REVUE DE PRESSE DU MARDI 18 AOUT 2009

18 aoû 2009

REVUE DE PRESSE DU MARDI 18 AOUT 2009







Cantonnement des
ex-combattants - Choi visite les sites




Notre Heure  –

« Le chef de la mission onusienne en Côte d'Ivoire, YJ Choi se rendra dans les
zones sous-contrôle des ex-rebelles pour visiter les sites de cantonnement. La
visite qu'il effectuera dans les zones Centre Nord et Ouest (CNO) permettra à YJ
Choi de mesurer de visu, les centres de coordination et les sites de
cantonnement destinés aux ex-combattants. [...] Le représentant spécial se rendra 
dans plusieurs villes, notamment Bouaké, Séguéla, Daloa, Issia et San Pedro. Il
évaluera en  outre les résultats des 1000 microprojets destinés aux
ex-combattants, aux miliciens, aux jeunes à risques et aux femmes victimes du
conflit. »




 




L'Onuci soutient
la CEI à Yakro




L'Expression  –
« 
Le
génie militaire du contingent pakistanais de l'Opération des Nations Unies en
Côte d'Ivoire (ONUCI) a réalisé, du 4 au 13 août 2009, des travaux de remise en
état au centre de stockage du matériel électoral de la Commission Electorale
Indépendante (CEI) de Yamoussoukro. Les travaux ont consisté à niveler le site,
sur une superficie d'un hectare, et à poser des fils de fer barbelés sur un
périmètre de 400 mètres carrés. L'initiative du contingent pakistanais, basé à
Yamoussoukro - située à 240 kilomètres au nord d'Abidjan - répond au souci
d'aider à la sécurisation du centre de stockage du matériel électoral des
régions centre et nord. [...] ».




 






Identification de la population et recensement électoral: le
communiqué de presse de la CEI du dimanche 16 août 2009




CEI
- La Commission Electorale Indépendante (CEI) est heureuse d'informer les
Ivoiriens et les amis de la Côte d'Ivoire que le traitement des données
recueillies lors de l'identification de la population et de recensement
électoral démarré le lundi 20 juillet et lancé officiellement le mardi 21
Juillet 2009 à Grand Bassam se poursuit activement dans les centres de
coordinations. [...] ».




 






Après Gbagbo - Compaoré au Maroc
 





L'Intelligent d'Abidjan  – « 
Le
Chef de l'Etat burkinabé était le samedi au Maroc, où se trouve en ce moment le
Président Laurent Gbagbo. Les deux Chefs d'Etat se sont-ils rencontrés ? Aucune
source ne l'a pour le moment révélé, pour savoir de quoi les deux hommes ont
parlé concrètement. Mais, s'il avait eu rencontre entre le facilitateur de la
crise ivoirienne et le Président Laurent Gbagbo au Maroc, l'on dirait que les
deux hommes prépareraient déjà un après Ouaga si les élections ne sont pas
tenues le 29 novembre 2009, comme indiqué. Par ailleurs, le report de la visite
du Président de la République à Issia d'une semaine, alimente la rumeur sur son
état de santé. De bonnes sources, il n'y aurait rien de grave. Mais le Chef de
l'Etat qui revient le jeudi prochain, est attendu à Yamoussoukro le samedi 22
août pour l'ordination des évêques, puis à Korhogo le 25 août. Son agenda local
a été réaménagé, mais la fin de ses vacances au Maroc coïncide avec la date
initialement indiquée. Pendant ce temps, le Président du Rdr qui devait rentrer
à Abidjan le dimanche dernier n'a pas pointé du nez, donnant libre cours à
toutes les rumeurs les plus folles sur son état de santé. Et cela se passe dans
des forums sur le net.Le RDR qui avait eu une maitrise totale de la
communication au sujet de Gagnoa semble pour le moment très silencieux. »




 






SEJOUR PRIVE DU CHEF DE L'ETAT: ce que Gbagbo fait réellement
au Maroc




L'inter  –
« (...) C'est dans l'après-midi du 11 août 2009 que Laurent Gbagbo s'est envolé
pour le Maroc. Selon un communiqué officiel diffusé le jour même. (...) Si tu veux
savoir ce que le président de la République fait réellement au Maroc, sache
qu'il est allé prendre des forces politiques pour affronter les échéances
électorales futures », nous a soufflé le dirigeant FPI, membre influent du parti
présidentiel. Selon ce cadre ''frontiste'' qui a requis l'anonymat, Laurent
Gbagbo s'est momentanément retiré du pays pour ''chercher et trouver, dans la
sérénité, des solutions idoines'' pour sa prochaine campagne électorale. C'est
que pour le chef de l'Etat, le premier tour de l'élection présidentielle, prévu
pour le 29 novembre 2009, reste tenable. Notre source indique que dès son retour
du Maroc, le candidat du FPI à la prochaine présidentielle pourrait nommer son
directeur national de campagne (DNC). Un choix que Laurent Gbagbo voudrait ''
tranquillement et raisonnablement faire, loin des pressions qu'il a au pays '',
estime notre informateur qui ajoute : « Le président de la République rentre le
22 août et nous allons aller sur le terrain. » L'hebdomadaire panafricain Jeune
Afrique a également sa petite idée sur le séjour du chef de l'Etat ivoirien au
Maroc. [...] ».l




