L’ONUCI OFFRE TROIS SALLES DE CLASSES A L’ECOLE PRIMAIRE DE NAO

précédent suivant
14 fév 2012

L’ONUCI OFFRE TROIS SALLES DE CLASSES A L’ECOLE PRIMAIRE DE NAO

Bondoukou, le 13 février 2012...L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a remis, lundi 13 février 2012 au village de Nao, un bloc de trois classes et d'un bureau construit à l'école primaire de la localité par le bataillon ghanéen dans le cadre des projets à impact rapide (QIPs) de la mission.

Au cours d'une cérémonie d'inauguration du bâtiment, le commandant du Secteur Est, le Général de Brigade Nafis Afazal Satti, a officiellement remis les clés au chef du village en présence d'autorités préfectorales et scolaires, ainsi que des résidents de Nao.

Le Gal. Satti a exhorté la population à prendre soin de cet édifice construit au profit des enfants du village, réaffirmé l'intérêt que porte l'ONUCI à l'éducation des enfants, et invité les parents à inscrire leurs enfants à l'école. Il a également encouragé la population à travailler main dans la main pour préserver la paix en vue de maintenir des conditions favorables à l'éducation et l'avenir de leurs enfants. « C'est grâce à une paix relative que la construction de cette école a été possible; la paix est donc primordiale pour la relance de tout développement », a-t-indiqué.

Le directeur de l'école primaire de Nao, M. Konan Yao Claude, a exprimé sa satisfaction face au don de l'ONUCI. « Nous remercions l'ONUCI non seulement pour son impartialité dans l'exercice de son mandat, mais aussi pour sa générosité », a-t-il dit. « Avec ce bâtiment, une ère nouvelle s'ouvre aux enfants de Nao. L'Onuci, à travers ce don, vient de sauver des générations et des générations d'enfants du village de Nao », a-t-il ajouté.

Même son de cloche de la part du chef du village, Nana Kouadio Atta Yao, qui, au nom de la communauté de Nao, a exprimé sa gratitude à l'ONUCI et le bataillon ghanéen. « Ce don de l'ONUCI est une réponse favorable à l'appel du gouvernement ivoirien aux défis de la reconstruction » a-t-il dit, se réjouissant du fait que l'ONUCI venait de soulager la douleur des enfants qui étaient obligés de parcourir 10 km tous les jours pour aller à l'école du village voisin.