L’ONUCI INFORME DES JEUNES FILLES SUR LE GENRE, LES DROITS ET LES DEVOIRS

11 mar 2010

L’ONUCI INFORME DES JEUNES FILLES SUR LE GENRE, LES DROITS ET LES DEVOIRS

Abidjan, 11 mars 2010...Dans le cadre de la célébration de la Journée Internationale de la Femme, l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a organisé jeudi, 11 mars, au Jardin botanique de Bingerville (18 Km d'Abidjan), une séance de sensibilisation à l'attention d'une centaine de jeunes filles du Centre Féminin Sainte Thérèse de Port-Bouet.

Des personnes ressources de l'ONUCI ont sensibilisé les participantes sur les notions de protection de l'enfance, des élections et de la citoyenneté, du genre, des droits de l'Homme et de l'état de droit.

Giovanna Vio et Engilbert Kueko, de l'Unité de Protection de l'Enfance ont expliqué aux participantes que, comme tous les enfants du monde, elles ont le devoir de connaitre leurs droits afin que ceux-ci ne soient pas violés impunément. « Tous les enfants ont droit à la liberté de religion, de culture, d'être protégés contre les violences physiques et mentales, à la liberté d'expression », a expliqué Mme Vio, après avoir rappelé l'impact négatif de la guerre sur la vie des enfants. Elle a ajouté que les enfants avaient également des responsabilités et que, dans le domaine de la protection de l'enfance, l'ONUCI jouait un rôle de surveillance, de dialogue et de formation auprès des parties en conflit.

Clément Dago et Virginie Baudais de la Division de l'Assistance Electorale (DAE) ont précisé les notions de citoyenneté et les implications de celle-ci pour la vie de tous les jours. Ils ont également expliqué en quoi consiste le vote, comment procéder pour y avoir droit, et l'attitude à adopter dans ces circonstances. « Les élections doivent être libres, justes et transparentes pour que le choix des électeurs soit respecté. El il faut savoir se soumettre à la décision de la majorité », a souligné Mme Baudais.

Trah Siagbé et Angeline Akwen Ndiforchu, de l'Unité Genre, ont utilisé un exercice amusant pour amener les jeunes participantes à comprendre et à s'inspirer de l'exemple de l'héroïne de la bande dessinée « Je suis une fille leader ». La jeune fille leader, a noté M. Trah, « est celle qui reste déterminée, courageuse, qui se sent les mêmes dispositions que les garçons pour être, si elle le désire, pilote, Miss Mathématiques, député ou présidente et savoir que tous ces rêves devenir réalité.... car c'est par le travail que tout devient possible pour les être humains ».

Pour sa part, Achille Ndjomou de l'Unité de l'Etat de Droit a souligné aux jeunes filles qu'en Côte d'Ivoire, comme ailleurs, il existe une justice pour les mineurs, et que celle-ci est censée les protéger ou les sanctionner en cas de besoin. « N'ayez pas peur de la police. N'hésitez pas à la saisir au cas où vos droits seraient violés », leur a-t-il dit.

Emmanuelle Caucci, de la Division des droits de l'homme, a indiqué qu'en sus du droit inhérent à un pays donné, les droits de l'homme relèvent du droit international. « Un des principes des droits de l'homme, c'est la non discrimination, c'est à dire qu'ils s'appliquent à tout le monde », a-t-il expliqué.

A la fin de la séance de sensibilisation, la directrice du Centre Féminin Sainte Thérèse de Port-Bouet, Christina Coman a remercié l'ONUCI pour l'opportunité offerte aux jeunes filles de compléter leur formation sur les questions évoquées par la mission. « C'est bénéfique pour nous toutes parce que ces jeunes filles issues de milieux défavorisés peuvent avoir une meilleure prise de conscience et un plus grand sens de responsabilité et savoir que des solutions sont possibles face aux défis qui se présentent à elles. »

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