REVUE DE PRESSE DU MARDI 14 FEVRIER 2012

14 fév 2012

REVUE DE PRESSE DU MARDI 14 FEVRIER 2012







L'appel de l'ONUCI
aux Ivoiriens pour la CAN 2013




 




Fraternité Matin

- J'ai eu le privilège d'assister à la finale de la 28e édition de la
Coupe d'Afrique des Nations de Football 2012 parmi des supporters ivoiriens
enthousiastes et unis au Gabon. Ce fut pour moi une expérience inoubliable, a
déclaré lundi, à Abidjan, le Représentant spécial du Secrétaire général des
Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Bert Koenders. Selon le Chef de
l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), les Eléphants ont joué
de façon merveilleuse pendant la CAN 2012 et ils sont des vice-champions de
qualité. M Koenders appelle les Ivoiriens à ne pas se décourager et les exhorte
à poursuivre le processus de réconciliation et à supporter les Eléphants pour la
prochaine CAN qui sera disputée en 2013 en Afrique du Sud.




 




Koenders
à Libreville pour suivre la finale de la CAN 2012




 




L'Inter

- Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte
d'Ivoire, Bert Koenders, séjourne à Libreville au Gabon depuis le 11 février
2012 à l'invitation de la Présidence du Gabon et de la Côte d'Ivoire.




Durant son séjour en
terre gabonaise, M. Koenders a assisté dimanche 12 février 2012  dans la
capitale gabonaise, aux côtés de nombreux Chefs d'Etat et de hautes
personnalités invitées par les premières autorités gabonaises, à la finale de la
28e édition de la Coupe d'Afrique des Nations de Football, CAN 2012,
que le Gabon et la Guinée Equatoriale ont organisé.




 




 




Les élèves du lycée
de Bouna pour la paix




 




L'Expression –

Les élèves du lycée moderne de Bouna se sont engagés è œuvrer pour la paix. Ils
ont traduit cet engagement à l'occasion d'une caravane scolaire initiée par l'ONUCI
visant à apaiser l'environnement scolaire.




 




 




Aéroport
international Félix Houphouët-Boigny - Les Éléphants accueillis en fanfare / Le
Président Ouattara aux joueurs : « L'année prochaine sera la bonne» Les
félicitations d'Ado




 




Soir Info -

Les minutes passées au salon d'honneur ont été réconfortantes
pour Didier Drogba, ses partenaires et l'encadrement technique des Eléphants de
Côte d'Ivoire qui sont rentrés « bredouilles ». De fait, le président de la
République qui a pris un instant la parole leur a prodigué des sages conseils :
« Je voudrais vous exprimer toute ma fierté. Nos compatriotes sont également
fiers de vous, car vous avez eu un parcours sans faute. En réalité, vous n'avez
pas perdu le match. Nous n'avons pas eu de chance. Vous avez rendu un hommage à
notre nation. Le sport est ce qu'il est, il y a des jours de chance et de jours
sans la chance » les a-t-il consolé, profitant de l'occasion pour les galvaniser
pour les batailles futures « Ce n'est que partie remise. Nous sommes certains
que cette équipe va nous rapporter des lauriers. Découragement n'est pas
Ivoirien. Ressourcez-vous et l'année prochaine, en Afrique du Sud, ayez la même
détermination pour nous ramener la coupe. Je vous dis bravo ! », a-t-il conclu
sous les applaudissements des invités et des joueurs eux-mêmes à qui le message
a été clairement adressé. (...)




 




 




 




 




Accueil réservé aux
Eléphants : Les Ivoiriens répondent à l'appel du président Ouattara




 