 






Paul Yao N`dré, président du Conseil constitutionnel, à propos de
la candidature de Bédié et Ouattara : Patte blanche, patte noire
 




Le Nouveau
Réveil  – « 
Face
aux critiques qui fusent de partout sur sa nomination à la tête du Conseil
constitutionnel, Yao N'dré Paul a décidé de montrer patte blanche. Dans un
entretien accordé à nos confrères de "Notre Voie", le successeur de Yanon Yapo
Germain s'est efforcé de se défaire de son manteau du militant indécrottable du
Fpi. Il veut supprimer de la mémoire collective de ses concitoyens, le militant
baroudeur et fonceur qu'il a été, de toutes les déclarations et actes qu'il a
posés durant sa carrière politique et qui lui ont valu l'appellation de cacique
du Fpi. Comme un clic sur la souris d'un ordinateur pour passer d'une solution
informatique à une autre, Yao N'dré Paul a essayé de nous convaincre qu'il a bel
et bien été transfiguré par le décret de Gbagbo et que désormais il ne considère
plus le Fpi comme son parti politique mais un parti politique parmi tant
d'autres, qu'il ne peut pas déclarer un candidat qui a obtenu 10% des suffrages
vainqueur devant un autre qui a remporté 90% des voix. Même si ce candidat
s'appelle Laurent Gbagbo. La main sur le cœur, le nouveau président du Conseil
constitutionnel nous a dit qu'il n'est pas venu pour régler des comptes à
l'opposition ou rééditer l'exploit de Tia Koné qui avait rejeté toutes les
candidatures issues du Pdci et du Rdr à la présidentielle 2000. Yao N'Dré
voudrait se défaire de l'étau qui se resserre autour de lui qu'il ne s'y
prendrait pas autrement. Sur la menace que sa nomination fait peser sur les
candidatures de Bédié et Ouattara, il se veut rassurant. Par anticipation, il
livre le verdict qu'il va prendre avec ses conseillers "A Marcoussis et à
Prétoria, une décision a été prise et entérinée par une ordonnance du Président
de la République. A ce niveau, ma tâche est allégée". En clair, Yao N'Dré Paul
n'entend pas se braquer contre le consensus de Marcoussis et de Prétoria. Et
qu'il n'a pas reçu instruction pour faire barrage à Bédié et à Ouattara. Mais
que vaut la parole d'un ex-refondateur reconverti ? Yao N'Dré est-il sincère ?
Peut-il jouer franc-jeu ? Ne procède-t-il pas ainsi pour mieux cacher son jeu ?
La patte blanche ne cache-t-elle pas une patte noire ? »




 






Elections locales - Serges Agnero aux populations: "chassez les
médiocres"
 




Le Quotidien  –
« 
Le
président de l'Union des socialistes du FPI a animé un meeting samedi dernier
dans un village de Dabou.  "Pour les prochaines élections législatives,
municipales et régionales, je vous demande de chasser les médiocres. Leur temps
est passé». Honoré par les siens le samedi 15 août dernier dans le village
d'Ousrou (17 km de Dabou), Serges Agnéro n'est pas allé du dos de la cuillère
dans ces critiques contre les élus, même de son parti, qui, selon lui, ne font
pas toujours la volonté de la population. Le président de l'Union des
socialistes du Font populaire (USFPI) s'exprimait au cours d'une cérémonie
organisée en son honneur suite à son intervention qui a permis la libération du
président des jeunes, Djedjemel Gnagne Charles Séraphin. A la suite de palabres
avec le chef et le comité de gestion du village, le président des jeunes et
certains de ses amis ont été conduits à la gendarmerie. «Les jeunes reprochent
au chef un peu plus de transparence dans la gestion des affaires du village.
[...] ».




 




Zinzin et
Bahéfoué crient à l'exclusion et menacent




L'Expression  –

« Les Zinzin et Bahéfoué se signalent de nouveau. Une bonne partie de ces
militaires qui ont été proches du général Guéï et qui ont participé au coup
d'Etat de noël 1999, et qui ont pris part aux évènements du 19 septembre 2002,
s'estiment aujourd'hui trahis par les signataires de l'Accord Politique de
Ouagadougou (APO)...Ces soldats de première classe déjà démobilisé, dont le nombre
avoisine les 600, ne veulent pas être oubliés du processus de paix en cours. Ils
demandent une bonne fois pour toute, la normalisation de leur situation dans les
rangs de la nouvelle armée. [...] ».