L’ONUCI PARRAINE UN TOURNOI DE MARACANA DESTINE A RECONCILIER LES POPULATIONS DE KATIOLA

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9 mai 2011

L’ONUCI PARRAINE UN TOURNOI DE MARACANA DESTINE A RECONCILIER LES POPULATIONS DE KATIOLA



Bouaké, le 9 mai 2011...L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a organisé le 7 mai 2011 à Katiola, à 395km au nord d'Abidjan, un tournoi de football de Maracana placé sous le signe de la paix et la réconciliation.

A cette occasion, Corbeil Tetchumani Siakam de la Section Etat de Droit, le chef de délégation de l'ONUCI, a réitéré l'engagement de l'ONUCI à continuer à appuyer toutes les initiatives qui concourent à la recherche de la paix et de la réconciliation entre les Ivoiriens. Il a exhorté les fonctionnaires présents à la manifestation à dissocier la politique de leur travail, mais les a invités par la même occasion à considérer la politique comme le football.

« En politique, tout comme au football, le perdant doit féliciter le gagnant dans l'esprit du fair-play », a-t-il indiqué.

Pour sa part, Alla Kouadio, Directeur régional de l'Education nationale et parrain dudit tournoi, a appelé les populations au pardon, à la tolérance, à l'amour, vertus par lesquelles le peuple ivoirien pourra arriver à la réconciliation. Il a ainsi remercié l'ONUCI pour avoir organisé ce tournoi de réconciliation car, a-t-il rappelé, « le ballon rond est un facteur de rassemblement. Il crée l'atmosphère adéquate pour briser les clivages et barrières ethniques, sociales et idéologiques.» Pour lui le moment était donc bien choisi pour véhiculer des messages forts, de paix et de réconciliation.

Le Sous-préfet de Timbé, Mamadou Coulibaly a salué le courage et la détermination de l'ONUCI, à restaurer la paix et la démocratie en Côte d'Ivoire. Il a appelé les fonctionnaires qui ne sont pas encore retournés au travail à le faire sans tarder. Il les a rassurés qu'il ne leur arrivera rien.

Huit équipes constituées d'enseignants du public et du privé, ont participé à ce tournoi dont l'objectif était de sensibiliser les fonctionnaires, particulièrement les enseignants, qui avaient fui la localité au début de la crise postélectorale, en raison de leur appartenance politique. A l'issue du temps réglementaire, les enseignants du public se sont inclinés devant leurs collègues de l'enseignement technique sur un score d'un but à zéro.

Un match de gala a, par ailleurs, opposé l'équipe féminine de l'enseignement privé à celle du lycée de Katiola. La rencontre a été remportée par l'équipe féminine du privé.