Le Nouveau Réveil -

Les Eléphants sont rentrés, hier, de leur expédition gabonaise, sans le trophée
mais avec la certitude de la mission accomplie. Nous en voulons pour preuve
l'immense foule qui a déferlé à l'aéroport Félix Houphouët-Boigny, répondant
ainsi à l'appel du président de la République Alassane Ouattara. La
participation ayant été placée sous le signe de la réconciliation, ce concept a
été une réalité, depuis l'aéroport jusqu'à l'hôtel du Golf, en passant par les
artères des communes de Koumassi, Marcory, Treichville, Plateau, Cocody. A Port-Bouet,
le président Ouattara et le gouvernement au grand complet ont accueilli les
joueurs. Tour à tour, Drogba Didier et ses camardes ont été congratulés par le
chef de l'Etat qui avait à ses côtés son épouse. Le message d'encouragement et
de félicitation a été bien accueilli par les joueurs et les Ivoiriens présents
sur les lieux. "Les Ivoiriens sont fiers de vous. Je vous félicite parce que
vous n'avez pas perdu de match et vous n'avez pas pris de but. L'espoir est
permis...", a dit le président de la république aux Eléphants. Peu après, le
cortège de véhicules en tête duquel se trouvait le couple présidentiel s'est mis
en marche, quasiment happé par la foule. Devant les groupes d'Ivoiriens très
compacts, on pouvait évaluer la vitesse de déplacement en-dessous de la norme en
agglomération. Au fur et à mesure que le cortège avançait, la foule amassée au
bord de la route prenait des proportions inestimables. Pour tout dire, la
communion fut totale, entre le chef de l'Etat et les joueurs, entre le chef de
l'Etat et les Ivoiriens, entre les joueurs et les Ivoiriens.




 




Affrontements
population-Frci à Arrah : 5 morts et plusieurs dégâts




 




Nord Sud

-Comme un effet domino, la situation s'est dégradée, depuis dimanche dernier,
entre les populations et les Forces républicaines de Côte d'Ivoire basées à
Arrah, dans le Centre-Est du pays.




La paisible ville
d'Arrah a connu, dimanche, une animation peu ordinaire. De cette ambiance
particulière qui n'était pas forcément liée à la finale de la Coupe d'Afrique
des Nations 2012, il en a résulté cinq morts et plusieurs dégâts. Elle était due
à la dégradation des relations entre les populations et les Forces républicaines
de Côte d'Ivoire (Frci) stationnées dans cette localité. Tout serait parti d'une
requête des jeunes agnis (autochtones) qui, dit-on, ont enjoint les Frci de
décamper immédiatement d'Arrah, à cause des exactions dont les soldats se
rendraient coupables. Pour préserver le climat, les hommes du général Soumaïla
Bakayoko ont demandé 48 heures pour plier bagages. Leur demande est appuyée par
de jeunes malinkés. Niet catégorique des jeunes, très remontés contre les
éléments des Frci. Mieux, ils décident d'aider les soldats à effectuer leur
déménagement illico. Estimant qu'ils ont pris fait et cause pour les Frci, les
autochtones ont invité les jeunes malinkés à emboîter le pas aux soldats.




Et, c'est cette
obstination qui a fait se dégénérer la situation puisque les Frci n'entendaient
pas se laisser éconduire aussi facilement. S'en est suivi un face-à-face tendu
entre les deux parties. Au premier jour des affrontements, l'on a dénombré deux
morts dans les rangs des jeunes autochtones. Fort heureusement, la gendarmerie
qui a été rapidement déployée sur le théâtre des affrontements, a pu contenir
les forces protagonistes en présence. Ce qui a permis de ramener un calme
relatif dans l'après-midi de dimanche. Mais, hier, ce calme précaire a vite cédé
la place aux tensions, suite à la décision des gendarmes de libérer les fauteurs
de troubles.




Effet
contre-productif puisqu'au lieu de consolider la paix, revenue entre-temps, la
libération a ravivé la tension. Nouveau bilan des affrontements, trois morts,
des résidences et des magasins enflammés. Une dangereuse dégradation de la
situation qui a amené à dépêcher sur les lieux, le commissaire du gouvernement,
Ange Kessi Kouamé, originaire de la localité et le capitaine Haïdara, patron du
camp commando de Daoukro pour épauler le lieutenant Kamagaté et le préfet
d'Arrah dans le cadre de la mission de bons offices que ceux-ci ont initiée. Au
moment où nous mettions sous presse, les négociations se poursuivaient, toujours
dans un calme relatif. Une délégation de l'état-major des Frci et du ministère
de la Défense est attendue, aujourd'hui, sur les lieux.




