêt et de correction de Daloa.

L'ONUCI a participé au projet de forage à hauteur de 10 millions de F CFA, à travers son programme de projets à impact rapide (QIP).
L'ouvrage comporte une pompe électrique immergée de 70 m de long et deux grands châteaux d'eau pouvant en permanence fournir le précieux liquide aux détenus, en cas de rupture de l'approvisionnement de la Société de Distribution d'eau de Côte d'Ivoire (SODECI).

Au cours d'une cérémonie organisée lundi devant les locaux de la Maison d'arrêt et de correction de Daloa (MAC), Corbeil Siakam, chef par intérim du Bureau régional de la section Etat de droit de l'ONUCI, a expliqué que la Mission « a accordé la priorité à ce projet, parmi tant d'autres, pour son urgence. » Il a ajouté que. « le choix de ce projet résulte d'un besoin crucial présenté par la direction de la prison. » En effet, la maison d'arrêt de Daloa, construite pour accueillir moins de 300 prisonniers, compte aujourd'hui plus de 1 200 pensionnaires.

Pour la Représentante des bureaux des volontaires des Nations Unies (UNV), Michaëla Zveckova, ce projet vise surtout à promouvoir un environnement favorable à l'exécution du mandat de l'ONUCI et à améliorer le quotidien des détenus.

Pour sa part, le Régisseur adjoint de l'établissement pénitentiaire, Désiré Dasié, a remercié l'ONUCI pour ses actions en faveur des prisons en Côte d'Ivoire en général et celle de Daloa en particulier. Evaluant l'impact des travaux, il a souligné que cette réalisation allait permettre à la prison d'avoir de l'eau de manière continue et contribuer ainsi au bien être des détenus.

Francis Turlotte, président de l'ONG Prisonniers sans frontières, maître d'œuvre du projet, a apprécié à sa juste valeur ce geste pour les bénéficiaires--qui sont sous les liens de la prévention--et qui, selon lui, font partie des couches les plus défavorisées de la société.
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