L’ONUCI INSTRUIT LES HABITANTS DU QUARTIER PETIT PARIS DE KORHOGO SUR LA CULTURE DE LA PAIX ET LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

1 aoû 2011

L’ONUCI INSTRUIT LES HABITANTS DU QUARTIER PETIT PARIS DE KORHOGO SUR LA CULTURE DE LA PAIX ET LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

Korhogo, le 1er août 2011...L'Opération des Nations Unies en Cote d'Ivoire (ONUCI), en collaboration avec l'ONG Wobeh Wognon, a organisé le 29 juillet 2011 une journée de sensibilisation sur la culture de la paix et les violences basées sur le genre, au quartier Petit Paris de Korhogo, à 580 km au nord d'Abidjan.

S'appuyant les droits universels de tout individu, Salif Boité des droits de l'Homme, a mis en exergue les conséquences néfastes des mutilations génitales féminines sur la santé de la femme. « L'excision par exemple constitue une atteinte aux droits de la femme. Si vous continuez de la pratiquer, sachez que vous vous exposez à la rigueur de la loi, car des dispositions légales l'interdisant, existent en Côte d'Ivoire » a lancé M. Boité à son auditoire.

Pour sa part, Désiré Dago, du Bureau de l'Information publique a mis l'accent sur la nécessité pour les populations de cultiver les valeurs de la paix que sont la démocratie, le respect des droits de l'Homme, le respect du droit, de la non-violence, la tolérance, la solidarité et la protection de l'environnement, pour qu'adviennent une vraie réconciliation et une paix durable en leur sein.

La responsable de l'ONG Wobeh Wognon, Koné Fofana, initiatrice de l'activité, a appelé quant à elle, les habitants du quartier Petit Paris, à mettre en pratique les conseils de l'ONUCI pour assurer un meilleur devenir à la femme et à la petite fille et vivre en harmonie. « En effectuant le déplacement dans notre modeste quartier, l'ONUCI nous démontre l'importance des thèmes à développer au cours de cette sensibilisation. Et je vous exhorte à prêter l'oreille en tant que leaders d'opinion, afin que cette démarche ne soit pas vaine », a ajouté la présidente de Wobeh Wognon.

Les échanges qui ont suivi les communications, ont amené les populations à adhérer à l'idée de changer de comportements pour pérenniser la paix et la cohésion au sein du quartier et à s'engager au respect des droits de l'Homme.

Plusieurs responsables des sections locales de l'ONG, les dignitaires religieux, chefs des sous-quartiers, responsables d'associations de femmes et de jeunes du quartier, ont pris part à cette journée.