 




 




Dabou,
Grand-Lahou, Fresco, Divo ... : Le dernier plan des pro-Gbagbo




 




Nord
Sud

-
Les
partisans de Laurent Gbagbo ont visiblement décidé de repenser leurs stratégies
de déstabilisation du pouvoir d'Alassane Ouattara.




Entreprenants, ces
refondateurs ! Après avoir échoué à attaquer frontalement le régime en place à
Abidjan, les mercenaires qu'ils recrutent à coups de millions, ont décidé
d'ouvrir plusieurs fronts à l'intérieur du pays. Ainsi, à partir de leurs
bases-arrières de Dabou où ils forment leurs commandos, ils avaient l'intention
d'ouvrir le premier front dans la cité du Djiboua. Une pure diversion destinée à
semer les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) puisque, selon leur plan
d'attaque, les déstabilisateurs projettent ''d'annexer'' la zone côtière du
pays. Selon leurs études prospectives, cette partie du pays, moins surveillée,
représente un terreau pour s'y installer en vue de mener la vie dure au régime
d'Alassane Ouattara. Cette stratégie des frontistes est grandement inspirée par
les actions subversives des Nigérians du Mouvement pour l'émancipation du Delta
du Niger (Mend). Ce mouvement militant nigérian qui lutte contre l'exploitation
et l'oppression des peuples du Delta du Niger, s'attaque particulièrement aux
compagnies pétrolières, en ''utilisant'' à bon escient les marécages et la forêt
dense de la région du Delta. Les escarmouches que les combattants lancent contre
ces opérateurs économiques, visent aussi à déstabiliser le gouvernement fédéral
du Nigeria. Outre l'acceptabilité des peuples de la côtière ivoirienne, les
partisans de Laurent Gbagbo comptent énormément sur les atouts de cette partie
du pays constituée de forêt, de marécages et de plan d'eau pour réaliser leur
guérilla. Après avoir lancé des attaques, ils comptent sur la forêt et les
marécages pour replier ou se fondre dans la nature. C'est d'ailleurs grâce à ces
deux éléments favorables que les mercenaires libériens qui ont combattu à
Yopougon durant la crise postélectorale, ont pu échapper à leurs poursuivants.
S'agissant du plan d'eau lagunaire, les mercenaires et miliciens espèrent
l'exploiter pour s'approvisionner en armes. (...)




 




Agressions et
violences contre les meetings du Fpi : Les victimes réclament une commission
d`enquête indépendante




 




Le Temps

– (...) "Depuis l`annonce faite par Ahmadou Soumahoro, secrétaire général du Rdr,
au lendemain du premier meeting du Fpi à Koumassi le 4 septembre 2011 où il
manifestait publiquement son désir d`empêcher par tous les moyens les meetings
de l`opposition qu`il a qualifiés d`insurrectionnels et d`arrogants, nous
enregistrons des perturbations très violentes des meetings du Fpi avec des
pertes énormes et des morts", dénonce le président dudit collectif Kragbé
Didier. C`est avec des armes à feu, des armes blanches, des gourdins et autres
objets dangereux que les partisans du pouvoir actuel s`en prennent aux
pro-Gbagbo lors de leurs meetings, a révélé le porte-parole des victimes. Le
bilan de ces agressions fait ressortir que cinq meetings de l`opposition ont été
violemment attaqués par les militans du Rdr, réprimés par les Frci, souvent avec
la complicité des forces étrangères en Côte d`Ivoire. Il y a eu des morts, des
centaines de personnes blessées, plusieurs domiciles et magasins pillés. Tendis
que de nombreux militants ont fui leurs quartiers.




Tout ceci est arrivé
sans que le gouvernement ou les organisations de Défense de Droits de l`Homme en
Côte d`Ivoire ne condamnent ces actes de violence de la branche armée du Rdr.
C`est pourquoi : "Nous exigeons qu`une commission d`enquête indépendante soit
installée par les autorités afin de situer les responsabilités et prendre en
charge toutes les victimes. Nous exigeons également le dédommagement par l`Etat
de tous les préjudices subis. Si ladite commission n`est pas mise en place dans
les jours à venir, le collectif utilisera tous les moyens démocratiques et
légaux pour que justice soit faite", a martelé Kragbé Didier qui invite par
ailleurs toutes les victimes à venir se faire recenser au siège du Cnrd. (...)




