L’ONUCI ORGANISE UNE SENSIBILISATION A LA COHESION SOCIALE A BAHE BLAON

9 jan 2012

L’ONUCI ORGANISE UNE SENSIBILISATION A LA COHESION SOCIALE A BAHE BLAON

Bahé Blaon, le 07 janvier 2012... L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a organisé, vendredi 6 janvier 2012, une séance de sensibilisation à la cohésion sociale à Bahé Blaon, localité située à 512 km à l'ouest d'Abidjan, où des violences intercommunautaires avaient eu lieu les 30 et 31 décembre 2011. Plusieurs membres des communautés qui habitent la localité sont venus à la rencontre des fonctionnaires de l'ONUCI pour les écouter et échanger avec eux sur divers aspects des relations intercommunautaires et du vivre ensemble.

Pierre Aby du Bureau de l'Information publique a exhorté les habitants du village à plus de solidarité, de tolérance et de respect mutuel. « La cohésion sociale devrait être votre leitmotiv dans les actes quotidiens que vous poserez. Chaque communauté doit respecter les us et coutumes des uns et des autres pour mieux vivre ensemble », a-t-il indiqué. « Le chef est celui qui apaise ses populations devant des provocations, il doit éloigner de lui des discours qui suscitent le mépris, la haine, la violence et l'anarchie », a-t-il ajouté.
Inza Dosso de la Division des Affaires civiles, s'est appesanti sur les conséquences de la mauvaise gestion des rumeurs. « Dès qu'une rumeur se répand, Il faut la gérer, sinon elle crée une crise et c'est tout le monde qui en souffre», a-t-il indiqué. « J'invite les chefs, les responsables des diverses associations à se concerter pour indiquer aux populations l'attitude à avoir lorsqu'une rumeur est véhiculée », a-t-il ajouté.

Constant Robert Bélizaire de la Division de l'Assistance électorale a indiqué qu'à l'issue des élections présidentielles et législatives, il n'y a eu que des gagnants. Personne n'est sorti perdant de ces différents scrutins, c'est la Cote d'Ivoire qui avance doucement vers un développement certain, a-t-il dit.

Abdouramane Bakayoko de la Division des Droits de l'homme a mis en exergue la relation entre les institutions et le publique qui, a-t-il expliqué, constitue un pôle d'intérêt majeur pour sa division. « Nous nous intéressons aux rapports entre les populations et les institutions pour mieux faire notre travail», a-t-il dit. « Quel que soit le motif de son arrestation, une personne mise aux arrêts doit être traité dignement », a-t-il indiqué. « Il faut connaitre vos droits pour bien vous tenir dans la société. Un individu arrêté ne devait pas subir des exactions ».

Les préoccupations principales soulevées par la population avaient attrait aux agissements des dozos, à la réconciliation et à la sensibilisation des forces de l'ordre.

Fabrice Lebahi, chef du village de Bahé Blaon, a remercié l'ONUCI d'avoir organisé la rencontre, avant d'exhorter la mission à continuer dans le même sens dans les autres villages de la région.