 




Après
la mission de la Banque mondiale en Côte d'Ivoire/ Agapito Mendes Dias
(administrateur pour la Côte d'Ivoire) rassure : « Le point d'achèvement du Ppte,
avant juin »




 




Le
Nouveau Réveil -

Au
terme d'une vite de 4 jours en Côte d'Ivoire, la dizaine d'administrateurs de la
Banque mondiale a fait le point au cours d'une conférence de presse le samedi
dernier au ministère de l'Economie et des finances. A cette occasion, les
administrateurs ont donné des assurances quant à l'aboutissement de l'initiative
Ppte avant juin 2012. « Nous pensons que le point d'achèvement de l'initiative
Ppte peut être atteint avant Juin. Nous encourageons donc le gouvernement et les
services de la banque à préparer le dossier et le faire connaître avant juin » a
dit Agapito Mendes, à la suite de son collègue pour la Suisse, Jörg Frieden. «
Nous ne voyons pas d'obstacle ni d'empêchement (...) La réforme du gouvernement
doit conduire le pays à son désendettement » a-t-il dit. Concernant la réforme
de la filière du cacao, les administrateurs de la Bm ont donné également bonne
impression. « Nous avons constaté une convergence importante d'intérêt et
d'opinion actuelle de cette réforme. Il y a des aspects qui ne sont pas encore
finalisés mais qui sont sur le point de l'être. La dynamique est là » a dit Jörg
Frieden qui a été appuyé par Agapito. « La Banque mondiale est entièrement
satisfaite de la mise en œuvre de la réforme de la filière. Il n'y a pas
d'inquiétude à se faire. Le gouvernement est sur la bonne voie » soutient-il.
(...)




 




 




Coopération
bilatérale / Renforcement des liens entre la justice ivoirienne et française :
La Cour de cassation de Paris dépêche un émissaire à Abidjan




 




L'intelligent
d'Abidjan

- Mme Cathérine Bolteau-Serre, magistrate à la Cour de cassation de France
séjourne en Côte d'Ivoire depuis le lundi 13 février 2012. Elle a eu une séance
de travail avec le président de la Cour suprême, M. Koné Mamadou, qui avait à
ses côtés Mme Antoinette Mazoin, 1ère vice-présidente de la Cour suprême.




 




Pendant un peu
plus de trois quart-heures, M. Koné Mamadou et Mme Cathérine Bolteau-Serre, ont
passé en revue les relations de coopération entre la justice ivoirienne et
française. Le président de la Cour suprême a présenté son institution à son hôte
et évoqué avec elle, les conditions du renforcement de la coopération entre les
deux juridictions. « Je suis magistrat chargée des relations internationales à
la Cour de cassation française. Je suis en mission à la Cour suprême, à la
demande du ministère français des affaires étrangères, dans le cadre de la
relance de la coopération entre la Côte d'Ivoire et la France», a laissé
entendre Mme Bolteau-Serre au terme de son huis-clos avec le président de la
Cour suprême. De source proche de l'institution, cette visite de trois jours de
la magistrate française, s'inscrit dans le cadre du Contrat de désendettement et
de développement (CDD), un vaste programme pour la bonne gouvernance et la
liberté, qui lie la Côte d'Ivoire à la France. Elle fait suite à une première
mission en Côte d'Ivoire, courant janvier 2012 et vise à redynamiser les
relations distendues entre la Côte d'Ivoire et la France en matière de Justice,
surtout que les magistrats ivoiriens issus de l'Ecole de la magistrature de
l'Ecole nationale d'administration (ENA), bénéficient d'une formation en France.
Au cours de son séjour, Mme Bolteau-Serre rencontrera les différents
responsables des services de la Cour suprême, afin d'avoir une idée précise des
besoins de l'institution.